Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


mardi 29 septembre 2009

Beaunes toujours


Les deux pointes de bois - les lits des malades.
Le percement dans l'épais mur - la surveillance.
La statuette - la religion.
La couleur - le soin apporté au décor.
La lumière - ?
La lumière, quand elle est divine, vient d'en haut à gauche, non ?
Alors quoi ?

jeudi 24 septembre 2009

Episode Dix-Septième : "Sainte Gamelle, ora pro nobis"


Si un jour vous êtes à Beaunes et que vous aussi vous vous faites tartir, allez donc visiter les hospices et vous aussi, vous aurez l'heur de voir cette collec de cuivres qui donne envie de faire tout plein de confiottes.

lundi 21 septembre 2009

Quatrième boulette : gros lapsus pour petit homme

Entendu lors de son discours à l'hôpital Paul Brousse de Villejuif, le 18 septembre dernier, ou comment notre président se plantouille et allie médecine et religion sans le faire exprès mais sans le remarquer non plus.
A propos de l'hôpital, donc, nous apprenions alors qu'il a réalisé « sa 2 500ème greffe de la foi ».
Ouch... ça doit faire mal ça non ?

vendredi 18 septembre 2009

Avez-vous déjà... quitté l’Indonésie avec un visa périmé ?

Non ?
Ben moi je l’ai fait et franchement, j’aurais peut-être dû m’abstenir…

Parce que voilà, rendons tout de même à César ce qui appartient aux Architectes de l’Urgence : l’illogisme veut qu’ils fassent faire des stages de deux mois. Sauf qu’un visa est valable 60 jours. Et qu’un mois d’été fait 30 ou 31 jours. Ergo : ça foire.

Vous partez donc tout content avec votre billet retour Jakarta-Paris en poche, départ le 31 août. Mais comme vous êtes arrivés sur le territoire le 2 juillet, vous avez beau compter et recompter, vous vous apercevez rapidement que DAMNED !! votre visa expire le 30 août et que donc non, le compte n'est pas bon.
Vous voilà donc embarqué(e) dans une folle aventure de « ah ah ah j’vous ai bien eu les poulets j’me suis barrée à temps mais je vais revenir et vous pourrez pas m’envoyer en tôle ! ».
Vous vous envolez donc d’Indonésie le 30 août pour aller à Kuala Lumpur, où vous passez la nuit dans un hôtel AVEC DOUCHE CHAUDE ET WC AVEC CHASSE D’EAU ce qui vous fait chaud au cœur et au corps comme dirait Voulzy.
Et le lendemain… retour en Indonésie ! Et oui n’oubliez pas que vous avez un billet Jakarta-Paris qui vous attend.
C’était vraiment beau la Malaisie, vous reviendrez, c’est sûr.

En arrivant à Jakarta, vous savez donc que vous êtes là en clandestin, MAIS vous savez aussi qu’il faut passer l’immigration avant de récupérer votre valoche. Et là, c’est le drame (le premier d’une longue série de deux).
Parce que vous atterrissez à 17h, que vous repartez à 22h30 pour Paris, qu’après moultes explications et négociations en anglais et en indonésien, vous apprenez que non, vous n’échapperez pas au visa. Vous restez 5h dans l’aéroport, vous n’en sortez pas, mais vous devez payer un visa d’une semaine. Combien ? 10 dollars. Oui mais en roupies (vous n’avez pas de dollars car n’oubliez pas que vous avez passé 2 mois dans le pays et que vous n'avez jamais mis les pieds aux Etats-Unis bien que ce ne soit pas l'envie qui manque) ? 110 000. OH LALA ! Et combien vous reste-t-il ?! 125 000 !! Vous avez trop la classe à Dallas et c’est limite le cœur léger et le sourire aux lèvres que vous payez votre visa.

Récupération de la valise, enregistrement pour Paris. Et là, c’est le second drame. Ah bon ? Faut payer la taxe d’aéroport ? C’est pas inclus dans le billet ça ? Alors qu’à l’aller vous n’avez rien payé ? Bon. Ah… 150 000 roupies, quand même… Et on peut payer par carte ? Non ? En liquide ? Et vous ne me donnez ma carte d’embarquement qu’en échange des biftons ?
Bon……………
Vous n’avez donc pas le choix et vous dirigez dare-dare vers le permier distributeur que vous voyez, et qui refuse de prendre votre carte bancaire. Un moment de panique plus tard, vous en trouvez un autre, demandez la somme due sauf que là encore, le distributeur peu enclin à la coopération vous demande de saisir un montant plus petit. BEN OUI MAIS NON ! Avec un montant plus petit, vous laissez un bras ou une jambe sur le comptoir, c'est ça ? Finalement, un second moment de panique plus loin, vous comprenez que le distributeur ne donne que des billets de 100 000. Vous prenez donc 200 000 et allez payer la vilaine hôtesse d’accueil qui vous donne votre carte d’embarquement avec un beau sourire. Que vous lui rendez, bien sûr, petite conne.
Conclusion : il vous reste un beau billet de 50 000, que vous allez instamment claquer dans un grand chocolat chaud avec crème au Starbucks du coin. C’est bon la honte. Nan en fait vous n’avez pas honte, et vous vous dîtes que décidément, la carte bancaire est une belle invention, et le chocolat chaud aussi.

samedi 12 septembre 2009

Ma page d'accueil Internet parle pour moi


En arrivant en Indonésie, j'ai adapté ma page d'accueil Internet. Et quand je la regarde aujourd'hui (je n'y ai pas touché), je me dis que cette simple image en dit bien long...

Vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir si vos yeux sont fatigués.

lundi 7 septembre 2009

Comment j'ai tué 3 platanes en 30 secondes

Mon téléphone portable, qui fonctionnait très bien depuis près de 5 ans, n'a pas aimé mon séjour en Indonésie puisque le bouton marche/arrêt, en caoutchouc, s'est littéralement effrité sous les effets combinés de la chaleur, de l'humidité et peut-être même du café non filtré et du trop plein de piments, mais là rien n'est certain.
Du coup, un téléphone qui ne s'allume pas, comme qui dirait, ça sert à rien.
J'en ai donc changé.
J'en ai commandé un nouveau sur le net, en quelques secondes, et je suis allée le chercher vendredi.
C'était par ailleurs la première fois que je conduisais depuis 2 mois donc : "Attention ma grande, n'oublie pas qu'ici on roule à droite et qu'on s'arrête aux feux".

J'ai donc récupéré mon colis sans accident ni accrochage.

Et là, bizarrement, je me suis sentie bien seule face à ce grand carton quasiment vide.

Parfois, je me dis que le type qui s'occupe du service "colis" chez SFR doit avoir un puits de pétrole dans son jardin et des arbres à croissance rapide qui poussent juste derrière, parce qu'une telle quantité de carton pour une si petite chose, ça frise le sublime.
Et par ici, un précédent surdimensionné sur le blog.

vendredi 4 septembre 2009

Par ici la prière

Pour revenir au bercail, j'ai dû passer par la Malaisie, et plus précisément par Kuala Lumpur, enfin je vous raconterai tout ça dans quelques jours car comme on dit dans les films, "c'est une longue histoire" (et là vous répondez "ça tombe bien j'ai tout mon temps").

Quand je suis arrivée dans ma chambre d'hôtel, je n'ai pas tout de suite remarqué cet autocollant au-dessus de l'un des deux lits.
Un détail qui raconte une région du monde, une culture, un mode de vie, une tradition présente même dans les lieux de passage les plus anodins.

mercredi 2 septembre 2009

3 jours plus tard - épilogue

Mon père et son amie, ma soeur et son fiancé, mes grands-parents, mon homme.
Melon, côte de boeuf au barbecue, moutarde, légumes à la poêle, fromage, vin rouge, tarte aux myrtilles (!!), pommes du jardin cuites au four, café d'Ethiopie SANS SUCRE, chocolat noir très noir, caramel de Bretagne à la pomme.
Une couette et pas de ventilateur.
Un retour qui valait bien quelques déboires dans les aéroports.
Affaire à suivre, d'ailleurs.
Merci à tous ceux qui ont suivi ce blog depuis le bout du monde, j'espère que vous allez rester malgré mon retour au bercail...
Les palmiers, c'est fini, MAIS dorénavant mon actualité c'est : trouver un job ! C'est super non ? Mais nan attendez !! Restez ça va être trop bien !! Nan mais revenez !! Je vous promets du rêve, des photos de portes d'agences qui se sont ouvertes devant moi, des impressions écran de mon book, des histoires de trajets de métro pour aller à des entretiens... ça va être pal-pi-tant !