Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


lundi 14 mars 2011

Episode Vingt-Troisième : "Où l'épi de maïs tente de se faire la malle mais est stoppé par un vieux monsieur à lunettes"

Oui bon d'accord J'AVOUE TOUT, samedi dernier on est tellement allés à la banque comme des grandes personnes pour parler prêt immobilier que le soir on s'est fait un KFC en regardant Coursier.
Le pire c'est qu'on assume.

samedi 5 mars 2011

Part X : 11 bonnes raisons d'aller au cinéma

Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a peu je suis allée voir Black Swan, et heureusement pour moi je l'ai vu avec un bon ami, un ami de 30 ans, enfin presque.

Il y a encore moins longtemps, l'Homme et moi avons vu 127 heures, que je qualifierais de putain de film, expression que vous me pardonnerez et que vous considérerez comme un compliment, merci pour le réalisateur. Là une fois de plus je me suis dit "Roh lala mais qu'est-ce qu'elles font là les 2 petites mamies, moi j'irai jamais voir ça avec ma grand-mère".
D'où cet article : il est des films qu'il est conseillé d'apprécier avec la bonne personne.


1 - Black Swan (Darren Aronofsky), donc, avec un vrai bon pote ou une vraie bonne copine ; apprécier la danse classique n'est pas requis
2 - Citizen Kane (Orson Welles), avec un cinéphile, votre colocataire, voire les deux en un, en l'occurence Mickaël
3 - A bout portant (Fred Cavayé), avec un homme pressé
4 - Rubber (Quentin Dupieux), avec un adepte de l'absurde, si possible élevé à coups de sketches de Les Nuls
5 - True Grit (Joel et Ethan Coen), un vrai western que j'aurais dû voir avec ma mère en mangeant des Pyrénéens
6 - Le nom des gens (Michel Leclerc), avec son/sa chéri(e), surtout si vous êtes du même bord politique et que vous aimez la coriandre
7 - The social network (David Fincher), avec de vrais amis de la vraie vie
8 - Buried (Rodrigo Cortés), avec n'importe qui de non claustrophobe
9 - 127 heures (Danny Boyle), pourquoi pas avec la personne qui vous accompagné(e) pour voir Buried, en tout cas avec quelqu'un qui a le coeur bien accroché et éventuellement étudiant en médecine (voire déjà médecin), pouvant du coup vous éclairer sur les mystères du fonctionnement du corps humain et plus précisément les modifications subies par un avant-bras bloqué entre une paroi et un rocher pendant plusieurs jours, la résistance à l'arrachement des muscles, des ligaments et de la peau, et enfin sur la vraisemblance du bruit que fait l'os lorsqu'il casse dans le film et l'effort nécessaire pour en arriver là sans s'évanouir ; 127 heures, ou "comment je ne partirai plus sans un couteau suisse bien aiguisé parce qu'avec mon truc Made in Taïwan, j'en chie"
10 - Des hommes et des dieux (Xavier Beauvois), que j'aurais aimé voir avec mon père et que vous pouvez donc aller voir avec le votre
11 - Potiche (François Ozon), avec une femme libérée évidemment (mais je sais, c'est pas si facile).

Bonus track : The Wall (alan Parker), avec papa !

Tous ces films ont été vus entre le 19 septembre 2010, jour de ma fête, et le 27 février 2011, où j'ai vu... 127 heures. Sauf The Wall, que j'ai dû voir en 1997, un truc comme ça.

La boucle est bouclée.