Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


mardi 30 décembre 2008

"I want to buy you flowers..."

J'ai décidé qu'une rose en pâte d'amande rose, c'était une jolie façon de finir l'année. Une fin d'année sucrée et douce. J'espère que votre fin d'année sera à l'image de cette rose. Et pour accompagner le tout, à votre dextre, une petite playlist pour vous offrir des fleurs.
Une petite note : le titre est le premier vers d'une chanson d'Emilie Simon, que vous pouvez écouter sans plus attendre en vous téléportant dans la playlist susmentionnée :
"I want to buy you flowers Je veux t'offrir des fleurs
It's such a shame you're a boy Quel dommage que tu sois un garçon
But when you are not a girl Mais quand tu n'es pas une fille
Nobody buys you flowers" Personne ne t'offre de fleurs
Et moi aussi j'aime bien traduire des chansons offrir des fleurs aux hommes qui m'entourent, alors si vous me connaissez, ça peut vous arriver. Et si ça vous est déjà arrivé et que vous ne m'avez pas jeté les fleurs à la figure, ça pourra vous arriver à nouveau.
Trois petites dédicaces ouaich ouaich give me five :
- à ma tante Madeleine, qui m'avait fait cette fleur et le gâteau d'anniversaire qui allait avec
- à Mathieu, qui m'avait permis de photographier cette première rose d'un autre genre
- à Guillaume, qui voue un culte sans bornes et sans brosse à dents à la pâte d'amande
Et pour finir, rien à voir mais je suis tombée là-dessus cet après-midi et je me dois de le partager avec la terre entière. Alors rions un peu avec la Mairie de Paris et ses pigeonniers new generation. On n'avait même pas osé en rêver, et pourtant, ILS L'ONT FAIT !! Merci merci merci je suis toute émue de bonheur. Oui Chakkra ce lien est un peu pour toi, rapport à tes mocassins...

samedi 27 décembre 2008

Le labrador de Noël

Moi j'dis, à cette époque de l'année, y'a pas de raison que seuls les sapins, les salons et les rues soient décorés !
Peanuts, même son ombre me fait marrer (parce que là je me rappelle très bien que le tirage de langue c'était pour faire de l'hyperventilation, parce que 3 km à pieds, ça use les papattes...). Cette bestiole est une vanne à elle toute seule (-:

mercredi 24 décembre 2008

Episode Douzième : "A boire, aubergiste !"

Passez de bonnes fêtes mais, j'y tiens, n'abusez pas des escargots... Et si vous n'arrivez pas à finir vos chocolats, vous pouvez m'inviter à boire un petit café et ensemble nous tâcherons de remédier à ce problème (-:

Amusez-vous bien les monopèdes et souvenez-vous qu'il y a un an, au lieu de vous souhaiter de bonnes fêtes COMME TOUT LE MONDE, je vous racontais mes soirées avec mon papa et Patrick Bruel (qui sont bel et bien deux personnes différentes)...



dimanche 21 décembre 2008

Part II : 11 suggestions à dire

En cas de panne d'inspiration :
Les classiques, pour les débutants
– A table, avec ironie ou non
« C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim. » Thérèse (Anémone) dans Le père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré.
– Après n’avoir pas compris
« I’ dit qu’i voit pas l’rapport. » Serge Karamazov (Alain Chabat) dans La cité de la peur d’Alain Berbérian.
– En cas d’approbation
« Ockie dockie. » Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) dans Le silence des agneaux de Jonathan Demme.
– Après une remarque déplacée, une insulte, devant le miroir, ou juste le temps de chercher une vraie réponse
« C’est à moi qu’tu parles ? » Vinz (Vincent Cassel) dans La haine de Mathieu Kassovitz ; avec un anglophone, « You talkin’ to me ? » Travis Bickle (Robert De Niro) dans Taxi Driver de Martin Scorsese.

Les contextuelles, pour ceux qui maîtrisent déjà un peu le sujet et qui sont au taquet
– En voiture et en tendant un gobelet
« Si tu vomis, vomis là-dedans. » Garth Algar (Dana Carvey) dans Wayne’s world de Penelope Spheeris.
– Au téléphone, quand vous êtes attendu(e)
« C’est à une demi-heure d’ici. J’y suis dans 10 minutes. » Winston Wolfe (Harvey Keitel) dans Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
– A peu près n’importe quand mais pas à n’importe qui
« Cap ou pas cap ? » Julien (Guillaume Canet) et Sophie (Marion Cotillard) dans Jeux d’enfants de Yann Samuell.
– En planque ou aux fourneaux
« Faut toujours bien laisser mijoter, on sait jamais ce qui peut se passer. » Jacques Mesrine (Vincent Cassel) dans L’ennemi public n°1 de Jean-François Richet.
– A un petit génie qui a de la suite dans les idées
« Sur un malentendu ça peut marcher. » Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) dans Les bronzés font du ski de Patrice Leconte.

Les balèzes, pour ceux qui sont toujours prêts à dégainer
– En cas de mauvaise humeur, ou d’humeur taquine voire farceuse
« J’vais te torturer rien qu’un peu. Pour la rigolade. » Mr Blonde (Michael Madsen) dans Reservoir Dogs de Quentin Tarantino.
– En cas de forte capacité d’adaptation
« Ah bon ? J’peux pas faire ça ? Ben à quoi ça m’sert d’être Edith Piaf alors ? » Edith Piaf (sans déc ?) (Marion Cotillard) dans La môme d’Olivier Dahan.
Un petit exemple parce que je sens que là, vous êtes perplexe(s)… Avec Mathieu, sur le trottoir roulant à la station Montparnasse :
« Eh, roule à droite loulou ! (oui ce surnom est ridicule mais je ne le réserve pas qu’à mon homme, je suis généreuse et j’aime mon semblable)
- Tu vas pas me doubler quand même ?
- Ah bon ? J’peux pas faire ça ? Ben à quoi ça m’sert d’avoir des grandes jambes alors ? »
Adaptations possibles : à quoi ça m’sert de mesurer 2m/d’avoir la tchatche/de faire de la boxe/d’être avocat/d’avoir un compte en Suisse/d’être balaise en histoire/de tenir un blog/d’avoir des collègues anciens mécanos/de bosser à l’hosto/de faire du golf/de t’avoir comme ami(e)/etc.
Soyez à la hauteur de vos ambitions !
Et merci à Mathieu, qui a de meilleurs souvenirs de Wayne’s World que moi…
Un petit ajout : parce que mon cousin est l'homme de la situation, il me fait "un cadeau de Noël avant l'heure", alors je le partage. Quelques répliques cultes en images, ici et . Ou comment se rappeler l'énorme Jim Carrey dans The Mask...

vendredi 19 décembre 2008

Je suis venue te dire...

... que je te souhaite un très heureux anniversaire (à ma soeur Cécile)
... que la tablette de chocolat a été postée hier vers 23h40 et que je compte sur vous pour me dire quand elle arrivera (aux Pignoufs du Chili, vainqueurs du concours)
... que je suis contente d'avoir fait ta connaissance et que j'espère te revoir bientôt, avec ou sans vin blanc (à Marie, compagne de kir-pêche)
... que j'attends ton avis quand tu auras fini ton livre et que je suis rentrée sur mes 2 jambes hier soir malgré la fin de la bouteille (à Guillaume, compagnon de main gauche)
... que tu débarques chez moi quand tu veux, et que tu peux apporter des chamallows, on les fera griller dans la cheminée (à Mathieu-les-yeux-bleus)
... que ça me fait plaisir de passer ce samedi soir avec toi et ta douce (à mon papa)
... que vous devriez lever la tête, vous verrez que le soleil brille, et j'espère que ça vous mettra de bonne humeur, comme moi (à vous les monopèdes)
Si vous avez quelque chose à dire et bien faites donc, si vous voulez je vous laisse la place (-:

mardi 16 décembre 2008

Episode Onzième : "Où Dieu s'exprime et où l'auteur hésite"

Vous n'êtes pas rond(e) comme une queue de pelle, c'est juste que parfois, le choix est difficile...
(Un petit clic sur l'image pour l'agrandir)

lundi 15 décembre 2008

Le Grand Détournement : and the winners are...

Et voilà, à force de lancer des sondages, de prôner les belles valeurs de la démocratie et de ne pas faire mon dictateur, ce qui pouvait arriver arriva : nous avons 2 vainqueurs pour le concours du Grand Détournement !
Enfin, plus précisément, 3 vainqueurs pour 2 participations : les Pignoufs et Cécile, arrivés ex-aequo à l'issue des votes, comme on dit.
Bravo aux autres participants, merci à vous et à ceux qui ont voté (-:
Il y a donc une tablette de chocolat qui va partir au Chili, et une autre qui va partir chez Cécile, c'est-à-dire chez moi puisque c'est ma soeur.
Mais le cadeau qui fait zizir c'est quand même la possibilité pour vous de proposer le prochain concours, quand vous voulez, et surtout si vous voulez ! Vous avez mon mail, mon téléphone, mon adresse, alors n'hésitez pas !!

samedi 13 décembre 2008

L'ascension de l'escalier par la face nord

La cour du Mûrier, aux Beaux-Arts de Paris, ce n'est pas que des statues qui nous montrent leurs fesses (même si on appelle aussi cette cour "l'allée des culs"...) ou qui jouent au Père Noël. C'est aussi de l'architecture.

Alors quand vous voyez cet escalier sorti non pas de nulle part, même si à première vue vous pourriez le penser, mais de la chapelle des Augustins le temps d'une exposition...

...vous papotez avec Monsieur Mathieu, qui surveille les lieux, et vous lui demandez gentiment si vous pouvez y grimper pour prendre une photo. Monsieur Mathieu étant ouvert d'esprit, il vous permet.
Ce qui donne, après une ascension un peu chaotique et mouvementée sur cet escalier vraiment peu stable, un point de vue inhabituel sur un lieu familier.

Voilà. Avec un peu de culot, de non-réflexion, un mec sympa et très peu de temps, vous prenez une photo que vous n'aurez pas l'occasion de refaire de sitôt.

mardi 9 décembre 2008

Part I : 11 suggestions pour vos oreilles

Le concept : balancer 11 trucs pour changer votre vie. Modestement. Sauf qu'en retour, n'hésitez pas à faire vos propres suggestions, voire à faire votre propre Eleven, comme Danny Ocean et maintenant, comme moi (-:


Parce qu'un peu de musique peut parfois faire la différence entre un moment "mouais" et un moment "wouah" :

– Pour un trajet en voiture un peu long mais pas trop, une petite heure quoi : Pink Martini, Hang on little tomato.
– Pour une soirée avec des amateurs de musique et de vin : Amy Winehouse, Back to Black. Non y’a pas de jeu de mots pourri, merci pour l’auteur.
– Pour papoter avec les copines : Amélie-les-Crayons, Et pourquoi les crayons ? Un CD avec une chanteuse brune un peu folle et qui s’appelle Amélie. Oh bah dis donc, ça tombe bien !
– Pour une soirée aux chandelles : Emilie Simon, Emilie Simon. Un album très bien. Un album très bien.
– Pour soi, pour être au calme, pour s’endormir doucement : Björk, Vespertine. Petit conseil : quel que soit le CD que vous lancez pour vous endormir, si comme moi vous sombrez au bout de 5 minutes, pensez à mettre le mode aléatoire sinon vous n’entendrez toujours que les 2 premières chansons.
– Pour deux, sous la couette : Tricky, Maxinquaye.
– Pour se donner la pêche dès poltron minet : Arctic Monkeys, Whatever people say I am, that’s what I’m not. Communément appelé « leur premier album »…
– Pour se venger de son voisin qui écoute du Johnny à donf : Marilyn Manson, Holy Wood. Fallait pas me chercher, gros naze.
– Pour frimer pendant un dîner : Björk & Trio Guomundar Ingolfssonar, Gling-Glo. « Aaah boooooooonnn ? Tu ne connais pas ce petit CD de jazz islandais ???? Rohhhhhhhhhhhhhhh… C’est tellement cuuuuuuuuuuuuuuulte pourtant ! »
– Pour boire un coup entre ami(e)s : Cake, Fashion Nugget. Un CD qu’il est bon à toute heure. Là ! Vous l’avez votre jeu de mots pourri…
– Pour chanter sous la douche : Nouvelle Vague, Bande à part. L’avantage, c’est que si vous chantez faux, vous massacrez des reprises : les versions originales restent intactes… Eh, pas bête hein !

Voilà. A votre tour. Your turn comme on dit à Vesoul. Enfin si vous avez des idées, moi je suis preneuse...

Et j'en remets une couche pour désigner le vainqueur du concours ; participations un peu plus bas ; urne un peu plus à droite. Merci pour les participants !

Un petit ajout après mise en ligne : tous ces disques viennent de ma discothèque sauf Hang on little tomato, disponible dans celle de mon père, alors on dit "merci papa pour la culture" !

samedi 6 décembre 2008

A Guise

Bien que le familistère Godin soit encore habité, l'entretien laisse à désirer. Mais finalement, avec sa peinture écaillée, cet escalier raconte une toute autre histoire.
Quoi qu'il en soit, la fenêtre est toujours une invitation à s'échapper, vers la lumière.

Et toujours, venez voter pour désigner le gagnant du concours (participations mises en ligne juste en-dessous, urne juste à droite) !!


mercredi 3 décembre 2008

Le grand détournement : prenez-en plein les mirettes

Et voilà, c'est déjà fini, encore une épopée qui se conclut. Et quelle épopée ! Merci aux 7 monopèdes qui ont eu le courage de s'atteler à la tâche de détourner un petit quelque chose du blog.

Quand je vois les résultats je me dis que j'ai bien fait de lancer ce concours, tiens ! Bravo à tous, vous m'avez bluffée, émue, fait rire, rappelé de bons souvenirs. Et ça, c'est très fort (-: Vous comprendrez donc pourquoi je publie tous ces petits bijoux, il est hors de question de les garder pour moi. Alors voilà, dans l'ordre de réception dans ma boîte aux lettres : Papa, Zouille, Nat, Mui-Mui, Tom pouce et les Pignoufs.
Pour agrandir les images, il faut cliquer dessus (je précise pour les novices...).

Prems : Alain, dit "papa", voyage au Danemark

Nota Bene : mon papounet a flashé sur la baie vitrée du musée Louisiana de Copenhague.

Deuz : Stéphane, dit "Zouille", revisite l'affiche du film "L'instinct de mort"


Troiz : Natacha, dite "Nat", évoque son papa

Aujourd'hui c'est la fête des pères.
Il y a des gens à l’autre bout du monde qui ne connaissent pas mon père.
Il y a des gens à l’autre bout de sa ville qui ne le connaissent plus.
Mon père est père depuis que je suis née,
Et un briguant dans la bouche de ma grand-mère.
Mon père a porté la moustache pour provoquer.
A eu les cheveux longs, pour s’évader.
N’a jamais joué au golf,
Regardait la télé, jusqu’à pas d’heure.
Mon père portait le jogging le plus kitch du monde,
Préférait les échecs aux jeux vidéo,
Et dans sa voiture, jurait comme un charretier.
Il n’inventait pas de mots mais quand à 15 ans, j’ai entendu de sa bouche : « tu vas pas me carotter »
J’ai cru mourir de rire
Mon père écoutait de la musique et m’a appris à l’apprécier,
Mon père était rock n’ roll,
Mon père était très Pink Floyd, Dire Straits
The Doors et Supertramp
The Stranglers, Eric Clapton,
Gainsbourg.
Mon père bricolait, cuisinait, en a fait ses métiers
Savait plein de choses, et me les a enseigné
Se couchait tard,
Se levait très tard.
Mon père, mon héros aimait faire la fête.
D’où le fait qu’il se couchait et levait tard.
Les vidéos et les photos me le rappellent
Il n’est plus là pour lire ces lignes,
Mais que tout le monde sache que mon père, mon héros,
Restera à jamais, l’homme le plus formidable de ma vie.
Nota Bene : Natacha est partie du texte Aujourd'hui c'est la fête des pères.

Quatrièmement : Mui-Mui, qui a pris ses crayons pour fouiller dans le blog

Nota Bene : un petit tour sur le blog de Mui-Mui, mais oui c'est possible !

Antépénultième monopède : Cécile, dite "Tom Pouce", défend sa cliente fictive contre Novembre

LA PAROLE EST A LA PARTIE CIVILE
Monsieur le Président, Madame Monsieur du Tribunal, de brèves observations dans l’intérêt de Mademoiselle C. partie civile dans la présente affaire.
Je ne reviendrai pas sur les faits que l’on reproche à Novembre. Je pense que l’instruction de l’affaire a clairement établi que le prévenu est coupable des faits objet de la prévention. Aussi, je ne m’attarderai que sur la responsabilité de Novembre dans les préjudices subis par Mademoiselle C.
En effet, ma cliente, lorsque Novembre se présente à sa porte, est systématiquement enrhumée, elle a froid et fait une légère déprime saisonnière. Cela entraîne des frais :
- consultation médicale : 22 € dont 15 € pris en charge par la CPAM
- mouchoirs en papier : 2,11€ le paquet de 15 étuis de 10 mouchoirs
Ainsi, Mademoiselle C. consulte au moins une fois son médecin généraliste (5 € restant à la charge de ma cliente) et utilise un étui de 10 mouchoirs par jour (il s’agit d’une fourchette basse).
Par ailleurs, Novembre occasionne un véritable mal-être chez ma cliente. Elle part de son domicile le matin : il fait noir. Elle y revient le soir : il fait toujours noir. Novembre se plaît ainsi à jouer des tours à Mademoiselle C., en lui laissant croire que le soleil ne se lève pas, qui ne font qu’accentuer le mal-être de ma cliente.
De plus, l’humidité et la fraîcheur, pour ne pas dire le froid, qui accompagnent Novembre obligent Mademoiselle C. à porter des vêtements chauds, encombrants et parfois un peu disgracieux. Ces vêtements donnent l’impression à Mademoiselle C. d’être plus ronde et de perdre sa part de féminité (un gros pull en laine ne mettant personne en valeur).
Ces faits causent donc un préjudice moral certain à Mademoiselle C. qu’il convient de réparer. C’est pour cette raison que je sollicite la condamnation de Novembre à verser la somme de 500 € à titre de dommages-intérêts.
Enfin, je rappellerai au Tribunal que Novembre est coutumier du fait puisque tous les ans, à la même époque, il recommence à nouveau les faits dont il est prévenu aujourd’hui.
En résumé, Monsieur le Président, Madame Monsieur du Tribunal, je vous demande de :
- recevoir Mademoiselle C. en sa constitution de partie civile
- déclarer Novembre responsable des préjudices subis par ma cliente
- le condamner à verser à Mademoiselle C. la somme de 7,22 € à titre de préjudice matériel
- le condamner à verser à Mademoiselle C. la somme de 500 € à titre de dommages-intérêts
- le condamner à verser à Mademoiselle C. la somme de 500 € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure pénale
- le condamner aux entiers dépens - ordonner l’exécution provisoire de la décision à intervenir.
Nota Bene : Cécile, en bonne avocate, répond au billet La parole est à la défense.

Last but not least : Gaëtan & Céline, dits "Les Pignoufs", mènent l'enquête pour savoir qui je suis

Nota Bene : "La belette" est l'un de mes surnoms... Les plus cinéphiles d'entre vous auront fait le rapprochement. Ici, le blog des Pignoufs au Chili.

Et voilà, Je vous avais prévenus, il y a tout plein d'émotions à la clef. Alors comment choisir ? Maintenant que vous avez tout sous la main, je vais vous demander de m'aider à désigner le vainqueur, parce que là, toute seule, c'est au-dessus de mes forces ! Alors n'hésitez pas à faire un petit clic sur le magnifique sondage qui trône à votre dextre, et n'oubliez pas que voter est un droit ET un devoir alors exprimez-vous !
Merci à tous et toutes, clôture des votes le 15 décembre à minuit (histoire d'avoir un petit cadeau de Noël supplémentaire en cas de victoire)...


lundi 1 décembre 2008

Bruno

Cette chemise a l'air incroyable. C'est celle de Bruno.
Bruno est papa d’une jolie Julie, est amoureux d’une jolie Sylvie, a monté sa boite il y a 20 ans.
Bruno est un homme sérieux, malgré les apparences...
Bruno a une sœur jumelle, fait du snowboard, n’hésite pas à demander à une étudiante en architecture des plans pour aménager son nouveau show-room ET sa maison. Bruno fait des travaux chez lui, attaque un mur porteur, passe 2 fois à travers le plafond, veut installer un escalier sans rampe, n’hésite pas à condamner sa porte d’entrée et à lui préférer les portes-fenêtres du salon. A un rire communicatif. C’est tout à fait le genre de personne avec qui on peut passer de l’isolation du toit à George Clooney en moins de 5 minutes.

Alors cette chemise est-elle vraiment incroyable ? Finalement, peut-être pas.

jeudi 27 novembre 2008

La parole est à la défense

En octobre, il y a encore quelques beaux jours.
En décembre, il y a les illuminations de Noël et les fêtes de fin d'année.
Entre les deux, il y a novembre.
Il ne fait plus beau, il commence à faire froid. Les feuilles sont tombées, le ciel est bas, souvent. Et il n'y a pas encore de la lumière à tous les coins de rue.
Novembre n'a pas de chance. Il n'a décidément pas grand-chose pour lui. Heureusement qu'une guerre a eu la bonne idée de se terminer le 11. Enfin, qui dit armistice...

Alors voilà, en exclusivité pour vous les monopèdes, j'essaye de sauver un peu novembre.
Avec un feu d'artifice.
Un peu de lumière et d'yeux écarquillés, histoire de dire qu'on aura vu quelque chose de joyeux pendant cet entre-deux qu'est le mois de novembre.

dimanche 23 novembre 2008

Episode Dixième : "Où nous apprenons que certains empereurs cachent bien leur jeu"

Moi j'dis, y'a des poses qui devraient pas exister, parce qu'elles prêtent quand même un peu à confusion... Enfin moi j'dis ça, j'dis rien, j'suis ni empereur ni peintre, à peine photographe, tout juste imaginative, alors bon... Je devais juste avoir l'esprit ailleurs qu'à la station Réaumur-Sébastopol quand j'ai vu ça...
Nota Bene parce qu'un peu de latin ça fait toujours du bien : cette photo est un détail de l'affiche pour l'exposition Bonaparte et l'Egypte qui a lieu à l'Institut du Monde Arabe (à la capitale).

mercredi 19 novembre 2008

Sors de ce corps, Autocad !!

Quand j'ai vu ce mégot accolé à cette fourchette je me suis dit : "Oula y'a un problème d'échelle". Après j'ai pensé : "Arrête un peu t'es pas en train de dessiner un plan ou de faire un photomontage".
Les déformations professionnelles, ça vous tombe dessus avant même d'être professionnel.
C'est peut-être une déformation estudiantine alors.

(NDLRDBCADM : Autocad est un logiciel de dessin très utilisé dans les écoles d'architecture et les fabriques de cassoulet. Ou pas.)

samedi 15 novembre 2008

Du bon usage du bidouillage

Ces derniers temps j’ai reçu quelques mails avec des photos de stars « avant/après ». Avant/après maquillage et/ou Photoshop. Après j’ai vu ce post chez Calirezo, qui a détourné avec beaucoup d’humour une photo d’elle-même, parce qu’elle le vaut bien. Et puis j’ai fait découvrir la fameuse pub Dove à mon papa.
Alors j’avoue, je me suis dit : « Eh mais moi aussi j’le vaux bien, j’suis pas une star mais j’ai quand même droit à mon avant/après ! Moi aussi j’ai Photoshop ! Moi aussi j’ai le droit de devenir un canon de beauté en quelques clics, de conquérir le monde, de faire chavirer le cœur des hommes du monde entier et de rendre jalouses toutes les femmes qui croisent ma route !! ». Oui parfois je m'enflamme pour trois fois rien.
Du coup je me suis fait une séance photo ambiance « Emmanuelle Béart pose dans Elle ». Sauf que je ne suis pas Emmanuelle Béart et que je n’ai pas de photographe avec un studio high tech. On fait avec les moyens du bord : la séance a duré 5 minutes. Maintenant, à mon tour de changer du tout au tout en quelques minutes.

Résultat des courses :

Plus forts que l’informatique : le jean et les chaussettes. En fait il suffit de s’habiller. C’est vraiment tout con finalement. Et c'est à la portée de tout le monde, alors go les monopèdes !! Vous aussi, vous êtes formidables, de véritables stars en devenir.
Si vous êtes Vincent Cassel ou Mathieu Amalric, je veux bien venir faire le même avant/après chez vous, avec mon petit appareil photo et mon grand sourire.
If you are Adrien Brody or Ewan Mc Gregor, learn French, read me, send me an e-mail and I’ll see what I can do for you...

mardi 11 novembre 2008

Vous reprendrez bien un peu de poireaux ?

Parfois quand je cuisine, je coupe, j'épluche...
... et quand j'ai fini, je me dis que vraiment...

... on devrait prendre plus souvent le temps de regarder ce qu'on a entre les mains.

Avant de tout recouvrir de béchamel et de mettre au four.

samedi 8 novembre 2008

Rions un peu avec l'OM

Quand on voit la taille du sac plastique que les vendeurs vous donnent quand vous achetez un porte-clefs, on comprend mieux le coup de la sardine qui bouche le port...

D'ailleurs je me demande ce qui se passe si vous achetez la totale maillot-short-chaussettes-chaussures. Je pense que vous repartez avec une remorque.

mardi 4 novembre 2008

"This man and I have some unfinished business" - Moi aussi j'peux avoir un unfinished business avec James Bond ?

Amis monopèdes, soyez imaginatifs, représentez-vous une balance. Pas un pèse-personne qui vous fait cauchemarder. Non. Une balance avec deux plateaux, type balance de la Justice, mais vous n’êtes pas obligés de vous bander les yeux sinon vous n’arriverez plus à lire ce formidable texte qui va égayer votre journée et vous permettre de briller dans les dîners mondains qui n’attendent que vous.
La balance. Vous y êtes ? Ockie dockie.
Alors imaginez dans un plateau des critiques peu élogieuses, une passion toute relative pour l’agent des Services Secrets de sa Majesté, et un ami qui vous dit : « ouais bof… c’est un James Bond avec ses phases improbables quoi…. ». Dans l’autre plateau, Daniel Craig, Mathieu Amalric, et une amie qui vous dit : « ben ouais mais ton pote c’est un garçon, il y va pour les cascades… nous on est des filles on y va pour les fesses de James ».
Comment hésiter après de tels arguments ? On se le demande ! Et on va dare-dare au cinoche.

D’accord, le scénario est un peu comme des bulles de champagne dans une coupe : léger. D’accord, la James Bond girl est un peu comme un bon agent double : vite oubliée. D’accord, les scènes d’action s’enchaînent un peu comme les muffins à la table royale de Babeth II : rapidement.
Certes. M’enfin quand même. Le déplacement vaut le coup.
"James, move your ass" : le même conseil, tiré du film. Pas très classe...
Pour le générique du début, très réussi, tout en sable, en Jack White, en ombres, en silhouettes.
Pour voir écrit en grand Daniel Craig as Ian Fleming’s James Bond, et se dire qu’aller voir le dernier 007, c’est un peu perpétuer une tradition de cinéma, faire quelque chose que les gens font depuis 1963.
Pour ses beaux yeux.
Pour en prendre plein la vue pendant 1h45 (surtout si vous allez exprès au balcon du Max Linder Panorama) et se rappeler que finalement, le cinéma, c’est aussi fait pour ça.
Pour une scène démente dans des échafaudages.
Because of the British accent, so chic.
Parce qu’un homme en costume est un homme qui a la classe.
Parce que Daniel Craig et Mathieu Amalric en smoking, mesdames et mesdemoiselles, c’est un duo qui ne se refuse pas.
Parce qu’Olga Kurylenko a de jolies jambes, messieurs, et est cap de traverser le désert pieds nus. Et ça doit pas être fastoche. Personnellement j’ai testé chez moi l’allée de cailloux, verdict : je ne suis pas apte à être une James Bond girl. Pourtant j’ai déjà changé une roue de bagnole en robe de soirée ! La vie est injuste… Mais je m’égare.
Parce qu’un français joue « le méchant de James Bond », ce fameux méchant qui a son expression pour le qualifier, comme s’il était universel, LE méchant dans toute sa méchanceté. Et pourtant il a tellement de charme, celui-là, qu’on l’accompagnerait volontiers assister à une représentation de La Tosca en Autriche.
Pour le générique de fin, la musique mythique.
Pour les fesses de James ? Allez, pour les fesses de James. Mais pour les cascades, aussi.

Alors faut-il aller voir Quantum of Solace ? Faut-il prendre le risque d’une déception pour les fesses beaux yeux de James Bond ? Où va le monde ? Qu’adviendra-t-il des castors de nos régions quand le niveau des océans aura grimpé de 48 mm ?
Pour les deux dernières questions, j’ai envie de vous dire : on s’en fout, c’est pas le propos.
Pour les deux premières, j’ai envie de vous dire : si vous aussi amis monopèdes vous avez une balance à films, voilà qui devrait la faire pencher d’un côté ou de l’autre.

vendredi 31 octobre 2008

Le bouleau, à l'ouest

C'est peut-être juste ça l'automne. Des couleurs dans les arbres, des nuages dans le ciel, de l'eau dans les gouttières.
Vu d'ici, finalement, l'automne n'est pas si morose. Tant que l'on peut regarder les arbres et écouter la pluie.

lundi 27 octobre 2008

Avez-vous déjà... fait une fondue savoyarde à 16 dans un F3 ?

Non ? En voilà une faute de goût ! Pour bien commencer, la bande son de votre lecture, à votre dextre.
Mise en place du contexte
Déjà, il vous faut :
1- Un chéri qui vit en colocation
2- Un colocataire qui joue dans un groupe, Fils de rien
3- Un groupe avec un accordéoniste-chanteur
4- Un accordéoniste-chanteur qui part de temps en temps à Grenoble
5- Un accordéoniste-chanteur qui part de temps en temps à Grenoble et qui rapporte du fromage à fondue pour 16.
Moi j’ai tout ça, j’ai pris de l’avance sur vous.
Mise en place du contexte, le retour
Comme vous êtes ultra équipé(e), vous vous proposez gentiment de rapporter 2 poëlons sur les 3 qui seront utilisés pour la soirée. Ceci incluant évidemment la petite marche à pieds pour aller prendre le bus, le trajet jusqu’à la gare, le voyage en train, celui en métro, puis rebelote la petite marche à pieds pour arriver à bon port, enfin. Le tout 2 fois. Chaque caquelon pesant environ 2,5 kg, auxquels s’ajoutent les encombrantes fourchettes, et tout ce que vous emportez d’habitude. Ultra équipé(e)… ultra sympa ouais ! Vous êtes décidément un copain/une copine formidable.

Mise en place du contexte, la vengeance
A 16 dans l’une des pièces d’un F3, forcément, vous passez votre samedi à ranger, rassembler toutes les assiettes et cuillères que vous trouvez, laver les verres à pied Ikea flambant neufs, déplacer des meubles, couper du pain, des carottes et des concombres (pour l’apéro… pas pour tremper dans le fromage voyons !), et faire des desserts. Le tiramisu du coloc, le gâteau banane-pépites de chocolat de la coloc (F3 = 3 pièces = 3 personnes, c’est facile à retenir), et votre crumble pommes-chocolat-cannelle. Oui tous les 3 vous avez décidé d’achever tout le monde à coups de sucre. Vous êtes décidément un(e) cuisinier(ère) impitoyable.


Mise en place du contexte, la contre-attaque
Si vous avez suivi, vous devez avoir compris qu’il faut donc remuer pendant un petit moment 3 caquelons pleins de fromage et de vin blanc. Du vin… Et là, après avoir bu votre apéro avec un verre de vin… rouge puis de vin… blanc, vous allez dans la cuisine relayer l’accordéoniste-chanteur. Une papénette dans chaque main (une cuillère en bois, pour les non briards) et hop, vous respirez les bonnes odeurs de fromage et les vapeurs de vin… blanc. Ceci dit vous ne restez pas seul(e) bien longtemps puisque le coloc-tiramisu vient vous aider, et en plus vous avez droit à un petit concert de guitare rien que pour vous deux, histoire de remuer en rythme. Oui mais l’appel de la musique est trop fort, et votre aide ne tarde pas à lâcher sa papénette pour… sa contrebasse, qu’il rapporte dans la cuisine, maintenant pleine comme un œuf. Et hop double concert rien que pour vous. Vous êtes toujours dans les bons plans. Finalement la tablée attaque la fondue. Et là qui tente de vous corrompre lâchement ? Le guitariste (que je ne nommerai pas) qui vient vous voir avec une bouteille de… vin rouge, en vous disant :
« Tu veux pas le goûter ? Franchement il est super bon j’l’ai piqué hier à une fête de fin de tournage, il est excellent.
Hum hum… Et là votre raison vous rappelle à l’ordre : MAIS C’EST DU VOL !! Ah non. On recommence. Et là votre raison vous rappelle à l’ordre : blanc sur rouge rien ne bouge, rouge sur blanc tout fout le camp. C’est de notoriété publique ça non ?
- Bah moi j’veux bien mais comme on dit… rouge sur blanc tout fout le camp !
- Ah oui…
- Ouais m’enfin s’il est si bon j’veux bien goûter ».
N’oubliez pas que vous dormez sur place et que donc ce n’est PAS DU TOUT le moment d’être raisonnable. Et puis vous vous rendez rapidement compte que ce dicton c’est portenawak. Vous êtes décidément un(e) aventurier(ère) cap de tout, même de défier la langue française.


Epilogue : ça va chier dans tes enceintes
Finalement, il n’y a aucun coma éthylique, juste une faille musicale car vous faîtes ce qu’aucun de vos proches n’a jamais fait, vous en êtes quasiment persuadé(e). Vous exhumez
le BERCY 97 LIVE DE SARDOU que le coloc avait soi-disant perdu (…) et oui, vous chantez La Maladie d’Amour en remuant des briquets fictifs et en mangeant du tiramisu. C’est bon la honte. Enfin vous avez la bonne idée de vite enchaîner. Pour faire la balance vous troquez donc Sardou contre les Béruriers Noirs. Et c’est là que le voisin vient frapper à la porte. Ou juste après les Clash. Tirez les conclusions que vous voulez… Heureusement 2 choses viennent sauver la soirée : votre lecteur MP3 branché sur l’ampli (un peu de Deee-lite, un peu de House of Pain, un petit Billie Jean et un petit You never can tell histoire de twister comme John Travolta et Uma Thurman) et du papier d’Arménie, juste pour éviter de se croire dans une fromagerie pendant 4 jours. Vous êtes décidément un(e) ami(e) fascinant(e).

Conclusion : une fondue à 16 peut rapidement ressembler à rien. Et le lendemain ? On cuve !! Mais non enfin… Et le lendemain ? On nettoie tout l’appartement, on range, on finit les desserts, et on va voir le dernier Ben Stiller au cinoche ! J’adore le week-end.

mercredi 22 octobre 2008

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde presque centenaire

Oui je sais, la citation du jour se fait désirer depuis un petit moment, mais elle revient pile poil dans l'actualité.
Une petite pensée pour une religieuse que j'aimais bien (non vous ne rêvez pas) même si elle n'était pas au chocolat. J'ai appris que Soeur Emmanuelle venait d'un autre pays, car comme l'a dit... comme qui l'a dit, d'ailleurs ? :
« Elle est belge comme Tintin et le commissaire Maigret. »
AH ! Fallait la faire cette comparaison hein !

samedi 18 octobre 2008

Je règle mon pas sur le pas de ma chienne

Depuis que je vous ai raconté ma Saint-Valentin 2008 vous n'êtes pas sans savoir que je suis une grande sportive. Ou plutôt une sportive grande.
...
Ce qui m'amène régulièrement à chausser mes baskets pour aller courir. Et parfois ma chienne pense que c'est la fête et qu'on va aller faire une petite promenade digestive, alors elle part avec moi.

Sauf qu'elle a beau avoir deux fois plus de pattes que moi, elle se fatigue aussi vite qu'elle vide sa gamelle le matin. Alors je suis bien obligée de la coacher et de faire du surplace pour qu'elle me ratrappe. Je suis persuadée que nous formons un super duo comique.
Quoi qu'il en soit elle plombe ma moyenne. Elle pratique l'hyperventilation comme personne. Au bout de 5 minutes elle n'en peut plus. Elle traine la patte. Mais le pire c'est qu'elle continue à m'accompagner.

Conclusion : de deux choses l'une. Soit elle est maso, soit elle n'a pas de mémoire et oublie qu'elle a déjà lutté pour me suivre. Dans tous les cas, courir avec Peanuts relève de l'expérience biologique.
Dans tous les cas, elle me fait bien rire...

lundi 13 octobre 2008

CONCOURS !! Le grand détournement

Comme j’ai toute foi en votre potentiel créatif, mes amis monopèdes, voilà de quoi vous amuser au travail, chez vous, pendant les réunions de famille, ou encore le dimanche au lieu de regarder Téléfoot ou Michel Drucker.
Mi casa es su casa, alors faites comme chez vous, chopez sur le blog une photo, un texte, un mot, un morceau de musique, et détournez-moi ça comme vous voulez. N’hésitez pas à fouiller, je rangerai après votre départ.
J’en entends déjà au fond de la salle qui crient à la conspiration : « Eh mais on n’a pas tous Photoshop !! ». Un peu d’imagination, on a tous plus ou moins Powerpoint et PaintShop, voire dans le meilleur des cas un stylo, un feutre, ou un crayon de couleur (et même 2 si vous êtes vraiment nanti).
Les règles sont simples : le point de départ de vôtre œuvre est donc sur le blog, tous les modes d’expression sont acceptés (dessin, photomontage, musique, film, texte, tarte aux pommes, etc.), le tout est envoyé par mail, par lettre, par Colissimo, par signaux de fumée, déclamé en public, chanté sous ma fenêtre, que sais-je. Et si vous me le demandez gentiment je peux vous envoyer les photos originales de la série « You talkin’ to me ?? ». C’est-à-dire sans les textes. Oui parce qu’en vrai les textes, ils n’existent pas ! C’est moi qui les rajoute… Bref.
Les meilleurs détournements seront évidemment publiés. Le grand gagnant remportera d’une part le droit de proposer le prochain concours s’il a la motivation pour y réfléchir, et d’autre part une photo dédicacée de Peanuts le labrador, ou une feuille de mon anthurium, ou une tablette de chocolat, au choix. Quand je dis qu'on sait recevoir ici !
Qui fera le jury, me direz-vous. Moi évidemment, c’est mon blog, j’fais c’que j’veux. Néanmoins si j’ai la fibre démocratique j’organiserai peut-être un vote.
Vous avez jusqu’au 30 novembre 14h28. Oui parce qu’après j’ai piscine alors je peux plus. A vos neurones !

En attendant j'observe...

dimanche 12 octobre 2008

Loup, y es-tu ?

Dans les hauteurs de la cathédrale de Laon, même les statues tournent la tête vers la lumière. Comme ce loup qui veille, surveille, écoute, épie, s'ennuie, se morfond. Attend. Mais quoi ?

mardi 7 octobre 2008

"Spiderman, Spiderman, does whatever the spider can" - Ouais ouais, à d'autres...

Dans le monde merveilleux de votre humble serviteur, tout peut devenir prétexte à soit une parenthèse cinématographique (...), soit une vanne (...!!), soit une envie de chocolat (...!!!!!). C'est ainsi que nous allons voir comment Peter Parker se fout de nous depuis des années.
Episode 1 : je me la raconte grave sur ma toile (alors que mon costume est au pressing et que donc je suis un petit peu à poil sur la terrasse).
Episode 2 : en fait je suis minuscule mais grâce aux effets spéciaux j'ai réussi à bluffer tout le monde et à dragouiller Mary Jane (d'ailleurs sans ça elle m'aurait marché dessus et j'aurais même pas eu le temps de tourner un court métrage).

Conclusion : nous devrions tous dire à Peter Parker d'arrêter de nous prendre pour des sucettes et d'arrêter de squatter la terrasse derrière chez moi, alors qu'il ne paie même pas de loyer et qu'il ne m'a jamais sauvée d'une attaque nucléaire ou d'une panne de PQ au moment crucial. Merci le rêve américain...

samedi 4 octobre 2008

Dr G. H.

Il est parti au Cambodge en août. Il m’a envoyé une carte postale, qui a mis un mois et demi à arriver. On suppose qu’elle est passée par le Brésil... Mais cette carte du bout du monde a fini par arriver, une belle image un peu rétro, en noir et blanc, avec de l'eau, des barques, un ponton, des vélos.
Mais l’important est au verso.
De ses deux mains Guillaume a choisi la gauche. Si un jour vous passez entre elles, ce sera peut-être mauvais signe, car ces mains sont celles d’un futur docteur. Un futur docteur gaucher, décidément voilà deux handicaps en matière d’écriture. Ceci dit, à bien y regarder, pas tant que ça. Car si la carte fait voyager dans l’espace, l’écriture de Guillaume fait voyager dans le temps.
Une carte postale est toujours la preuve que quelqu’un, quelque part, a pensé à vous. Mais quand elle est noircie par une telle écriture, c’est autre chose. Ces lettres pointues et penchées frôlent l’hommage au XIXème siècle. Et pour un docteur gaucher, elles frôlent même l’inconcevable.
J’ai choisi la même main que Guillaume, avec visiblement moins de réussite, du moins dans ce domaine. Même s’il m’a dit, devant ce constat d’échec qui me renvoie à mon poignet tordu et mon buvard, que toute lettre fait voyager, je reste persuadée qu’un tel bond dans le passé reste réservé à ses lecteurs.

mardi 30 septembre 2008

Aujourd'hui c'est le prochain jour de pluie

Il y a quelques temps l’on m’a dit quelque chose comme : "Mais tes chaussures elles sont toutes colorées ou quoi ?". J’ai réfléchi deux secondes et j’ai répondu quelque chose comme : "Ah oui t’as pas tort, c’est presque ça".
Alors j’ai pris une photo, avec une chaussure de chaque paire. Et j'ai complété ma réponse : "Le prochain jour de pluie, je la mettrai en ligne". Histoire de mettre un peu de couleur dans cette future journée.
Aujourd’hui c’est le prochain jour de pluie. C’est le moment de dégainer mes pinceaux pédestres. Pour mettre un peu de couleurs dans cette journée grisâtre.
Voilà donc dans quoi vous pouvez me croiser, enfin, à peu de chausses près, puisque je n’ai pas pu faire autrement que de mettre un chausson. Histoire de voir un peu la vie en rose et en rubans de satin.

samedi 27 septembre 2008

Episode Neuvième : "Du bon usage du téléphone dans l'Antiquité Grecque"

Une petite pensée pour les monopèdes adeptes du Louvre, qui ne manqueront pas d'avoir une pensée émue pour ce blog quand ils se promèneront entre toutes ces paires de fesses. Car oui, le Louvre, quand on y repense, c'est assez sexy comme endroit (sauf les statues de Jules César et les légumes d'Arcimboldo. Encore que.).

lundi 22 septembre 2008

Avez-vous déjà... joué les mécanos pendant un mariage ?

Non ? Pourtant c’est super-tendance. Enfin ça c’est moi qui le dis.
Tout avait pourtant bien commencé, le soleil était là, les mariés aussi, vous de même, et à l’heure. Une cérémonie et une séance photos plus tard, vous voilà en route pour la salle des fêtes « où qu’i sont les p’tits fours on a faim, où qu’il est le champagne on a soif ». Vous arrivez à vous garer correctement le long d’un trottoir, pas trop loin du buffet histoire de ne pas vous perdre en ressortant après avoir mangé, bu, dansé, et bu. Et dansé. Bref. Petit repérage des lieux, de votre place à table, du porte-manteau, et vous êtes prêt(e) à passer à l’action. A savoir : choper un verre de kir cassis. Mais évidemment c’est sans compter sur la bienveillance de… d’ailleurs vous ne le connaissez même pas ce monsieur, en fait vous ne connaissez presque personne car vous êtes là en tant qu’ami(e) des mariés, la meilleure situation, celle où l’on n’a de compte à rendre à personne et où l'on peut mettre le souk en toute impunité. Donc ce monsieur vient vous voir avec un beau sourire que vous lui rendez, car même sans avoir eu le temps de finir votre kir, vous avez toujours un sourire prêt à être dégainé :
« C’est à vous la Twingo grise ?
- Oui pourquoi ? Il est un peu naze votre plan drague là... (Ah non ça vous vous abstenez de le rajouter histoire de ne pas pourrir l'ambiance)
- Parce que le pneu avant droit est lacéré, vous devriez le changer ».
Ah. Oooooooooooh. Effectivement vous ne l’aviez pas vu, sinon vous l’auriez changé aussitôt, plutôt que de prendre le risque soit de faire le trajet du retour avec un pneu proche du trépas, soit de devoir changer la roue à 4h du matin, avec tout ce qui fait le charme des mariages qui se terminent : la nuit, la fatigue, les invités bourrés qui essayent de vous aider en pissant sur la serrure alors que « non le problème c’est pas la serrure, il gèle pas là enfin !!! ». Alors ni une ni deux vous prenez vos clefs, et c’est parti, avec votre homme qui aura l’élégance de ne pas vous dire « C’est ta voiture, t'as qu'à y aller... J’te garde des petits-fours ? ».
Petit rappel du contexte vestimentaire : votre homme porte un élégant costume dans les tons beiges, qui parfait le blond de ses cheveux, ainsi qu’une chemise chocolat noir du Brésil 80-85% de cacao, et une cravate aux mêmes nuances que le costume, tandis que vous-même portez une robe marron foncé avec de légers motifs colorés (gentiment prêtée par votre sœur mais qui passe pour une autre robe quand c’est vous qui la portez car votre sœur a beau être plus vieille que vous, elle n’en est pas moins plus petite… vous suivez ?), des chaussures noires qui rappellent le splendide brun de votre chevelure, magnifiée par un borsalino légèrement rétro mais so chic. Et finalement vous êtes un couple de winners (il faut bien le dire) parfaitement assortis, bref le doublon gagnant qui fait des efforts quand il le faut et qui sait se tirer de n’importe quel mauvais pas. Un blond, une brune, un costard, une robe, un doublon, de l’action… Ca ne vous rappelle rien ? Mais si allez, un petit effort… Bon je vais vous aider.

Ceux qui nous connaissent savent bien que je n’exagère pas DU TOUT et que TOUTES MES ROBES SONT FENDUES PAREIL. Si si, même pour prendre le métro et faire les courses.

Quoi qu’il en soit vous n’avez peur de rien et commencez par reculer un peu la voiture pour la mettre devant un bateau, parce qu’évidemment, vous étiez garé(e) le long d’un trottoir certes, mais pile poil du côté de la roue à changer. Un début de déboulonnage, une mise en place du cric et là forcément que se passe-t-il ? Le monsieur qui vit dans la cour dont vous bouchez dorénavant l’entrée veut rentrer chez lui. Et là, c’est le moment pour vous de dégainer à nouveau votre sourire, aidé(e) par votre amie Virginie qui ne manque pas de vous encourager tandis que Romaric fait de même avec votre mécano d’un soir. Le riverain conciliant gare sa voiture un peu plus loin, mais évidemment, il habite une cour COMMUNE, donc comme de bien entendu, un deuxième riverain pointe le bout du pare-choc. Re-sourire, re-excuses, remontage de la roue et zou. Vous avez les mains suffisamment noires pour passer 15 minutes aux toilettes en revenant dans la salle, alors c’est bon, vous arrêtez les frais et confiez la remise en place de la voiture à Romaric qui, lui, a les mains propres.

Conclusion : changer une roue en tenue de soirée, c’est possible. On a la classe ou on l’a pas. Mais le plus fort, c’est de le faire sans tâcher son costume et sans filer ses collants. Je sens que vous êtes épaté(e), et pourtant j’ai envie de vous dire : « bah oui mon ami monopède, avec mon homme, c’est pas parce qu’on prend le métro qu’on se retrouve comme deux poules qui viennent de trouver un couteau quand on doit changer une roue de voiture ». Alors maintenant, à votre tour de briller en société, par exemple en remplaçant le DJ au pied levé alors que vous êtes expert-comptable ou boulanger.

jeudi 18 septembre 2008

Le méchoui à 40 : et pour finir...

... une pétanque, évidemment.
On était peut-être tous bourrés légèrement joyeux, mais comme vous pouvez le constater, cette partie s'est faite avec style, élégance et distinction. Enfin, c'est la version officielle... Parce qu'en vrai, à 3 équipes de 6, et quelques cadavres derrière nous, forcément, on a bien ri.

Une vraie aventure ce méchoui. Si quelqu'un tente une choucroute à 120 personnes, suivie d'une partie de rami géante, je suis prête à lui laisser ma place pour qu'il nous raconte tout ça...

mardi 16 septembre 2008

Résultats du concours "l'espadrille est l'amie de mes CD"

Tout d’abord merci à tous ceux qui ont pris leur calculette, leur double décimètre, leur(s) neurone(s) ou simplement leur pif pour m’envoyer des propositions (toutes décentes, rassurez-vous) : Stéphane, Julia, Sylvian & Cécile, Papa, Céline & Gaëtan, Emilie, Romain, Guillaume, Morgane et Zully. Enfin sachez tout de même que personne n’a trouvé la mesure exacte… ni même le CD qui tournait. J’ai eu comme réponse la plus proche « un petit Blur, au hasard ». On n’était pas loin puisque voilà la réponse en image :

Gorillaz est un projet parallèle de Damon Albarn, le chanteur de Blur. C’était pourtant facile !
Passons aux choses sérieuses : le podium. Une pensée pour les architectes qui squattent quand même les 3ème et 2ème places, bravo Zully (1170 mm) et Emilie (1130 mm, longtemps en tête). Et maintenant on se lève et on applaudit bien fort l’homme de sciences qui chope la première place avec un honorable 1120 mm, il était difficile de faire plus près ! La preuve :


Alors bien joué Guillaume, tu remportes (un pin’s parlant Jean-Pierre Pernault) un café-thermos servi dans une tasse en inox et avec chocolat, la grande classe, je sais je sais, on sait recevoir ici !
Pour terminer, une mention spéciale à Morgane, qui remporte haut la main le prix de la réponse la plus originale :


Et euh Romain... 1m56... Je sais que ton sujet de diplôme c'est une tour, m'enfin faut pas exagérer quand même.... On verra ça dans quelques années !

En tout cas bravo à tous et ne croyez pas Céline et Gaëtan quand ils vous disent que j'écoute "Les Démons de Minuit"... Merci d'avance.

samedi 13 septembre 2008

Qu’auriez-vous vu, entendu et dit si vous aviez été à ma place le 10 septembre ?

Je vous arrête TOUT DE SUITE, la réponse n’est pas « Amélie sous la douche » ou « Amélie mange du chocolat ». Un peu de sérieux tout de même.

Au réveil, des yeux clairs, un visage familier dont vous auriez d’abord senti les lèvres avant de voir la peau.
- Bonjour… il est 6h53…
- Merci…
La classe dès le matin, c’est d’arriver à dire « merci » à la personne qui vous réveille à 6h53
Au petit-déjeuner, des yeux foncés, d’abord petits, mais qui se sont ouverts à mesure que la journée passée se racontait et que la tasse de café se vidait (« Pour bien commencer / Ma petite journée / Et me réveiller / Moi j’ai pris un café… »).
- Je te laisse finir ta page !
- … Merci, c’est bon. Je te suis, tu connais mieux le quartier que moi. Ou comment choisir de s'arrêter dans un café en fonction de son nom, « Les Funambules »
Au cinéma, deux femmes dans la salle. Sur l’écran, des hommes, des adultes, des gamins, italiens. Une langue que vous ne comprenez pas, du béton, une piscine gonflable, un scooter, des coursives. La mer. Du sang. Une strip-teaseuse. Des armes.
- Vous avez votre billet mademoiselle ?
- Euh… Damned que vos poches sont profondes !! Sourire un peu gêné quand même car vous non plus vous n'aimez pas passer pour un jeune délinquant qui ne paie pas sa place Oui… Voilà !
Dans le métro, des gens, des pantalons, des jupes, des robes, des shorts. Des chaussures. Toutes tristes. Heureusement, les vôtres sont jaunes.
- Prenez ma place monsieur.
- Oh je descends dans deux stations.
- Moi aussi. Mais c’est pas grave. Comme Bruce Willis, vous auriez sauvé le monde avec style et panache, les cheveux en plus
Dans le couloir en arrivant à la maison, ma sœur dans des vêtements d’été, légers.
- Tu veux un thé ? Ou un café ?
- Hum… Rapide retour à la discussion du petit-déjeuner, réponse avec un sourire qu’elle a peut-être entendu Plutôt un thé…
Sur la terrasse, au soleil, la chienne se laissant peigner docilement. Elle a des oreilles de velours.
- Eh oh ! T’en profite pas pour me lécher les bras !
- Humpf. Onomatopée hyper-réaliste qui vous plonge de suite dans la situation, à tel point que vous pensez avoir Zola au bout de la souris, alors que non, ce n’est que moi, voyons ! Vous me flattez, arrêtez… je vais rougir
Et finalement mon père, regardant son courrier avec force intérêt : de la publicité.
- Tiens ! Mercedes qui m’écrit ! Mais non voyons, pas la voisine… Vous croyez qu’on va acheter une Mercedes les filles ?
- Ah ? C’est à nous de décider ? Finalement c’était une blague. J’avais oublié que mon père n’est pas un homme comme les autres puisqu’il plaisante avec les grosses bagnoles

Et vous, le 10 septembre dernier, vous avez vu qui ? Vous avez entendu quoi ? La prochaine fois que vous prenez le métro, êtes bloqués dans les bouchons, marchez dans la rue ou simplement passez le pas de votre porte, pensez-y. On devrait être attentifs plus souvent. On raterait moins de jolies choses.

mardi 9 septembre 2008

Le méchoui à 40 : quatrièmement...

... à table, évidemment.

Plein de tables, des tables pour 40 personnes, pour les plats, pour les dessertes, des tables longues et peu larges. Des tables en bois, en plusieurs bois, teintes ou pas, mais qui ont vraiment l'air d'avoir vu bien plus de choses que moi. J'en suis sûre.

Suite et fin prochainement, où nous verrons quoi faire après toute cette agitation.

vendredi 5 septembre 2008

Le méchoui à 40 : troisièmement...

... l'aile ou la cuisse. Ah non, c'est de l'agnelle. On recommence.
... la côte ou le gigot ? C'est mieux.
Les armes des crimes, encore tièdes :

Comme d'habitude, c'était le Colonel Moutarde, dans la cuisine, avec le poignard.

La suite bientôt, où nous passerons du sanguin au végétal.

lundi 1 septembre 2008

Le méchoui à 40 : deuxièmement...

... c'est cuit.
Petit flash back : avant d'en arriver à ce résultat alléchant, il a bien fallu abattre les agnelles, les dépeusser, les vider, et refermer.
Vous avez beau savoir manier le couteau, il faut bien avoir des doigts de fée, juste après.

Attention il reste un petit bout là...

Prochainement, les couteaux, parlons-en...

mercredi 27 août 2008

Le méchoui à 40 : premièrement...

Avec votre permission les monopèdes, et pour quelques temps, je vous emmène dans un monde merveilleux, celui du "méchoui-pour-40-et-alors-quel-est-le-problème-il-suffit-d'être-organisés-en-plus-aujourd'hui-il-fait-beau-on-a-trop-de-chance-allez-zou-c'est-parti".
Comme il faut bien commencer par quelque chose, commençons par rendre à César ce qui appartient aux logisticiens de cette journée : avouez que rien que le petit moteur, vous êtes sciés.

Alors voilà. le méchoui à 40 : premièrement...
...

... prévoir 5h de cuisson. Et, comme l'hôte de ces bois, arriver pile pour l'apéro !!! Après 2h de route avec un brie bien fait dans la voiture, tout de même. On peut dire que ça compense cette technique d'escroc non ?

La suite bientôt, où vous verrez tout ça de plus près.

vendredi 22 août 2008

Avez-vous déjà... fait vos courses un vendredi après-midi en août ? - Attention ça va saigner

Non ? Pourtant ça vaut le détour...
Comme vous êtes en vacances, que votre papa travaille, que votre sœur n’est pas encore rentrée, et que vous êtes bien aimable ma bonne dame, vous vous proposez gentiment d’aller faire les courses. Vous vous armez d’une liste longue comme le bras (il est temps de rappeler que vous culminez à 1740 mm, donc à vous d’imaginer la longueur du bras), d’une collection de cabas à la mesure de vos ambitions et d’un jeton pour le charriot et hop ! C’est parti, ça fait un moment que vous n’avez pas rempli le frigo alors vous y allez avec le sourire, toutes proportions gardées, cela va sans dire.
Rassurez-vous nous allons gentiment laisser de côté le classique « alors qu’est-ce que j’ai mis sur ma liste, qu’est-ce que j’ai oublié, qu’est-ce que j’ai pas encore pris, vous avez la carte de fidélité ? », pour nous concentrer (j’insiste pour que vous ayez bien conscience que la bonne compréhension de ce texte requiert une disponibilité intellectuelle totale) sur l’essentiel d’un après-midi au Leclerc de Meaux : que peut-il se passer de passionnant pendant que vous faites vos courses ?

En été dans les supermarchés, il y a plein de jeunes. Vous en savez quelque chose puisque vous avez vous-même œuvré/sévi au rayon fruits et légumes, ce qui vous permet de vous revoir en train de faire chuter une vingtaine de cageots d’abricots à 6h30 le samedi matin. Tout ça pour dire que le poissonnier du moment pourrait être votre petit frère, et qu’en le (vou)voyant vous vous dîtes : « Eh pépère pourquoi tu m’appelles madame alors qu’on pourrait être potes ?? ».
« Et avec ceci ?
- Ce sera tout, merci.
- Voilà madame, bonne journée.
- Merci, de même (sous-entendu : « Et si tu veux faire autre chose que me servir des filets de carrelet toute ta vie, pense à bosser au lieu de sortir avec tes potes ! Délinquant va !! ») ».

Le vendredi dans les supermarchés, il y a peu de clients. Mais c’est le jour de remplissage des rayons à fond la caisse. Ce qui a le don de créer des bouchons au rayon fromages, à croire que tout le monde a décidé d’acheter du calendos en même temps. Peu importe, vous n’êtes pas là pour perdre du temps alors vous effectuez une translation dans le rayon yaourts, et 4 Danettes au café plus loin (oui quand vous faites les courses, vous faites aussi la loi et dîtes stop aux Danettes à la pistache de votre père, tellement fluo que ça fait Tchernobyl dans le frigo), direction le dentifrice. Le rayon dentifrice, il fait 5 m de long. Sur 4 niveaux. Ce qui vous laisse perplexe, à chaque fois. Surtout quand vous réalisez que pendant que vous vous dîtes : « Ah nan je prends pas du Email Diamant sinon je vais ressembler à Arielle Dombasle », vous êtes en plein devant le coin du Fixodent. C’est un peu tôt non ? Un peu de concentration, que diable ! Vous n’êtes pas là pour jouer dans un film d’anticipation, mais pour choisir du dentifrice qui au final sera un truc tout basique que n’importe qui aurait chopé dans l’instant. Mais vous ne faites rien comme tout le monde, alors il vous aura fallu 5 minutes. Dans ces moments-là, rappelez-vous : le ridicule ne tue pas. Et ne colle pas aux dents. Contrairement au Fixodent, comme son nom l’indique.

Quoi qu’il en soit, dans les supermarchés, il y a un passage obligé. Le rayon chocolat. La caisse. Et là, vous aurez beau faire mine de réfléchir avant de choisir la votre (avec votre numéro porte bonheur, à la tête de la caissière, en gonflant le ventre pour faire croire que vous êtes enceinte et gruger vilement tous les honnêtes gens), vous avez de grandes chances d’avoir un code-barres qui ne marche pas, un client dont la carte bancaire est refusée, une caissière vive comme un chamallow, que sais-je. Finalement vous choisissez un tapis roulant qui s'avèrera particulièrement performant, et go, vous déballez tout votre charriot, 1 semaine de courses pour 3, autant dire qu’il y a de quoi faire. Et quand vous vous retournez, que voyez-vous ? Un monsieur avec 2 pauvres cannettes, une bouteille et une boîte de chocolats. Une boîte de chocolats ? Bon allez, vous êtes magnanime et formidable, ne l’oubliez pas.
« Vous voulez passer monsieur ?
- Oh merci c’est vraiment gentil. »
Ouais je sais… Vous êtes trop bons les monopèdes ! Mais attention. Trop bon, trop con. Parce que derrière le gentil monsieur, qui d’ailleurs maintenant est devant (vous suivez ?) il y a une jeune fille avec les bras aussi peu chargés. Ah ouais ? T’as vu ce que t’as dans ton panier ? Des croquettes pour chat et du fromage à tartiflette ?? Même pas du reblochon ?? Et t’as un chat ? Dégage poulette on fait pas partie du même monde.

Enfin l’essentiel c’est que pour une fois vous n’avez pas choisi LE steack qui n’a pas de prix, et que vous n’avez pas oublié de prendre le programme télé de la semaine. Et qui c’est en couverture ? Hum ? La canne la plus rapide du petit écran, les yeux les plus prometteurs d’Hollywood (vous aussi vous pouvez vous vanter de pouvoir admirer les mêmes quand votre homme est en face de vous ?), des vannes qui mériteraient la construction d’un autel… Allez Greg, monte dans le caddie on va faire un tour dans la Twingo… Hum ça fait pas trop rêver ça. Et ce qui fait encore moins rêver, c’est qu’en rangeant tout votre attirail alimentaire, vous vous blessez et perdez 3-4 litres de sang entre un melon et de la crème Nivéa. Docteur House vite un pronostic !!! Sauvez-moi !!! Emmenez-moi loin de ce supermarché triste et mal famé (Cf. la jeune fille/nana/pouf/radasse ?? avec ses croquettes à tartiflette et son fromage pour chats) !!!


Conclusion : Entre Madame Michu qui laisse son caddie au milieu de l’allée, le couple qui flâne dans le rayon lessive et détergents (si si je l’ai vu), le poissonnier pré-pubère et la blessure de guerre qui malheureusement ne vous aura pas empêché(e) de régler la note, faire ses courses le vendredi, ça ne vaut le coup qui si vous ramenez Docteur House à la maison. « Oui oui Greg, j’arrive ! »