Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


mardi 30 septembre 2008

Aujourd'hui c'est le prochain jour de pluie

Il y a quelques temps l’on m’a dit quelque chose comme : "Mais tes chaussures elles sont toutes colorées ou quoi ?". J’ai réfléchi deux secondes et j’ai répondu quelque chose comme : "Ah oui t’as pas tort, c’est presque ça".
Alors j’ai pris une photo, avec une chaussure de chaque paire. Et j'ai complété ma réponse : "Le prochain jour de pluie, je la mettrai en ligne". Histoire de mettre un peu de couleur dans cette future journée.
Aujourd’hui c’est le prochain jour de pluie. C’est le moment de dégainer mes pinceaux pédestres. Pour mettre un peu de couleurs dans cette journée grisâtre.
Voilà donc dans quoi vous pouvez me croiser, enfin, à peu de chausses près, puisque je n’ai pas pu faire autrement que de mettre un chausson. Histoire de voir un peu la vie en rose et en rubans de satin.

samedi 27 septembre 2008

Episode Neuvième : "Du bon usage du téléphone dans l'Antiquité Grecque"

Une petite pensée pour les monopèdes adeptes du Louvre, qui ne manqueront pas d'avoir une pensée émue pour ce blog quand ils se promèneront entre toutes ces paires de fesses. Car oui, le Louvre, quand on y repense, c'est assez sexy comme endroit (sauf les statues de Jules César et les légumes d'Arcimboldo. Encore que.).

lundi 22 septembre 2008

Avez-vous déjà... joué les mécanos pendant un mariage ?

Non ? Pourtant c’est super-tendance. Enfin ça c’est moi qui le dis.
Tout avait pourtant bien commencé, le soleil était là, les mariés aussi, vous de même, et à l’heure. Une cérémonie et une séance photos plus tard, vous voilà en route pour la salle des fêtes « où qu’i sont les p’tits fours on a faim, où qu’il est le champagne on a soif ». Vous arrivez à vous garer correctement le long d’un trottoir, pas trop loin du buffet histoire de ne pas vous perdre en ressortant après avoir mangé, bu, dansé, et bu. Et dansé. Bref. Petit repérage des lieux, de votre place à table, du porte-manteau, et vous êtes prêt(e) à passer à l’action. A savoir : choper un verre de kir cassis. Mais évidemment c’est sans compter sur la bienveillance de… d’ailleurs vous ne le connaissez même pas ce monsieur, en fait vous ne connaissez presque personne car vous êtes là en tant qu’ami(e) des mariés, la meilleure situation, celle où l’on n’a de compte à rendre à personne et où l'on peut mettre le souk en toute impunité. Donc ce monsieur vient vous voir avec un beau sourire que vous lui rendez, car même sans avoir eu le temps de finir votre kir, vous avez toujours un sourire prêt à être dégainé :
« C’est à vous la Twingo grise ?
- Oui pourquoi ? Il est un peu naze votre plan drague là... (Ah non ça vous vous abstenez de le rajouter histoire de ne pas pourrir l'ambiance)
- Parce que le pneu avant droit est lacéré, vous devriez le changer ».
Ah. Oooooooooooh. Effectivement vous ne l’aviez pas vu, sinon vous l’auriez changé aussitôt, plutôt que de prendre le risque soit de faire le trajet du retour avec un pneu proche du trépas, soit de devoir changer la roue à 4h du matin, avec tout ce qui fait le charme des mariages qui se terminent : la nuit, la fatigue, les invités bourrés qui essayent de vous aider en pissant sur la serrure alors que « non le problème c’est pas la serrure, il gèle pas là enfin !!! ». Alors ni une ni deux vous prenez vos clefs, et c’est parti, avec votre homme qui aura l’élégance de ne pas vous dire « C’est ta voiture, t'as qu'à y aller... J’te garde des petits-fours ? ».
Petit rappel du contexte vestimentaire : votre homme porte un élégant costume dans les tons beiges, qui parfait le blond de ses cheveux, ainsi qu’une chemise chocolat noir du Brésil 80-85% de cacao, et une cravate aux mêmes nuances que le costume, tandis que vous-même portez une robe marron foncé avec de légers motifs colorés (gentiment prêtée par votre sœur mais qui passe pour une autre robe quand c’est vous qui la portez car votre sœur a beau être plus vieille que vous, elle n’en est pas moins plus petite… vous suivez ?), des chaussures noires qui rappellent le splendide brun de votre chevelure, magnifiée par un borsalino légèrement rétro mais so chic. Et finalement vous êtes un couple de winners (il faut bien le dire) parfaitement assortis, bref le doublon gagnant qui fait des efforts quand il le faut et qui sait se tirer de n’importe quel mauvais pas. Un blond, une brune, un costard, une robe, un doublon, de l’action… Ca ne vous rappelle rien ? Mais si allez, un petit effort… Bon je vais vous aider.

Ceux qui nous connaissent savent bien que je n’exagère pas DU TOUT et que TOUTES MES ROBES SONT FENDUES PAREIL. Si si, même pour prendre le métro et faire les courses.

Quoi qu’il en soit vous n’avez peur de rien et commencez par reculer un peu la voiture pour la mettre devant un bateau, parce qu’évidemment, vous étiez garé(e) le long d’un trottoir certes, mais pile poil du côté de la roue à changer. Un début de déboulonnage, une mise en place du cric et là forcément que se passe-t-il ? Le monsieur qui vit dans la cour dont vous bouchez dorénavant l’entrée veut rentrer chez lui. Et là, c’est le moment pour vous de dégainer à nouveau votre sourire, aidé(e) par votre amie Virginie qui ne manque pas de vous encourager tandis que Romaric fait de même avec votre mécano d’un soir. Le riverain conciliant gare sa voiture un peu plus loin, mais évidemment, il habite une cour COMMUNE, donc comme de bien entendu, un deuxième riverain pointe le bout du pare-choc. Re-sourire, re-excuses, remontage de la roue et zou. Vous avez les mains suffisamment noires pour passer 15 minutes aux toilettes en revenant dans la salle, alors c’est bon, vous arrêtez les frais et confiez la remise en place de la voiture à Romaric qui, lui, a les mains propres.

Conclusion : changer une roue en tenue de soirée, c’est possible. On a la classe ou on l’a pas. Mais le plus fort, c’est de le faire sans tâcher son costume et sans filer ses collants. Je sens que vous êtes épaté(e), et pourtant j’ai envie de vous dire : « bah oui mon ami monopède, avec mon homme, c’est pas parce qu’on prend le métro qu’on se retrouve comme deux poules qui viennent de trouver un couteau quand on doit changer une roue de voiture ». Alors maintenant, à votre tour de briller en société, par exemple en remplaçant le DJ au pied levé alors que vous êtes expert-comptable ou boulanger.

jeudi 18 septembre 2008

Le méchoui à 40 : et pour finir...

... une pétanque, évidemment.
On était peut-être tous bourrés légèrement joyeux, mais comme vous pouvez le constater, cette partie s'est faite avec style, élégance et distinction. Enfin, c'est la version officielle... Parce qu'en vrai, à 3 équipes de 6, et quelques cadavres derrière nous, forcément, on a bien ri.

Une vraie aventure ce méchoui. Si quelqu'un tente une choucroute à 120 personnes, suivie d'une partie de rami géante, je suis prête à lui laisser ma place pour qu'il nous raconte tout ça...

mardi 16 septembre 2008

Résultats du concours "l'espadrille est l'amie de mes CD"

Tout d’abord merci à tous ceux qui ont pris leur calculette, leur double décimètre, leur(s) neurone(s) ou simplement leur pif pour m’envoyer des propositions (toutes décentes, rassurez-vous) : Stéphane, Julia, Sylvian & Cécile, Papa, Céline & Gaëtan, Emilie, Romain, Guillaume, Morgane et Zully. Enfin sachez tout de même que personne n’a trouvé la mesure exacte… ni même le CD qui tournait. J’ai eu comme réponse la plus proche « un petit Blur, au hasard ». On n’était pas loin puisque voilà la réponse en image :

Gorillaz est un projet parallèle de Damon Albarn, le chanteur de Blur. C’était pourtant facile !
Passons aux choses sérieuses : le podium. Une pensée pour les architectes qui squattent quand même les 3ème et 2ème places, bravo Zully (1170 mm) et Emilie (1130 mm, longtemps en tête). Et maintenant on se lève et on applaudit bien fort l’homme de sciences qui chope la première place avec un honorable 1120 mm, il était difficile de faire plus près ! La preuve :


Alors bien joué Guillaume, tu remportes (un pin’s parlant Jean-Pierre Pernault) un café-thermos servi dans une tasse en inox et avec chocolat, la grande classe, je sais je sais, on sait recevoir ici !
Pour terminer, une mention spéciale à Morgane, qui remporte haut la main le prix de la réponse la plus originale :


Et euh Romain... 1m56... Je sais que ton sujet de diplôme c'est une tour, m'enfin faut pas exagérer quand même.... On verra ça dans quelques années !

En tout cas bravo à tous et ne croyez pas Céline et Gaëtan quand ils vous disent que j'écoute "Les Démons de Minuit"... Merci d'avance.

samedi 13 septembre 2008

Qu’auriez-vous vu, entendu et dit si vous aviez été à ma place le 10 septembre ?

Je vous arrête TOUT DE SUITE, la réponse n’est pas « Amélie sous la douche » ou « Amélie mange du chocolat ». Un peu de sérieux tout de même.

Au réveil, des yeux clairs, un visage familier dont vous auriez d’abord senti les lèvres avant de voir la peau.
- Bonjour… il est 6h53…
- Merci…
La classe dès le matin, c’est d’arriver à dire « merci » à la personne qui vous réveille à 6h53
Au petit-déjeuner, des yeux foncés, d’abord petits, mais qui se sont ouverts à mesure que la journée passée se racontait et que la tasse de café se vidait (« Pour bien commencer / Ma petite journée / Et me réveiller / Moi j’ai pris un café… »).
- Je te laisse finir ta page !
- … Merci, c’est bon. Je te suis, tu connais mieux le quartier que moi. Ou comment choisir de s'arrêter dans un café en fonction de son nom, « Les Funambules »
Au cinéma, deux femmes dans la salle. Sur l’écran, des hommes, des adultes, des gamins, italiens. Une langue que vous ne comprenez pas, du béton, une piscine gonflable, un scooter, des coursives. La mer. Du sang. Une strip-teaseuse. Des armes.
- Vous avez votre billet mademoiselle ?
- Euh… Damned que vos poches sont profondes !! Sourire un peu gêné quand même car vous non plus vous n'aimez pas passer pour un jeune délinquant qui ne paie pas sa place Oui… Voilà !
Dans le métro, des gens, des pantalons, des jupes, des robes, des shorts. Des chaussures. Toutes tristes. Heureusement, les vôtres sont jaunes.
- Prenez ma place monsieur.
- Oh je descends dans deux stations.
- Moi aussi. Mais c’est pas grave. Comme Bruce Willis, vous auriez sauvé le monde avec style et panache, les cheveux en plus
Dans le couloir en arrivant à la maison, ma sœur dans des vêtements d’été, légers.
- Tu veux un thé ? Ou un café ?
- Hum… Rapide retour à la discussion du petit-déjeuner, réponse avec un sourire qu’elle a peut-être entendu Plutôt un thé…
Sur la terrasse, au soleil, la chienne se laissant peigner docilement. Elle a des oreilles de velours.
- Eh oh ! T’en profite pas pour me lécher les bras !
- Humpf. Onomatopée hyper-réaliste qui vous plonge de suite dans la situation, à tel point que vous pensez avoir Zola au bout de la souris, alors que non, ce n’est que moi, voyons ! Vous me flattez, arrêtez… je vais rougir
Et finalement mon père, regardant son courrier avec force intérêt : de la publicité.
- Tiens ! Mercedes qui m’écrit ! Mais non voyons, pas la voisine… Vous croyez qu’on va acheter une Mercedes les filles ?
- Ah ? C’est à nous de décider ? Finalement c’était une blague. J’avais oublié que mon père n’est pas un homme comme les autres puisqu’il plaisante avec les grosses bagnoles

Et vous, le 10 septembre dernier, vous avez vu qui ? Vous avez entendu quoi ? La prochaine fois que vous prenez le métro, êtes bloqués dans les bouchons, marchez dans la rue ou simplement passez le pas de votre porte, pensez-y. On devrait être attentifs plus souvent. On raterait moins de jolies choses.

mardi 9 septembre 2008

Le méchoui à 40 : quatrièmement...

... à table, évidemment.

Plein de tables, des tables pour 40 personnes, pour les plats, pour les dessertes, des tables longues et peu larges. Des tables en bois, en plusieurs bois, teintes ou pas, mais qui ont vraiment l'air d'avoir vu bien plus de choses que moi. J'en suis sûre.

Suite et fin prochainement, où nous verrons quoi faire après toute cette agitation.

vendredi 5 septembre 2008

Le méchoui à 40 : troisièmement...

... l'aile ou la cuisse. Ah non, c'est de l'agnelle. On recommence.
... la côte ou le gigot ? C'est mieux.
Les armes des crimes, encore tièdes :

Comme d'habitude, c'était le Colonel Moutarde, dans la cuisine, avec le poignard.

La suite bientôt, où nous passerons du sanguin au végétal.

lundi 1 septembre 2008

Le méchoui à 40 : deuxièmement...

... c'est cuit.
Petit flash back : avant d'en arriver à ce résultat alléchant, il a bien fallu abattre les agnelles, les dépeusser, les vider, et refermer.
Vous avez beau savoir manier le couteau, il faut bien avoir des doigts de fée, juste après.

Attention il reste un petit bout là...

Prochainement, les couteaux, parlons-en...