Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


samedi 22 octobre 2011

Mac Thorez

Prague est une très belle ville.
Prague n'est pas si loin.
Et prague :
a - A un musée du communisme
b - A un musée du communisme au fond d'une cour difficile à trouver
c - A un musée du communisme au fond d'une cour difficile à trouver à côté d'un casino
d - A un musée du communisme au fond d'une cour difficile à trouver à côté d'un casino et d'un Mac Do.
...
Si si.
C'est bien ce que vous craigniez.



jeudi 20 octobre 2011

Le trio infernal

Entendu hier :

A l'agence : "Demain matin j'arrive à 13h30", un(e) architecte qui préfèrera rester anonyme.
Dans les couloirs du métro : "Elle est belle ma belle banane", un marchand de fruits et légumes et légumes.
A mon cours de yoga : "Ce sont les pieds qui portent la tête", ma prof qui a les pieds sur terre et la tête sur les épaules, ou l'inverse.

Tout va bien. Tout est sous contrôle.

jeudi 13 octobre 2011

En voiture Simone, c'est Ryan qui conduit (mazette !)

Après le film schyzophrène et son petit côté cul auquel on ne s'attendait pas.
Après le film expérimental pré-Palme d'Or et son choc Brad Pitt / paléolitique auquel on ne s'attendait pas non plus.
Après le film culte de 3h40 et son entracte auquel on ne s'attendait toujours pas.
Le trader-golfeur et l'archi-yogi récidivent avec "le film véloce et ses coups dans la gueule auxquels on ne s'attendait pas".
Mardi soir, nous avons eu la même idée que pas mal de parigots, nous sommes allés au Max Linder. Là, comme d'habitude - car désormais nous pouvons parler d'habitude - nous avons réussi à choper les meilleures places, celles de la mezzanine. Nous avons ouvert grand nos mirettes et nos esgourdes.
Et pendant 1h40, nous avons été scotchés. Par la première scène, déjà, qui dit tellement avec si peu. Les acteurs, beaux, mais vraiment, un beau mec et une belle femme, et justes. L'histoire. La musique - et le son. La photo. Scotchés aussi par la violence, quand elle est présente, juste à côté de douceur, de pudeur et de retenue. Des os qui pètent, de la cervelle aux murs, des tronches défoncées, des rasoirs tranchants, des couteaux aiguisés, du passage à tabac, un mélange de Tarantino et de Cronenberg.
Mardi soir, juste après, Jonathan m'a dit que ça faisait longtemps qu'il n'était pas sorti aussi emballé du cinéma.
Mardi soir, Ryan Gosling m'a fait rêver. Comme Andy Garcia dans Les Incorruptibles, Clive Owen dans Inside Man, Kevin Spacey dans Usual Suspects. J'aurais voulu être dans la voiture, comme j'ai toujours envie d'être dans le hall de gare pour voir le berceau dévaller les marches, dans la banque pour voir les otages et les braqueurs changer de place, dans le commissariat pour suivre l'interrogatoire et avoir encore une fois la révélation de l'identité de Monsieur Kobayashi.
Allez-y aussi, voir Drive, de Nicolas Winding Refn. Prix de la mise en scène à Cannes. Au bout de 4 minutes, croyez-nous, vous aurez compris pourquoi.


jeudi 6 octobre 2011

Chapeau l'artiste

Mickael Jackson, années 90 :

Yannick Noah, automne 2011 :


Entendons-nous bien : la comparaison s'arrête là, et c'est déjà beaucoup.
Une vague impression de déjà-vu, par ici les monopèdes.