Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


jeudi 31 décembre 2009

Monopède, raconte-nous une histoire

Il y a un peu plus de 6 mois, j'avais publié un article dont vous étiez les auteurs, mes chers monopèdes de fin d'année. Mais si, rappelez-vous cette belle aventure, vous m'aviez envoyé des phrases un peu fofolles, émouvantes, drôles, pathétiques, gênantes, bref des phrases marquantes que j'avais ensuite publiées.

Cette petite expérience ayant suscité un engouement sans précédent et un enthousiasme débordant, remettons ça, histoire de bien finir 2009 et bien entamer 2010 (-:


Le principe est le même, vous vous transformez en Père Castor (mais sans les dents) pour nous raconter une belle histoire, et dès que j'ai reçu 10 trésors de rhétorique, de syntaxe et de vocabulaire, avec éventuellement un petit commentaire pour expliquer le contexte, zou je les mets en ligne. Un petit rappel de mon mail, au cas où je ne serais pas déjà enregistrée dans vos contacts "mes bloggeurs formidables préférés" : gressieramelie@gmail.com

En attendant, je vous souhaite une bonne dernière journée en 2009, un bon réveillon et un bon début d'année 2010, l'année de... à vous de voir.

jeudi 24 décembre 2009

Quand j'étais petite...

Il y a peu, Saint-Luc évoquait le divorce, sujet pas franchement réjouissant, et pour, peut-être, apporter une note de légèreté, je lui ai raconté ce qu'était pour moi le divorce. J'entends "pour moi", "pour moi quand j'étais petite". Et j'avais conclu en écrivant qu'à cette histoire s'ajoutaient celles des bananes, de la boîte aux lettres et du mouchoir.

Sans donner plus d'explications. Ce que je me suis engagée à faire ici. Ce que je fais aujourd'hui car ce soir c'est le moment de réveillonner, de retomber en enfance en attendant minuit pour ouvrir ses cadeaux.

C'est donc parti pour vous donner l'occasion de vous payer un peu ma tronche, et aussi, j'espère, de vous rappeler ce que vous croyiez quand vous étiez gosses...

1- Le divorce Je comprenais bien que le divorce c'était la rupture d'un mariage, que ce n'était donc pas quelque chose de bien sympathique. Par contre, je croyais que quelqu'un qui divorçait "disait vorcé" ("il a dit vorcé"), du coup je ne pigeais pas pourquoi ça prenait autant de temps de dire vorcer, parce que ça se dit en 2 secondes et ensuite c'est plié.

2- Les bananes (ou "le divorce", 2ème édition) Dans les années 80-90 passait une pub à la télé, une pub pour promouvoir la banane. Le slogan était, vous vous en souvenez peut-être amis monopèdes, "mangez la banane par les 2 bouts". Et bien un jour, adolescente donc bien après que cette pub a cessé de passer à la téloche, j'ai eu une révélation : pendant toutes ces années je croyais que le slogan était "mangez la banane parlez debout". Ce qui ne voulait rien dire. Ce qui m'a valu une bonne barre de rire avec ma sœur quand j'ai enfin compris...


3- La boîte aux lettres Je pensais que quand on mettait une lettre dans la grosse boîte jaune La Poste, boîte juchée sur un poteau métallique, la lettre passait dans ce fameux poteau et arrivait directement chez le facteur. J'ai compris le sens de la plaque "Horaires des levées" quand j'ai vu, dans un film, une factrice ouvrir la boîte et prendre le courrier.


4- Le mouchoir Je comprenais bien l'expression "faire un noeud à son mouchoir" mais je n'arrivais pas à piger comment cela pouvait nous faire nous rappeler quoi que ce soit. Je m'étais donc forgé une explication on ne peut plus rationnelle : il fallait, évidemment, mettre sa pensée dans le mouchoir, faire le noeud, et le lendemain, en défaisant le noeud, la pensée s'envolait et ainsi, se montrant, nous rafraîchissait la mémoire.

Voilà ! Et arrêtez de vous moquer parce que je suis sûre que vous aussi vous en avez de belles à raconter...


En tout cas je vous souhaite un beau Noël, avec plein d'embrassades et de sourires, mais sans trop d'huîtres (ça bouge encore) ni d'escargots (c'est moche et c'est gras).
Profitez bien de tout, les monopèdes !

lundi 21 décembre 2009

La question du lundi

Je suis d'humeur "Tiens si on testait les connaissances cinématographiques des monopèdes en ce début de semaine hivernal".
Hier soir nous avons regardé un DVD avec Mathieu. Quel était-il ?
Nan ok c'est trop difficile, même pour vous.
En regardant ce film, Sweeney Todd, je me suis dit "mais punaise on fait une fixation ou quoi ?!".
En effet, les 3 derniers DVD que nous avons regardés sont, dans l'ordre : Delicatessen, Bad Taste, et donc Sweeney Todd.
A votre avis,, la fixation, elle tient à quoi ?

jeudi 17 décembre 2009

Les monstres dans la neige

Aujourd'hui à Paris, comme dans bien des villes, il a neigé. Sauf qu'ici, il est assez rare que la neige tienne. En général, si elle réussit à tomber, elle disparaît sitôt le sol touché.
Mais en ce moment il doit faire plus froid que les autres fois.
Alors la ville change. Les bonnets sont de sortie, les enfants font des batailles de boules de neige, les piétons avancent avec mille précautions, les usagers du métro tapent leur manteau une fois arrivés en souterrain pour en faire tomber les flocons, qui de toute façon ne résisteront pas bien longtemps.
Mais malgré tout, ces monstres au coin de la rue, qui attendront le lendemain pour faire place nette, me rappellent que la routine est toujours là, qu'elle tiendra plus longtemps que la neige, et que faut arrêter les conneries avec les photos parce que là, mes mains vont tomber de mes bras.
Une pensée pour mon papa, avec qui nous avons évoqué les photographies de Paris sous la neige un peu plus tôt, ce matin.

dimanche 13 décembre 2009

Avez-vous déjà... pris un goûter avec un ami vraiment ponctuel, sauf quand... ?

Non ? Pourtant, et pour une fois, ça aurait pu.
Vous connaissez Jonathan depuis presque 10 ans, et après avoir pas mal voyagé il a fini par se fixer à Paris ce qui vous facilite bien les choses lorsque vous décidez de vous voir.
La dernière fois, c'était à cette occasion-là, souvenez-vous, les fumigènes dans les yeux, tout ça. Rappelez-vous, ce soir-là, au moment de régler, ce grand seigneur avait voulu vous inviter, mais l'addition étant inférieure à 15 euros, la carte bancaire n'était pas acceptée.
Ce qui avait fait que VOUS aviez fini par payer en liquide. Ce qui vous avait valu un "la prochaine fois, on va au Loir et c'est moi qui t'invite".
C'était donc le programme de cette fin d'après-midi. Rendez-vous à 16h30 au métro Saint-Paul, pour faire découvrir à ce grand gourmand l'une des tartes au citron meringuées les plus réputées de la capitale, celle du Loir dans la Théière, avec ses 15 cm de haut, oui amis monopèdes, vous lisez bien.
Lorsque vous avez rendez-vous avec Jonathan, sa réputation le précède, et les 5 minutes de retard que vous accusez au compteur vous font un peu culpabiliser en arrivant au manège à la sortie du métro. Sauf qu'il n'est pas là. A 16h40 non plus. A 16h45 toujours pas. Là, il y a quelque chose qui cloche. Avec n'importe qui d'autre vous auriez attendu en imaginant un retard finalement pas si étonnant, mais avec lui, vous savez qu'il a dû se passer quelque chose. Vous dégainez donc votre arme des temps modernes, la sulfateuse à "Ben t'es où ?", la machine de guerre qui fonctionne même en souterrain, votre téléphone portable.
"Allô Jonathan ? Ben t'es où ?
- Ah merde merde merde, purée !! (voix paniquée de votre ami qui n'en finit pas de se confondre en excuses, ce qui vous fait malgré tout plaisir, il faut bien l'avouer)
- T'es chez toi ?
- Ouais chui désolé j'ai oublié merde merde purée chui trop nul en plus chui un peu loin t'es arrivée toi ?
- Ben oui !
- T'es avec ton copain ?
- Nan.
- Bon... Chui désolé... C'est la première fois que ça m'arrive ! Y'a de quoi faire du shopping autour de toi ? Tu me laisses le temps d'arriver ? (il faut dire que ça pince et qu'il culpabilise un peu de me laisser dans le froid)
- Oui t'inquiète pas.
- Bon ok j'me dépêche je cours chui là dans 25 minutes."
Vous raccrochez, vous disant qu'évidemment, si Jonathan est en retard c'est qu'il a oublié.
Vous partez donc trainer dans le quartier et là vous basculez dans la 4ème dimension quand moins de 20 minutes plus tard, il est déjà sorti du métro (et vous cherche, comble de la situation). "C'est à une demi-heure d'ici. J'y suis dans 10 minutes". En fait, votre ami c'est Harvey Keitel dans Pulp Fiction.
MAIS le plus beau reste à venir.
Car Jonathan finit donc par arriver :
"Mais comment t'as fait pour arriver aussi vite ?!
- Ben c'est pas loin... J'ai sauté dans mes fringues et chui parti.
- ?!
- Ben oui parce qu'évidemment j'étais pas habillé.
- Je te remercie d'avoir pris le temps de le faire...
- Oui quand même.
- Et t'étais en train de faire quoi ?
- Je regardais un film, enfin il venait de se finir quand t'as appelé.
- Et c'était quoi comme film ?
Et la réponse formidable de Mônsieur Jonathan qui a oublié de rejoindre sa vieille cops Amélie pour un goûter dans un café :
- Amélie Poulain.
- Amélie Poulain ? Nan mais tu rigoles ou quoi ? Et t'as pas fait le rapprochement ?
- Quel rapprochement ?
- Ben entre Amélie Poulain et Amélie moi !
- Ahhhhhhhhhhhhh !!! Purée mais nan !!!!!!!!!!! J'dois être à moitié con en fait !"
Conclusion : organiser un goûter avec Monsieur Ponctualité c'est bien, sauf quand il vous oublie malgré sa passion pour le cinéma.
Mais le pire c'est que vous avez eu un signe que quelque chose clocherait : dans la nuit de vendredi à samedi, vous avez rêvé qu'en arrivant au Loir, vous découvriez avec horreur que la meringue avait disparu de la tarte au citron...

dimanche 6 décembre 2009

Alors ça, c'est fait

Vendredi dernier c'était le lancement du Téléthon, et pour une fois, ça n'a pas eu le temps de me saoûler puisque finalement, je n'en ai "entendu" parler que sur lemonde.fr, avec la polémique lancée par Pierre Bergé.
Et bizarrement, comme je le faisais remarquer hier soir à Mickaël, Mathieu et Jean-Philippe, alors que nous attendions patiemment de sortir le Mont d'Or du four, "ben cette année y'a personne qui m'a sauté dessus dans la rue pour me vendre un porte-clefs. Le seul truc qu'on a vu ce matin avec Mathieu, en courses, c'est un filet de patates sur lequel 1,50 euros étaient reversés au Téléthon. ... Bon finalement on en a pris un autre parce que c'était des patates roses et c'est meilleur".
Alors vous me direz : "C'est pas cool de ne pas avoir donné !".
Et je vous répondrai : "Eh oh ça va hein, j'ai donné ! Vendredi j'ai bossé sur des logements handicapables et je vous assure que c'est pas fastoche parce que les salles de bain ça devient des salles de bal et qu'à l'arrivée c'est assez compliqué de respecter toutes les règles que l'on doit appliquer. Chacun sa croix, et pis en plus des porte-clefs j'en ai déjà."
Alors oui, peut-être est-ce de mauvais goût, peut-être ne peut-on pas rire avec ça, mais comme l'a dit justement Desprogres : "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui".
Et pour d'excellentes raisons qui me ramènent à ma prime jeunesse, je m'autorise de facto à rire de tout.
Et je ne vois pas pourquoi je donnerais plus au Téléthon qu'au SDF que je croise tous les matins rue de Rennes.
Et quand je donne mon sang personne ne se dit "ouah quelle générosité !".
Et ma carte de donneur de moelle osseuse est bien planquée au fond de mon larfeuille.
Et puis mettre au premier plan sur scène des petits myopathes en fauteuil, n'est-ce pas plus choquant que de ne pas acheter un filet de patates ?
Et vous amis monopèdes, vous avez fait quelque chose ?

jeudi 3 décembre 2009

Les rêveries du promeneur pas si solitaire

Toujours à la Fondation Cartier, dans ce fameux couloir tagué.
J'ai aimé photographier ce visiteur qui a l'air seul, mais en fait...
(n'oubliez pas que forcément, dans ce couloir, il y a au moins moi)

dimanche 29 novembre 2009

Né dans la rue, ou dans le couloir des toilettes, on ne sait plus bien

Un peu d'écriture, un ensemble de calligraphies plutôt inattendues, dans l'un des couloirs de la Fondation Cartier lors de l'exposition "Né dans la rue".
J'aimerais juste savoir si ce couloir tagué par des artistes et par le public sera nettoyé à la fin de l'exposition...
En parlant d'écriture, j'en profite pour adresser une pensée à Saint-Luc, qui a bien reçu son super cadeau pour avoir remporté le dernier concours : le roman L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon, que je suis en train de lire et que j'ai décidément très bien fait de choisir comme récompense...

mardi 24 novembre 2009

GO Johnny GO

Dans TOUT PILE 1 mois on réveillonne, on fait la fête avec sa famille, on attend fièvreusement le Père Noël en mangeant tout un tas de bonnes choses, on offre des cadeaux à ceux qu'on aime et aussi à ceux à qui on est obligé d'offrir quelque chose sinon on passe pour des ingrats, on s'assomme à coups de boules de Noël et de champagne, on se dit "Roh ben c'est dommage y'a pas de neige cette année !", "Mais euh sinon... la pelle à tarte qui chante Joyeux Anniversaire on peut l'échanger ?", "C'est qui le captain de soirée là ? Nan parce que je reprendrai bien un peu de Sauternes", on se fait des bisous et on est tout heureux de partout MAIS avant tout ce bonheur qui se profile il faut affronter "le mois qui précède", le fameux "oh purée Noël c'est dans un mois faut que je fasse mes cadeeeeeeeeaaaaaaaaaauuuuuuuxxxxxxxxx !!!!!!!!!".
Alors après cette phrase la plus longue de l'histoire de la blogosphère, je vous le demande : ceusses qui ont commencé à faire leurs achats de Noël, comptez-vous !

"1 !" Ouais moi j'ai déjà commencé et je n'en suis pas peu fière (-:

samedi 21 novembre 2009

Toutes mes confuses mais croyez-moi, j'en ai chié, pour parler vulgairement

" 'tain mais t'étais où ? "
Ouais ouais je sais je vous ai un peu abandonnés amis monopèdes, mais ce n'est pas pour autant que je n'ai rien fait cette semaine.En effet...
Mercredi j'ai bu un verre avec un ami de longue date (putain 10 ans), un 18h30 - 20h30 qui s'est fort bien passé jusqu'à ce que nous sortions du bar pour rentrer chacun chez soi. Sortir d'un bar à 20h30 c'est bien, sortir d'un bar à 20h30 un mercredi d'Algérie-Egypte pile à la fin du match, c'est mal. Parce que tout s'est enchaîné : on sort ; je me dirige vers le métro ; je traverse un groupe de fervents supporters algériens ; je me prends de la poussière de fumigènes dans l'oeil gauche ; j'arrive au métro ; je me dirige vers le photomaton de la station pour constater les dégâts dans le miroir sauf qu'il n'y en a plus, de miroir, dans les photomatons modernes ; sur le quai je demande à une jeune fille (maquillée) si elle peut me prêter un miroir, ce qu'elle fait ; je ne vois rien ; je pleure ; le métro arrive ; je monte et m'assois ; je pleure toujours ; une femme assise en face me tend pudiquement un mouchoir ; 5-6 stations plus loin je descends pour prendre ma correspondance (en pleurant) ; à Châtelet, 8 minutes d'attente contre les 2 habituelles car il y a des manifestations à Barbès (le quartier maghrében de Paris), une station un peu plus haut sur la même ligne de métro ; j'arrive enfin chez moi au bout de 45 bonnes minutes ; Mathieu n'a pas eu mes messages sur son répondeur donc la bouffe n'est pas faite.
...
(Une pensée et une tarte au citron meringuée pour toi Jonathan)
Jeudi je me suis pris violemment un coin de meuble de rangement judicieusement fixé au-dessus de mon bureau, tout ça à cause du chien de mon patron, un labrador mâle de 4 ans et 50 kilo qui en 5 minutes de temps a réussi à mettre un beau boxon dans l'agence. Levée rapidement pour le rattraper, coin du meuble sur le front, bilan : peau éraflée, petit creux puis grosse bosse, urticaire, et comme m'a dit Xavier : "J'ai entendu le bruit que ça a fait, et c'était moche".
...
(Une pensée et une caresse pour toi Rocky)
Mais j'ai survécu à cette semaine intense, j'espère que pour vous elle aura été moins douloureuse...

samedi 14 novembre 2009

Daddy, Daddy cool - Déjà fini !!

Alors je dis BRAVO à Saint-Luc qui a DEJA trouvé le tableau qui a fait l'objet du dernier concours-éclair... J'avoue que j'aurais bien aimé que ça dure un peu plus longtemps (et je ne pensais pas que l'oeuvre serait découverte si vite), histoire de recevoir des propositions fofolles comme "C'est un Andy Warhol dans sa période bleue" ou encore "Ah ben ça me rappelle un canevas fait par ma grand-mère", ou bien "Tu nous saoûles avec tes trucs d'intello, mets-y du Pif Gadget et tout le monde sera content".

Au lieu de ça, ce lointain bloggeur a donc découvert la Dame à l'Hermine, que voici :


C'est le moment d'en apprendre un peu sur cette oeuvre, pendant qu'on est debout amis monopèdes. Ce petit tableau de 54x39 cm a donc été peint sur du bois de noyer en 1488-1490.

Une petite peinture sur du bois, ça ne vous rappelle rien ni personne ? La Joconde, non ? C'est normal, c'est le même auteur, Léonard de Vinci (bravo Papa, au passage) ! Sauf que la Dame à l'Hermine n'est pas visible au Louvre, mais au musée Czartoryski, à Cracovie.

J'avais choisi cette oeuvre car je trouve De Vinci fascinant, sans doute parce qu'il était gaucher (...), et malgré la qualité incroyable de ses peintures, il en a fait très peu. La Joconde ayant tendance à éluder les autres, c'était aussi l'occasion de vous rappeler que d'autres femmes sont nées sous son pinceau.

Pour en revenir à nos moutons, bravo donc à Saint-Luc qui avait tout de même un petit avantage pour ce concours lancé par mon papa, puisque l'histoire de l'art c'est un peu son élément... Mais tu n'en as pas moins brillé et donc si tu as l'inspiration et la foi tu pourras ainsi proposer une formidable idée de concours pour la prochaine fois. D'ici là, j'ai toute confiance en moi pour trouver un MAGNIFIQUE LOT pour honorer notre grand vainqueur !!

Bon week-end les monopèdes et merci pour votre particpiation (si toutefois vous avez eu le temps de proposer quoi que ce soit...) !

vendredi 13 novembre 2009

Daddy, Daddy cool - morceau 5

Je réfléchis toujours au cadeau que recevra le vainqueur... J'ai oublié de préciser qu'il aura évidemment le droit de proposer le sujet du prochain concours, mais vous l'aviez peut-être deviné !

jeudi 12 novembre 2009

Daddy, Daddy cool - morceau 4

Et hop on ne faiblit pas, avec une petite indication : ce tableau date de la fin du XVème siècle.

On avance on avance...

Et pendant que j'y suis, une petite pensée pour Guillaume et Marie grâce à qui j'ai pu agrandir hier ma collection de chapeaux, avec un bel exemplaire péruvien en feutrine rose orné d'un petit lama en laine monté sur une épingle à nourrice dorée (-:

"Encore un ?! Ah ben heureusement que t'es partie de la maison !" Papa je t'ai entendu...

mercredi 11 novembre 2009

Daddy, Daddy cool - morceaux 2 & 3

Quel bond IMMENSE puisque je vouis dévoile deux morceaux d'un coup d'un seul, et oui ma bonne dame, deux pour le prix d'un car hier c'était vache maigre. Je fais d'une pierre deux coups, comme le veut la fameuse contrepèterie (...) :


Profitez bien de ce jour férié, et bon courage si vous travaillez !

Un autre jour férié, par ici.

lundi 9 novembre 2009

Daddy, Daddy cool

Le dernier concours mis en ligne, lorsque j'étais en Indonésie (rappelez-vous, vous êtiez bien contents d'avoir des nouvelles des palmiers), a été remporté par mon papa.

Il avait donc la possibilité de proposer le prochain concours, ce qu'il a fait dans un commentaire de l'article ici-même : "Un tableau connu mais pas trop ! Un morceau par jour sur le blog. Un artiste et un titre à trouver".

Merci papa et c'est parti, voici le premier morceau qui va TOUT DE SUITE vous mettre sur la piste :

Et qui dit concours dit cadeau. Le premier à trouver le titre du tableau et le nom de l'artiste aura le droit de m'inviter à boire un café dans un petit troquet bien chauffé (-:

Comment ça "c'est naze" ? Certes, mais comme je ne sais pas encore ce que sera le super cadeau, je tente de gagner du temps... Vous aurez la surprise !
Bonne chance les monopèdes, et que le moins boiteux gagne (?) !

jeudi 5 novembre 2009

Taguée, damned !

Dans le billet que voici, Saint-Luc m'a gentiment et élégamment taguée, et comme j'ai promis que je répondrai...
Pour les non-anglicistes, "awesome" signifie "super", "effarant", "stupéfiant"... Bref c'est tout moi, il faudrait d'ailleurs rajouter "modeste". Ah !

Alors voilà, maintenant je dois écrire 7 choses que vous, amis monopèdes, ne savez pas sur moi. Par contre pour ce qui est de faire suivre cette récompense à 7 bloggers, je suis désolée navrée Saint-Luc, mais ça va tourner dans le même cercle que toi alors je passe.

Pour les révélations, c'est parti mon kiki, go Johnny go !!

1- Ma montre tourne à l'envers.
Et le grand intérêt est que le remontoir est à gauche, ce qui me facilite bien les choses.

2- Seuls 2 films m'ont fait pleurer à ce jour.
J'ai nommé Se souvenir des belles choses et Deux jours à tuer. Dans le même genre : j'attends toujours le film qui me fera vraiment peur (et pourtant, des films, j'en ai vu !).

3- Je suis fière de porter des chapeaux depuis que j'ai appris que ma mère en mettait aussi.
Avant j'étais juste contente d'avoir une collection originale et utile.

4- J'ai les oreilles 6 fois percées.
3 de chaque côté.

5- J'écris souvent de droite à gauche.
Comme ça ma main ne se transforme pas en tampon (c'est pénible et ça vous salit une feuille en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "où est mon buvard ?") et ça dissuade les curieux de lire par-dessus mon épaule.

6- Du collège au lycée j'ai beaucoup joué aux jeux vidéo.
Jusqu'à 8-10h par jour pendant les vacances.

7- Je me suis faite tatouer le jour de la sortie française de la PSP.
Je m'en rappelle parce que le soir, mon père et moi étions rentrés chacun avec un compte en banque un peu allégé...

Et voilà le travail, c'était vraiment très intéressant donc MERCI SAINT-LUC !!
J'espère que ces réponses te vont et si ce n'est pas le cas, j'ai envie de te dire "ben tant pis mon p'tit bonhomme c'est comme ça et pas autrement !" (-:



lundi 2 novembre 2009

Avez-vous déjà... revu une amie d'enfance 15 ans après ?

Non ? Et ben ça m'étonne pas, tiens !
D'ailleurs c'était tellement intense (mais court, un week-end), que quelques lignes suffisent pour parler de cette aventure.
Après 15 années de correspondance, de papier, de timbres, d'enveloppes, de photos envoyées, de ratures, d'écriture familière dans la boîte aux lettres, de coups de fil de temps en temps, ça y est, c'est décidé, vous prenez le train pour aller la revoir, Aurélie.
Et à la gare c'est magique, c'est comme dans un film, elle est là dans le hall principal, elle vous attend, vous reconnaît, vous embrasse et... et... embraye la conversation comme si vous vous étiez quittées la semaine précédente.
C'est ça qui est formidable. Et ce n'est que le dimanche matin, après un petit Massacre à la tronçonneuse "parce que c'est Halloween" et une nuit dans la chambre de son fiston en week-end chez son père, en ouvrant la boîte à chaussures renfermant des photos du cross annuel et du carnaval de vos 9 ans, que vous vous dîtes que pour de vrai, vous ne vous étiez pas vues depuis 15 ans.
Mais l'épisode marrant de l'affaire, vous le vivez chez ses parents, non contents de vous revoir (ce qui est réciproque) et de vous inviter à déjeuner. Bien que restée seulement 4 ans dans votre patelin, la petite famille se rappelle bon nombre d'habitants du village, et demande de leurs nouvelles. Sauf que là, la conversation tourne rapidement au scénario de Stephen King, ou au roman de Zola : M. Machin, alcoolique, a chopé la gangrène, s'est fait amputé du pied et est décédé quelques années après et depuis sa femme est en dépression ; Mme Truc élève toujours sa fille handicapée ; M. Chose a fait une rupture d'anévrisme à 43 ans ; Bidule est toujours attardé mais a trouvé un boulot dans une supérette ; l'ancien maire ? Ah ben il est mort aussi tiens ; et puis la fille Schtroumpf elle a raté son suicide en sautant du 1er étage du coup elle est ren fauteuil roulant. VOILA !!! Nan mais revenez, ne partez pas... vous êtes chez vous je vous rappelle !!
Conclusion : les retrouvailles qui se passent à merveille ça n'arrive pas que dans les films, les amitiés qui durent malgré les années, pareil, et ça fait racheter du papier à lettres le lundi midi.
PS : J'espère avoir satisfait votre curiosité, Chouf et Galoune (-:

vendredi 30 octobre 2009

Mieux que Patriiiiiiiiiiiiiiiiick, on s'était dit rendez-vous dans 15 ans

Si vous suivez un peu ce blog, amis monopèdes (et je n'en doute pas), vous savez déjà que 2009 c'est mon année : 25 ans, diplôme avec mention, grand voyage au bout du monde, 1er vrai boulot, installation chez mon homme, je crois même que si je me penchais sur l'épineux problème des ouvertures faciles qui ne fonctionnent jamais, je trouverais une solution.
Au lieu de ça, demain je pars en week-end, un week-end qui me confortera encore dans l'idée que "et ouais 2009 c'est pour ma poire, c'est mon année, alors j'en profite jusqu'au bout parce qu'avec la barraque que j'ai ce serait bête de m'arrêter là".
Demain donc c'est le grand jour, celui où je vais retrouver Aurélie au bout du quai de Saint-Pierre-des-Corps, Aurélie que je n'ai pas vue depuis juin 1994, Aurélie qui a la même écriture depuis toujours.
Je ne sais pas ce qui m'attend mais peu importe. J'imagine qu'elle se dit la même chose.
Enfin tout ça pour vous prévenir que je serai aux abonnés absents, et que la modération est désactivée, si vous voulez venir causer dans le coin, vous pouvez.
Bon week-end à vous les monopèdes !

lundi 26 octobre 2009

Episode Dix-Huitième : "Où l'auteur fait portenawak et assume"


Cette photo a été prise lors de l'anniversaire de Christine, Sandrine et Lucille hier dimanche, alors j'en profite pour leur refaire des bisous et dire à la maîtresse de maison que décidément c'est tout de même bien mieux quand on essaye les fringues qu'on nous offre dès qu'on les reçoit (-:

Une pensée aussi pour ma tante Madeleine qui m'a dit que parfois j'écrivais des trucs pas bien, voire vulgaires, et que ça ne plaisait pas à son mari mon oncle Jacques... Alors je sens bien que vous aussi amis monopèdes vous êtes perplexes, alors tata si tu veux t'exprimer C'EST LE MOMENT !

Et pour finir, sur une idée de papa (oui décidément vous rencontrez toute ma famille), je vais me pencher sur le prochain concours, qui devrait voir le jour incessamment sous peu, comme on dit.

En vous remerciant !
Et la bonne journée.

mardi 20 octobre 2009

Part VIII : 11 suggestions pour me trouver


Pour fêter dignement les 10 000 visiteurs au compteur, voyons un peu comment vous, amis monopèdes, avez fait pour arriver ici en passant par un moteur de recherche...

Ces 11 clés de recherche m'ont bien fait marrer (orthographe d'origine):

1 - le gratin de choux fleur (excellent choix)
2 - urticaire aux mains
(je compatis)
3 - Simon prenez la place du mort (mais non, pas le coffre !)
4 - qui chante le fric c’est chic
(y'a pas la réponse dans le blog, désolée)
5 - questionnaire sur la vache 6ème année primaire
(un volontaire pour tenter l'explication ?)
6 - que faire avec un diplôme d’architecte
(tourneur-fraiseur ou tenir un blog)
7 - princesse leila star wars (trop de lettres, trop de lettres...)
8 - rue dangereuse
(on vous aura prévenus)
9 - art sublime carton
(comme quoi tout arrive)
10 - charpante noir et blanc (ah nan je ne prends pas les fautes, merci pour l'auteur)
11 - tuer un platane (de quel droit ?! Je m'insurge !!)


Que d'imagination, je suis fière de vous !

vendredi 16 octobre 2009

Le carton

J'ai visité le musée du tsunami, à Banda Aceh, le 1er août dernier.
Le musée a ouvert le 04 août.
Ergo : toujours en chantier, des ouvriers allaient ça et là, des outils étaient éparpillés.
Et un carton attendait.

lundi 12 octobre 2009

J'dis ça j'dis rien

Dorénavant je vis et travaille à Paris, et j'ai l'énooooooooooooooooorme avantage d'avoir 35 minutes de marche seulement pour aller bosser (ou pour revenir chez moi, vous l'aurez compris, que vous êtes malins amis monopèdes).

Avant de me lancer dans l'aventure du "Eh mais ce serait trop bien si je rentrais à pinces, ça doit pas être bien long j'suis sûre que c'est faisable", ni une ni deux (ni plus) je regarde l'itinéraire sur un site Internet bien connu.
Et là, on me propose ça :

Sauf que dans la vraie vie, c'est pas comme ça que ça devrait être. L'interface, elle devrait ressembler à ça :


Petit zoom fort à propos

Parce que je suis persuadée que les 35 minutes "à pieds", elles varient selon les souliers que l'on chausse le matin (n'est-ce pas).

Alors je propose le concept suivant : chacun crée son compte sur ce site, rentre le contenu de son placard à chaussures, et ROULE MA POULE t'as trop la classe à Dallas avec ton itinéraire personnalisé. Et le top du top, ce serait des conseils du style "Demain il gèle alors pensez aux semelles en crêpe" ou "Attention votre itinéraire contient une partie pavée, donc évitez les talons hauts, sous peine de vous tordre les chevilles telle la touriste japonaise moyenne et malavisée à Saint-Germain-des-Prés".

Et pendant que j'y suis je lance un appel aux vainqueurs des deux derniers concours, à savoir Gaëtan & Céline, et mon papa : l'un de vous est motivé pour proposer le prochain concours, ou bien c'est moi qui m'y colle ?



mercredi 7 octobre 2009

Cap-même-pas-peur-j'y-vais-j'suis-à-bloc

Ce n'est pas parce que je suis dorénavant une jeune fille active (depuis lundi dernier, ce qui est un début) qu'il faut arrêter les conneries (-:
Alors je prends un peu d'avance mais j'm'en fiche, c'est bientôt Noël et tout le tralala, donc j'annonce d'ores et déjà THE CHALLENGE pour 2010 : vendre l'une de mes photos !
C'est ici que ça se passe, pour les monopèdes curieux dans votre genre. Pour le moment, une douzaine d'images est en ligne, mais la galerie va s'étoffer (et pas s'étouffer, merci pour l'auteur) pour devenir un espace virtuel merveilleux, ma galerie des glaces à moi, le panthéon des photos que j'ai commises, l'eldorado du kougelhopf et du poireau.
2009 aura été mon année : diplôme, 25 ans, voyage au bout du monde, boulot, emménagement chez mon homme, début des préparatifs du mariage de ma soeur, retrouvailles avec Aurélie (oui c'est à venir mais j'y crois).
Alors quid de 2010 ?
Affaire à suivre !
Et vous, vous avez déjà prévu un défi à relever ?

dimanche 4 octobre 2009

Le septième hasardeux rapprochement :

1- "Faut y aller à Dijon hein, c'est une ville sympa avec des belles églises et des maisons à colombages vraiment étonnantes... Et puis le centre ville il est vraiment chouette."

2- "Ouais alors bizarrement y'a des perspectives un peu louches, quand tu regardes l'église bien droite là, ben le reste il paraît un peu... pas stable. Non ?"
3- "Du coup quand on va à Dijon, on se dit qu'ils ont peut-être copié sur un autre truc un peu plus connu..."
Malheureusement je ne suis pas encore (sait-on jamais) allée à Pise donc vous pourrez trouver cette photo ici et apprendre 2-3 trucs au passage...
Et demain, premier jour de boulot !


mardi 29 septembre 2009

Beaunes toujours


Les deux pointes de bois - les lits des malades.
Le percement dans l'épais mur - la surveillance.
La statuette - la religion.
La couleur - le soin apporté au décor.
La lumière - ?
La lumière, quand elle est divine, vient d'en haut à gauche, non ?
Alors quoi ?

jeudi 24 septembre 2009

Episode Dix-Septième : "Sainte Gamelle, ora pro nobis"


Si un jour vous êtes à Beaunes et que vous aussi vous vous faites tartir, allez donc visiter les hospices et vous aussi, vous aurez l'heur de voir cette collec de cuivres qui donne envie de faire tout plein de confiottes.

lundi 21 septembre 2009

Quatrième boulette : gros lapsus pour petit homme

Entendu lors de son discours à l'hôpital Paul Brousse de Villejuif, le 18 septembre dernier, ou comment notre président se plantouille et allie médecine et religion sans le faire exprès mais sans le remarquer non plus.
A propos de l'hôpital, donc, nous apprenions alors qu'il a réalisé « sa 2 500ème greffe de la foi ».
Ouch... ça doit faire mal ça non ?

vendredi 18 septembre 2009

Avez-vous déjà... quitté l’Indonésie avec un visa périmé ?

Non ?
Ben moi je l’ai fait et franchement, j’aurais peut-être dû m’abstenir…

Parce que voilà, rendons tout de même à César ce qui appartient aux Architectes de l’Urgence : l’illogisme veut qu’ils fassent faire des stages de deux mois. Sauf qu’un visa est valable 60 jours. Et qu’un mois d’été fait 30 ou 31 jours. Ergo : ça foire.

Vous partez donc tout content avec votre billet retour Jakarta-Paris en poche, départ le 31 août. Mais comme vous êtes arrivés sur le territoire le 2 juillet, vous avez beau compter et recompter, vous vous apercevez rapidement que DAMNED !! votre visa expire le 30 août et que donc non, le compte n'est pas bon.
Vous voilà donc embarqué(e) dans une folle aventure de « ah ah ah j’vous ai bien eu les poulets j’me suis barrée à temps mais je vais revenir et vous pourrez pas m’envoyer en tôle ! ».
Vous vous envolez donc d’Indonésie le 30 août pour aller à Kuala Lumpur, où vous passez la nuit dans un hôtel AVEC DOUCHE CHAUDE ET WC AVEC CHASSE D’EAU ce qui vous fait chaud au cœur et au corps comme dirait Voulzy.
Et le lendemain… retour en Indonésie ! Et oui n’oubliez pas que vous avez un billet Jakarta-Paris qui vous attend.
C’était vraiment beau la Malaisie, vous reviendrez, c’est sûr.

En arrivant à Jakarta, vous savez donc que vous êtes là en clandestin, MAIS vous savez aussi qu’il faut passer l’immigration avant de récupérer votre valoche. Et là, c’est le drame (le premier d’une longue série de deux).
Parce que vous atterrissez à 17h, que vous repartez à 22h30 pour Paris, qu’après moultes explications et négociations en anglais et en indonésien, vous apprenez que non, vous n’échapperez pas au visa. Vous restez 5h dans l’aéroport, vous n’en sortez pas, mais vous devez payer un visa d’une semaine. Combien ? 10 dollars. Oui mais en roupies (vous n’avez pas de dollars car n’oubliez pas que vous avez passé 2 mois dans le pays et que vous n'avez jamais mis les pieds aux Etats-Unis bien que ce ne soit pas l'envie qui manque) ? 110 000. OH LALA ! Et combien vous reste-t-il ?! 125 000 !! Vous avez trop la classe à Dallas et c’est limite le cœur léger et le sourire aux lèvres que vous payez votre visa.

Récupération de la valise, enregistrement pour Paris. Et là, c’est le second drame. Ah bon ? Faut payer la taxe d’aéroport ? C’est pas inclus dans le billet ça ? Alors qu’à l’aller vous n’avez rien payé ? Bon. Ah… 150 000 roupies, quand même… Et on peut payer par carte ? Non ? En liquide ? Et vous ne me donnez ma carte d’embarquement qu’en échange des biftons ?
Bon……………
Vous n’avez donc pas le choix et vous dirigez dare-dare vers le permier distributeur que vous voyez, et qui refuse de prendre votre carte bancaire. Un moment de panique plus tard, vous en trouvez un autre, demandez la somme due sauf que là encore, le distributeur peu enclin à la coopération vous demande de saisir un montant plus petit. BEN OUI MAIS NON ! Avec un montant plus petit, vous laissez un bras ou une jambe sur le comptoir, c'est ça ? Finalement, un second moment de panique plus loin, vous comprenez que le distributeur ne donne que des billets de 100 000. Vous prenez donc 200 000 et allez payer la vilaine hôtesse d’accueil qui vous donne votre carte d’embarquement avec un beau sourire. Que vous lui rendez, bien sûr, petite conne.
Conclusion : il vous reste un beau billet de 50 000, que vous allez instamment claquer dans un grand chocolat chaud avec crème au Starbucks du coin. C’est bon la honte. Nan en fait vous n’avez pas honte, et vous vous dîtes que décidément, la carte bancaire est une belle invention, et le chocolat chaud aussi.

samedi 12 septembre 2009

Ma page d'accueil Internet parle pour moi


En arrivant en Indonésie, j'ai adapté ma page d'accueil Internet. Et quand je la regarde aujourd'hui (je n'y ai pas touché), je me dis que cette simple image en dit bien long...

Vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir si vos yeux sont fatigués.

lundi 7 septembre 2009

Comment j'ai tué 3 platanes en 30 secondes

Mon téléphone portable, qui fonctionnait très bien depuis près de 5 ans, n'a pas aimé mon séjour en Indonésie puisque le bouton marche/arrêt, en caoutchouc, s'est littéralement effrité sous les effets combinés de la chaleur, de l'humidité et peut-être même du café non filtré et du trop plein de piments, mais là rien n'est certain.
Du coup, un téléphone qui ne s'allume pas, comme qui dirait, ça sert à rien.
J'en ai donc changé.
J'en ai commandé un nouveau sur le net, en quelques secondes, et je suis allée le chercher vendredi.
C'était par ailleurs la première fois que je conduisais depuis 2 mois donc : "Attention ma grande, n'oublie pas qu'ici on roule à droite et qu'on s'arrête aux feux".

J'ai donc récupéré mon colis sans accident ni accrochage.

Et là, bizarrement, je me suis sentie bien seule face à ce grand carton quasiment vide.

Parfois, je me dis que le type qui s'occupe du service "colis" chez SFR doit avoir un puits de pétrole dans son jardin et des arbres à croissance rapide qui poussent juste derrière, parce qu'une telle quantité de carton pour une si petite chose, ça frise le sublime.
Et par ici, un précédent surdimensionné sur le blog.

vendredi 4 septembre 2009

Par ici la prière

Pour revenir au bercail, j'ai dû passer par la Malaisie, et plus précisément par Kuala Lumpur, enfin je vous raconterai tout ça dans quelques jours car comme on dit dans les films, "c'est une longue histoire" (et là vous répondez "ça tombe bien j'ai tout mon temps").

Quand je suis arrivée dans ma chambre d'hôtel, je n'ai pas tout de suite remarqué cet autocollant au-dessus de l'un des deux lits.
Un détail qui raconte une région du monde, une culture, un mode de vie, une tradition présente même dans les lieux de passage les plus anodins.

mercredi 2 septembre 2009

3 jours plus tard - épilogue

Mon père et son amie, ma soeur et son fiancé, mes grands-parents, mon homme.
Melon, côte de boeuf au barbecue, moutarde, légumes à la poêle, fromage, vin rouge, tarte aux myrtilles (!!), pommes du jardin cuites au four, café d'Ethiopie SANS SUCRE, chocolat noir très noir, caramel de Bretagne à la pomme.
Une couette et pas de ventilateur.
Un retour qui valait bien quelques déboires dans les aéroports.
Affaire à suivre, d'ailleurs.
Merci à tous ceux qui ont suivi ce blog depuis le bout du monde, j'espère que vous allez rester malgré mon retour au bercail...
Les palmiers, c'est fini, MAIS dorénavant mon actualité c'est : trouver un job ! C'est super non ? Mais nan attendez !! Restez ça va être trop bien !! Nan mais revenez !! Je vous promets du rêve, des photos de portes d'agences qui se sont ouvertes devant moi, des impressions écran de mon book, des histoires de trajets de métro pour aller à des entretiens... ça va être pal-pi-tant !

samedi 29 août 2009

3 jours plus tard

Et voilà, dernier jour en Indonésie, évidemment, 3 tonnes de trucs plus ou moins intéressants à faire, et départ demain pour arriver 3 jours plus tard, soit mardi, à Paris.
Passez un bon week-end, moi là tout de suite je vais aller dégager les biquettes qui sont rentrées sur la terrasse.
Ma vie est palpitante, merci pour elle (-:

dimanche 23 août 2009

Part VII : 11 suggestions à faire à Sigli

Dans une semaine je m'envole pour Paris, alors petit bilan de dernière semaine (-:

Ici j'ai pu faire tout plein de choses formidables, comme :

1 - Avoir été millionnaire pendant 2 mois et vivre en ayant l’impression d’utiliser (enfin) les billets du Monopoly ;
2 - Danser un semblant de rock acrobatique sur du Jean-Jacques Goldman ;
3 - Voyager à l’arrière d’un pick-up comme dans les films ;
4 - Perdre ma montre sur une plage paradisiaque avec palmiers, sable blanc et eau turquoise ;
5 - Manger dans des feuilles de palmier ;
6 - Boire du jus de mangue presque tous les jours ;
7 - Envoyer mon lecteur MP3 à Kuala Lumpur sans moi ;
8 - Faire de belles photos de chantier ;
9 - Acheter des régimes de bananes et les manger en entier ;
10 - Me faire faire des vêtements sur mesure ;
11 - Avoir rencontré un étudiant dont l’école est à 10 minutes à pieds de la mienne.

Tout ça en 2 mois, et sans avoir le temps de m'ennuyer, ni de prendre de coups de soleil.

Sur ces bonnes paroles, il est 23h10, il est donc temps d'aller au lit car demain debout 4h du matin pour le dîner/petit déjeuner (on ne sait plus bien), le seul repas avant le soir, ramadan oblige.

jeudi 20 août 2009

Chantier, rebelote

La pose des cadres de fenêtres, c'était déjà grand.
Le montage de la charpente c'est vraiment autre chose.
La hauteur finie devient réelle, les pièces se ferment petit à petit, le ciel n'est plus visible que dans des intervalles de bois.
Comme ici.

samedi 15 août 2009

Quand tout s'agite autour de soi

Je photographiais tout autre chose quand je me suis retournée.

Elle jouait dans cette eau de mer avec deux enfants, qui sont partis chacun de leur côté. Alors elle s'est assise quelques instants. Et a attendu. Elle a attendu je ne sais pas quoi pour se relever et partir.

Elle m'a paru soudain très seule, malgré ceux qui jouaient au football derrière elle, et malgré moi.

Et puis la nuit est tombée, elle est partie, moi aussi, et si je la croisais dans la rue je pense que je ne la reconnaîtrais pas.

mardi 11 août 2009

4 photos entre 2 prières

Nous avons visité la mosquée de Banda Aceh, en nous couvrant la tête d'un voile et en laissant nos chaussures à l'entrée, bien sûr.
Mais finalement, je crois qu'elle était plus belle de l'extérieur. Ou peut-être était-ce dû au ciel, au contre-jour et donc à l'heure de notre visite.
Une série de paramètres qui fait changer un point de vue sur un site.

dimanche 9 août 2009

C'est parti pour une troisième saison

Et voilà, bon anniversaire le blog, deuxième édition !
C'est donc parti pour une troisième saison de folie, de textes, de photos, de belles images (on espère), de poésie (un peu), de trucs rigolos (peut-être) voire de réflexions intelligentes (là je compte sur vous les monopèdes).
Vous serez devant votre écran ?
En tout cas merci de passer par ici !

mardi 4 août 2009

Point trop n'en faut

Je suis partie de Paris le 1er juillet.
Je suis arrivée à Sigli le 3 juillet.

Depuis, j'ai appris, dans l'ordre, que :
- Mathieu était augmenté
- j'étais acceptée en 6ème année
- ma cousine Sandrine avait accouché d'un petit Saël
ce qui faisait déjà pas mal.

Et aujourd'hui, j'apprends quoi ?
Que ma soeur se marie.

Je suis au bout du monde, et il se passe plein de choses dans la vie de mes proches, et donc, dans ma vie.

Aujourd'hui je suis heureuse, plus que les autres jours. Je sais déjà qu'à mon retour je contacterai Sarah, qui sera sûrement témoin, et avec qui j'espère bien faire un remake des 400 coups (si tu passes dans le coin...). Je me vois déjà dire à ma soeur "cette robe-là te va mieux". J'imagine déjà quel dilemne constituera le choix de ma propre robe. Je sais déjà que je me proposerai pour bricoler quelque chose pour le plan de table.

Mais pour le moment, je veux juste dire à Cécile que je pense à elle, et je veux qu'elle sache à quel point je l'aime et tiens à elle. Et que malgré les kilomètres et les quelques semaines qui nous séparent, je suis et serai toujours toute proche.

lundi 3 août 2009

Challenge, la suite, tout de suite !

Saint-Luc a écrit un commentaire assez remarquable sur la photo qui précède, et il me dit qu'il a fait court. Ce à quoi j'ai répondu que s'il voulait faire 3 pages, surtout, qu'il n'hésite pas (parce que ce n'est vraiment pas tous les jours qu'on écrit autant sur une photo que j'ai faite... pour ne pas dire que ça n'arrive jamais).
Et là, il commet l'erreur dans la dernière ligne droite, alors que j'avais l'intention de poster tout autre chose ce soir : il rétorque "ne me tente pas".
Mais si mon bon ! Mais si !
Alors le Saint, cap ou pas cap de sortir ta plume et de te laisser guider par mes ouvriers ?
Si tu en ressors vivant, envoie-moi tes 3 tomes de rédaction par mail et ils seront le prochain article.
Et en plus je suis sûre que les monopèdes seront heureux de trouver quelque chose d'intéressant à lire au lieu de faire du sudoku ou des mots fléchés :-)

mercredi 29 juillet 2009

Challenge

Il y a une sorte de challenge qui traîne plus ou moins ici, celui de faire une belle photo de chantier.
Alors j'esssaye.
Ce moment où l'ouvrier au sol transmet le seau de béton à son collègue perché est très furtif.
Erwann m'a dit que le challenge était plutôt réussi.
Quoi qu'il en soit, moi je l'aime bien cette image (-:

samedi 25 juillet 2009

Initials B.B.

Parfois, quand les ouvriers décoffrent, il y a de belles surprises.

Bois de coffrage + Béton coulé = mélange a priori improbable, a posteriori élégant.

mardi 21 juillet 2009

Streets of Indonesia

Quelques photos histoire d'avoir une idée de l'ambiance des rues ici en Indonésie. Nous nous sommes arrêtés dans cette ville pour déjeuner, sur le retour de notre petit week-end au bord d'un lac (nous avions loué le van de Scoobidoo et un chauffeur moitié Fangio/moitié chauffard sorti d'un film d'horreur...).

Il y a de nombreux marchands de fruits et légumes qui par exemple vous vendent un régime de bananes à 3 000 roupies (dans les 25 centimes d'euro) ou une pastèque à 10 000 roupies.

Les petites échoppes comme celles-ci vendent à manger, des plats à emporter comme des nouilles, du riz ou des beignets.

D'un autre côté, ces rues sont assez sales et bruyantes, il faut imaginer des 125 CC qui passent continuellement et des gens qui vous interpellent sans cesse car vous êtes blanc.

vendredi 17 juillet 2009

Le sixième hasardeux rapprochement : la vache et l'architecte, une fable moderne et exotique

Cette semaine j'ai fait mes premières armes sur le chantier de construction d'une école primaire, car je vous rappelle que je suis ici en stage dans une ONG.
Ici, les chantiers, c'est ambiance tongs, clope, bob et échafaudages en bois bricolés avec les planches, meubles et chaises qu'on a sous la main.
Le site du chantier abrite déjà une école, il y a donc aussi des gamins le matin (seulement, car à midi, cassos et ils ne reviennent plus, ce qui nous laisse perplexes...). Le terrain est ouvert, quasiment de tous les côtés.
Enfin, il faut savoir qu'ici, les chèvres et vaches sont monnaie courante sur les routes.
1- " T'as vu le paysage depuis le chantier ? Tu les vois pas les palmiers depuis ton bureau toi hein ?! "

2- " Nan mais les vaches sur le chantier elles sont pas relou hein, elles font pas de bruit et elles sont tranquilles ! "

3- " 'tain ça peut plus durer ces conneries avec les vaches là ! Elle a bousillé ma peinture blanche... Purée la sale bête elle y est pas allée de main morte ! Pis i'fait 35°C ça pue c'est pas possible là ! "


Entre ça et les problèmes de fosse septique... Bienvenue sur mon blog, qui sent bon et qui propose toujours des sujets de conversation au comble du raffinement et à la pointe de l'élégance.

Et demain départ pour un week-end au bord d'un lac, avec mes 8 comparses. Nous avons réservé une sorte de minibus, avec chauffeur rien que pour nous pendant 2 jours, le tout pour a modique somme de 130 000 roupies chacun, soit environ 9,80 euros. Et le mieux ? L'essence est comprise.

Bon week-end les monopèdes !