Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


mardi 30 décembre 2008

"I want to buy you flowers..."

J'ai décidé qu'une rose en pâte d'amande rose, c'était une jolie façon de finir l'année. Une fin d'année sucrée et douce. J'espère que votre fin d'année sera à l'image de cette rose. Et pour accompagner le tout, à votre dextre, une petite playlist pour vous offrir des fleurs.
Une petite note : le titre est le premier vers d'une chanson d'Emilie Simon, que vous pouvez écouter sans plus attendre en vous téléportant dans la playlist susmentionnée :
"I want to buy you flowers Je veux t'offrir des fleurs
It's such a shame you're a boy Quel dommage que tu sois un garçon
But when you are not a girl Mais quand tu n'es pas une fille
Nobody buys you flowers" Personne ne t'offre de fleurs
Et moi aussi j'aime bien traduire des chansons offrir des fleurs aux hommes qui m'entourent, alors si vous me connaissez, ça peut vous arriver. Et si ça vous est déjà arrivé et que vous ne m'avez pas jeté les fleurs à la figure, ça pourra vous arriver à nouveau.
Trois petites dédicaces ouaich ouaich give me five :
- à ma tante Madeleine, qui m'avait fait cette fleur et le gâteau d'anniversaire qui allait avec
- à Mathieu, qui m'avait permis de photographier cette première rose d'un autre genre
- à Guillaume, qui voue un culte sans bornes et sans brosse à dents à la pâte d'amande
Et pour finir, rien à voir mais je suis tombée là-dessus cet après-midi et je me dois de le partager avec la terre entière. Alors rions un peu avec la Mairie de Paris et ses pigeonniers new generation. On n'avait même pas osé en rêver, et pourtant, ILS L'ONT FAIT !! Merci merci merci je suis toute émue de bonheur. Oui Chakkra ce lien est un peu pour toi, rapport à tes mocassins...

samedi 27 décembre 2008

Le labrador de Noël

Moi j'dis, à cette époque de l'année, y'a pas de raison que seuls les sapins, les salons et les rues soient décorés !
Peanuts, même son ombre me fait marrer (parce que là je me rappelle très bien que le tirage de langue c'était pour faire de l'hyperventilation, parce que 3 km à pieds, ça use les papattes...). Cette bestiole est une vanne à elle toute seule (-:

mercredi 24 décembre 2008

Episode Douzième : "A boire, aubergiste !"

Passez de bonnes fêtes mais, j'y tiens, n'abusez pas des escargots... Et si vous n'arrivez pas à finir vos chocolats, vous pouvez m'inviter à boire un petit café et ensemble nous tâcherons de remédier à ce problème (-:

Amusez-vous bien les monopèdes et souvenez-vous qu'il y a un an, au lieu de vous souhaiter de bonnes fêtes COMME TOUT LE MONDE, je vous racontais mes soirées avec mon papa et Patrick Bruel (qui sont bel et bien deux personnes différentes)...



dimanche 21 décembre 2008

Part II : 11 suggestions à dire

En cas de panne d'inspiration :
Les classiques, pour les débutants
– A table, avec ironie ou non
« C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim. » Thérèse (Anémone) dans Le père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré.
– Après n’avoir pas compris
« I’ dit qu’i voit pas l’rapport. » Serge Karamazov (Alain Chabat) dans La cité de la peur d’Alain Berbérian.
– En cas d’approbation
« Ockie dockie. » Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) dans Le silence des agneaux de Jonathan Demme.
– Après une remarque déplacée, une insulte, devant le miroir, ou juste le temps de chercher une vraie réponse
« C’est à moi qu’tu parles ? » Vinz (Vincent Cassel) dans La haine de Mathieu Kassovitz ; avec un anglophone, « You talkin’ to me ? » Travis Bickle (Robert De Niro) dans Taxi Driver de Martin Scorsese.

Les contextuelles, pour ceux qui maîtrisent déjà un peu le sujet et qui sont au taquet
– En voiture et en tendant un gobelet
« Si tu vomis, vomis là-dedans. » Garth Algar (Dana Carvey) dans Wayne’s world de Penelope Spheeris.
– Au téléphone, quand vous êtes attendu(e)
« C’est à une demi-heure d’ici. J’y suis dans 10 minutes. » Winston Wolfe (Harvey Keitel) dans Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
– A peu près n’importe quand mais pas à n’importe qui
« Cap ou pas cap ? » Julien (Guillaume Canet) et Sophie (Marion Cotillard) dans Jeux d’enfants de Yann Samuell.
– En planque ou aux fourneaux
« Faut toujours bien laisser mijoter, on sait jamais ce qui peut se passer. » Jacques Mesrine (Vincent Cassel) dans L’ennemi public n°1 de Jean-François Richet.
– A un petit génie qui a de la suite dans les idées
« Sur un malentendu ça peut marcher. » Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) dans Les bronzés font du ski de Patrice Leconte.

Les balèzes, pour ceux qui sont toujours prêts à dégainer
– En cas de mauvaise humeur, ou d’humeur taquine voire farceuse
« J’vais te torturer rien qu’un peu. Pour la rigolade. » Mr Blonde (Michael Madsen) dans Reservoir Dogs de Quentin Tarantino.
– En cas de forte capacité d’adaptation
« Ah bon ? J’peux pas faire ça ? Ben à quoi ça m’sert d’être Edith Piaf alors ? » Edith Piaf (sans déc ?) (Marion Cotillard) dans La môme d’Olivier Dahan.
Un petit exemple parce que je sens que là, vous êtes perplexe(s)… Avec Mathieu, sur le trottoir roulant à la station Montparnasse :
« Eh, roule à droite loulou ! (oui ce surnom est ridicule mais je ne le réserve pas qu’à mon homme, je suis généreuse et j’aime mon semblable)
- Tu vas pas me doubler quand même ?
- Ah bon ? J’peux pas faire ça ? Ben à quoi ça m’sert d’avoir des grandes jambes alors ? »
Adaptations possibles : à quoi ça m’sert de mesurer 2m/d’avoir la tchatche/de faire de la boxe/d’être avocat/d’avoir un compte en Suisse/d’être balaise en histoire/de tenir un blog/d’avoir des collègues anciens mécanos/de bosser à l’hosto/de faire du golf/de t’avoir comme ami(e)/etc.
Soyez à la hauteur de vos ambitions !
Et merci à Mathieu, qui a de meilleurs souvenirs de Wayne’s World que moi…
Un petit ajout : parce que mon cousin est l'homme de la situation, il me fait "un cadeau de Noël avant l'heure", alors je le partage. Quelques répliques cultes en images, ici et . Ou comment se rappeler l'énorme Jim Carrey dans The Mask...

vendredi 19 décembre 2008

Je suis venue te dire...

... que je te souhaite un très heureux anniversaire (à ma soeur Cécile)
... que la tablette de chocolat a été postée hier vers 23h40 et que je compte sur vous pour me dire quand elle arrivera (aux Pignoufs du Chili, vainqueurs du concours)
... que je suis contente d'avoir fait ta connaissance et que j'espère te revoir bientôt, avec ou sans vin blanc (à Marie, compagne de kir-pêche)
... que j'attends ton avis quand tu auras fini ton livre et que je suis rentrée sur mes 2 jambes hier soir malgré la fin de la bouteille (à Guillaume, compagnon de main gauche)
... que tu débarques chez moi quand tu veux, et que tu peux apporter des chamallows, on les fera griller dans la cheminée (à Mathieu-les-yeux-bleus)
... que ça me fait plaisir de passer ce samedi soir avec toi et ta douce (à mon papa)
... que vous devriez lever la tête, vous verrez que le soleil brille, et j'espère que ça vous mettra de bonne humeur, comme moi (à vous les monopèdes)
Si vous avez quelque chose à dire et bien faites donc, si vous voulez je vous laisse la place (-:

mardi 16 décembre 2008

Episode Onzième : "Où Dieu s'exprime et où l'auteur hésite"

Vous n'êtes pas rond(e) comme une queue de pelle, c'est juste que parfois, le choix est difficile...
(Un petit clic sur l'image pour l'agrandir)

lundi 15 décembre 2008

Le Grand Détournement : and the winners are...

Et voilà, à force de lancer des sondages, de prôner les belles valeurs de la démocratie et de ne pas faire mon dictateur, ce qui pouvait arriver arriva : nous avons 2 vainqueurs pour le concours du Grand Détournement !
Enfin, plus précisément, 3 vainqueurs pour 2 participations : les Pignoufs et Cécile, arrivés ex-aequo à l'issue des votes, comme on dit.
Bravo aux autres participants, merci à vous et à ceux qui ont voté (-:
Il y a donc une tablette de chocolat qui va partir au Chili, et une autre qui va partir chez Cécile, c'est-à-dire chez moi puisque c'est ma soeur.
Mais le cadeau qui fait zizir c'est quand même la possibilité pour vous de proposer le prochain concours, quand vous voulez, et surtout si vous voulez ! Vous avez mon mail, mon téléphone, mon adresse, alors n'hésitez pas !!

samedi 13 décembre 2008

L'ascension de l'escalier par la face nord

La cour du Mûrier, aux Beaux-Arts de Paris, ce n'est pas que des statues qui nous montrent leurs fesses (même si on appelle aussi cette cour "l'allée des culs"...) ou qui jouent au Père Noël. C'est aussi de l'architecture.

Alors quand vous voyez cet escalier sorti non pas de nulle part, même si à première vue vous pourriez le penser, mais de la chapelle des Augustins le temps d'une exposition...

...vous papotez avec Monsieur Mathieu, qui surveille les lieux, et vous lui demandez gentiment si vous pouvez y grimper pour prendre une photo. Monsieur Mathieu étant ouvert d'esprit, il vous permet.
Ce qui donne, après une ascension un peu chaotique et mouvementée sur cet escalier vraiment peu stable, un point de vue inhabituel sur un lieu familier.

Voilà. Avec un peu de culot, de non-réflexion, un mec sympa et très peu de temps, vous prenez une photo que vous n'aurez pas l'occasion de refaire de sitôt.

mardi 9 décembre 2008

Part I : 11 suggestions pour vos oreilles

Le concept : balancer 11 trucs pour changer votre vie. Modestement. Sauf qu'en retour, n'hésitez pas à faire vos propres suggestions, voire à faire votre propre Eleven, comme Danny Ocean et maintenant, comme moi (-:


Parce qu'un peu de musique peut parfois faire la différence entre un moment "mouais" et un moment "wouah" :

– Pour un trajet en voiture un peu long mais pas trop, une petite heure quoi : Pink Martini, Hang on little tomato.
– Pour une soirée avec des amateurs de musique et de vin : Amy Winehouse, Back to Black. Non y’a pas de jeu de mots pourri, merci pour l’auteur.
– Pour papoter avec les copines : Amélie-les-Crayons, Et pourquoi les crayons ? Un CD avec une chanteuse brune un peu folle et qui s’appelle Amélie. Oh bah dis donc, ça tombe bien !
– Pour une soirée aux chandelles : Emilie Simon, Emilie Simon. Un album très bien. Un album très bien.
– Pour soi, pour être au calme, pour s’endormir doucement : Björk, Vespertine. Petit conseil : quel que soit le CD que vous lancez pour vous endormir, si comme moi vous sombrez au bout de 5 minutes, pensez à mettre le mode aléatoire sinon vous n’entendrez toujours que les 2 premières chansons.
– Pour deux, sous la couette : Tricky, Maxinquaye.
– Pour se donner la pêche dès poltron minet : Arctic Monkeys, Whatever people say I am, that’s what I’m not. Communément appelé « leur premier album »…
– Pour se venger de son voisin qui écoute du Johnny à donf : Marilyn Manson, Holy Wood. Fallait pas me chercher, gros naze.
– Pour frimer pendant un dîner : Björk & Trio Guomundar Ingolfssonar, Gling-Glo. « Aaah boooooooonnn ? Tu ne connais pas ce petit CD de jazz islandais ???? Rohhhhhhhhhhhhhhh… C’est tellement cuuuuuuuuuuuuuuulte pourtant ! »
– Pour boire un coup entre ami(e)s : Cake, Fashion Nugget. Un CD qu’il est bon à toute heure. Là ! Vous l’avez votre jeu de mots pourri…
– Pour chanter sous la douche : Nouvelle Vague, Bande à part. L’avantage, c’est que si vous chantez faux, vous massacrez des reprises : les versions originales restent intactes… Eh, pas bête hein !

Voilà. A votre tour. Your turn comme on dit à Vesoul. Enfin si vous avez des idées, moi je suis preneuse...

Et j'en remets une couche pour désigner le vainqueur du concours ; participations un peu plus bas ; urne un peu plus à droite. Merci pour les participants !

Un petit ajout après mise en ligne : tous ces disques viennent de ma discothèque sauf Hang on little tomato, disponible dans celle de mon père, alors on dit "merci papa pour la culture" !

samedi 6 décembre 2008

A Guise

Bien que le familistère Godin soit encore habité, l'entretien laisse à désirer. Mais finalement, avec sa peinture écaillée, cet escalier raconte une toute autre histoire.
Quoi qu'il en soit, la fenêtre est toujours une invitation à s'échapper, vers la lumière.

Et toujours, venez voter pour désigner le gagnant du concours (participations mises en ligne juste en-dessous, urne juste à droite) !!


mercredi 3 décembre 2008

Le grand détournement : prenez-en plein les mirettes

Et voilà, c'est déjà fini, encore une épopée qui se conclut. Et quelle épopée ! Merci aux 7 monopèdes qui ont eu le courage de s'atteler à la tâche de détourner un petit quelque chose du blog.

Quand je vois les résultats je me dis que j'ai bien fait de lancer ce concours, tiens ! Bravo à tous, vous m'avez bluffée, émue, fait rire, rappelé de bons souvenirs. Et ça, c'est très fort (-: Vous comprendrez donc pourquoi je publie tous ces petits bijoux, il est hors de question de les garder pour moi. Alors voilà, dans l'ordre de réception dans ma boîte aux lettres : Papa, Zouille, Nat, Mui-Mui, Tom pouce et les Pignoufs.
Pour agrandir les images, il faut cliquer dessus (je précise pour les novices...).

Prems : Alain, dit "papa", voyage au Danemark

Nota Bene : mon papounet a flashé sur la baie vitrée du musée Louisiana de Copenhague.

Deuz : Stéphane, dit "Zouille", revisite l'affiche du film "L'instinct de mort"


Troiz : Natacha, dite "Nat", évoque son papa

Aujourd'hui c'est la fête des pères.
Il y a des gens à l’autre bout du monde qui ne connaissent pas mon père.
Il y a des gens à l’autre bout de sa ville qui ne le connaissent plus.
Mon père est père depuis que je suis née,
Et un briguant dans la bouche de ma grand-mère.
Mon père a porté la moustache pour provoquer.
A eu les cheveux longs, pour s’évader.
N’a jamais joué au golf,
Regardait la télé, jusqu’à pas d’heure.
Mon père portait le jogging le plus kitch du monde,
Préférait les échecs aux jeux vidéo,
Et dans sa voiture, jurait comme un charretier.
Il n’inventait pas de mots mais quand à 15 ans, j’ai entendu de sa bouche : « tu vas pas me carotter »
J’ai cru mourir de rire
Mon père écoutait de la musique et m’a appris à l’apprécier,
Mon père était rock n’ roll,
Mon père était très Pink Floyd, Dire Straits
The Doors et Supertramp
The Stranglers, Eric Clapton,
Gainsbourg.
Mon père bricolait, cuisinait, en a fait ses métiers
Savait plein de choses, et me les a enseigné
Se couchait tard,
Se levait très tard.
Mon père, mon héros aimait faire la fête.
D’où le fait qu’il se couchait et levait tard.
Les vidéos et les photos me le rappellent
Il n’est plus là pour lire ces lignes,
Mais que tout le monde sache que mon père, mon héros,
Restera à jamais, l’homme le plus formidable de ma vie.
Nota Bene : Natacha est partie du texte Aujourd'hui c'est la fête des pères.

Quatrièmement : Mui-Mui, qui a pris ses crayons pour fouiller dans le blog

Nota Bene : un petit tour sur le blog de Mui-Mui, mais oui c'est possible !

Antépénultième monopède : Cécile, dite "Tom Pouce", défend sa cliente fictive contre Novembre

LA PAROLE EST A LA PARTIE CIVILE
Monsieur le Président, Madame Monsieur du Tribunal, de brèves observations dans l’intérêt de Mademoiselle C. partie civile dans la présente affaire.
Je ne reviendrai pas sur les faits que l’on reproche à Novembre. Je pense que l’instruction de l’affaire a clairement établi que le prévenu est coupable des faits objet de la prévention. Aussi, je ne m’attarderai que sur la responsabilité de Novembre dans les préjudices subis par Mademoiselle C.
En effet, ma cliente, lorsque Novembre se présente à sa porte, est systématiquement enrhumée, elle a froid et fait une légère déprime saisonnière. Cela entraîne des frais :
- consultation médicale : 22 € dont 15 € pris en charge par la CPAM
- mouchoirs en papier : 2,11€ le paquet de 15 étuis de 10 mouchoirs
Ainsi, Mademoiselle C. consulte au moins une fois son médecin généraliste (5 € restant à la charge de ma cliente) et utilise un étui de 10 mouchoirs par jour (il s’agit d’une fourchette basse).
Par ailleurs, Novembre occasionne un véritable mal-être chez ma cliente. Elle part de son domicile le matin : il fait noir. Elle y revient le soir : il fait toujours noir. Novembre se plaît ainsi à jouer des tours à Mademoiselle C., en lui laissant croire que le soleil ne se lève pas, qui ne font qu’accentuer le mal-être de ma cliente.
De plus, l’humidité et la fraîcheur, pour ne pas dire le froid, qui accompagnent Novembre obligent Mademoiselle C. à porter des vêtements chauds, encombrants et parfois un peu disgracieux. Ces vêtements donnent l’impression à Mademoiselle C. d’être plus ronde et de perdre sa part de féminité (un gros pull en laine ne mettant personne en valeur).
Ces faits causent donc un préjudice moral certain à Mademoiselle C. qu’il convient de réparer. C’est pour cette raison que je sollicite la condamnation de Novembre à verser la somme de 500 € à titre de dommages-intérêts.
Enfin, je rappellerai au Tribunal que Novembre est coutumier du fait puisque tous les ans, à la même époque, il recommence à nouveau les faits dont il est prévenu aujourd’hui.
En résumé, Monsieur le Président, Madame Monsieur du Tribunal, je vous demande de :
- recevoir Mademoiselle C. en sa constitution de partie civile
- déclarer Novembre responsable des préjudices subis par ma cliente
- le condamner à verser à Mademoiselle C. la somme de 7,22 € à titre de préjudice matériel
- le condamner à verser à Mademoiselle C. la somme de 500 € à titre de dommages-intérêts
- le condamner à verser à Mademoiselle C. la somme de 500 € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure pénale
- le condamner aux entiers dépens - ordonner l’exécution provisoire de la décision à intervenir.
Nota Bene : Cécile, en bonne avocate, répond au billet La parole est à la défense.

Last but not least : Gaëtan & Céline, dits "Les Pignoufs", mènent l'enquête pour savoir qui je suis

Nota Bene : "La belette" est l'un de mes surnoms... Les plus cinéphiles d'entre vous auront fait le rapprochement. Ici, le blog des Pignoufs au Chili.

Et voilà, Je vous avais prévenus, il y a tout plein d'émotions à la clef. Alors comment choisir ? Maintenant que vous avez tout sous la main, je vais vous demander de m'aider à désigner le vainqueur, parce que là, toute seule, c'est au-dessus de mes forces ! Alors n'hésitez pas à faire un petit clic sur le magnifique sondage qui trône à votre dextre, et n'oubliez pas que voter est un droit ET un devoir alors exprimez-vous !
Merci à tous et toutes, clôture des votes le 15 décembre à minuit (histoire d'avoir un petit cadeau de Noël supplémentaire en cas de victoire)...


lundi 1 décembre 2008

Bruno

Cette chemise a l'air incroyable. C'est celle de Bruno.
Bruno est papa d’une jolie Julie, est amoureux d’une jolie Sylvie, a monté sa boite il y a 20 ans.
Bruno est un homme sérieux, malgré les apparences...
Bruno a une sœur jumelle, fait du snowboard, n’hésite pas à demander à une étudiante en architecture des plans pour aménager son nouveau show-room ET sa maison. Bruno fait des travaux chez lui, attaque un mur porteur, passe 2 fois à travers le plafond, veut installer un escalier sans rampe, n’hésite pas à condamner sa porte d’entrée et à lui préférer les portes-fenêtres du salon. A un rire communicatif. C’est tout à fait le genre de personne avec qui on peut passer de l’isolation du toit à George Clooney en moins de 5 minutes.

Alors cette chemise est-elle vraiment incroyable ? Finalement, peut-être pas.