Non ? Et ben ça m'étonne pas, tiens !
D'ailleurs c'était tellement intense (mais court, un week-end), que quelques lignes suffisent pour parler de cette aventure.
Après 15 années de correspondance, de papier, de timbres, d'enveloppes, de photos envoyées, de ratures, d'écriture familière dans la boîte aux lettres, de coups de fil de temps en temps, ça y est, c'est décidé, vous prenez le train pour aller la revoir, Aurélie.
Et à la gare c'est magique, c'est comme dans un film, elle est là dans le hall principal, elle vous attend, vous reconnaît, vous embrasse et... et... embraye la conversation comme si vous vous étiez quittées la semaine précédente.
C'est ça qui est formidable. Et ce n'est que le dimanche matin, après un petit Massacre à la tronçonneuse "parce que c'est Halloween" et une nuit dans la chambre de son fiston en week-end chez son père, en ouvrant la boîte à chaussures renfermant des photos du cross annuel et du carnaval de vos 9 ans, que vous vous dîtes que pour de vrai, vous ne vous étiez pas vues depuis 15 ans.
Mais l'épisode marrant de l'affaire, vous le vivez chez ses parents, non contents de vous revoir (ce qui est réciproque) et de vous inviter à déjeuner. Bien que restée seulement 4 ans dans votre patelin, la petite famille se rappelle bon nombre d'habitants du village, et demande de leurs nouvelles. Sauf que là, la conversation tourne rapidement au scénario de Stephen King, ou au roman de Zola : M. Machin, alcoolique, a chopé la gangrène, s'est fait amputé du pied et est décédé quelques années après et depuis sa femme est en dépression ; Mme Truc élève toujours sa fille handicapée ; M. Chose a fait une rupture d'anévrisme à 43 ans ; Bidule est toujours attardé mais a trouvé un boulot dans une supérette ; l'ancien maire ? Ah ben il est mort aussi tiens ; et puis la fille Schtroumpf elle a raté son suicide en sautant du 1er étage du coup elle est ren fauteuil roulant. VOILA !!! Nan mais revenez, ne partez pas... vous êtes chez vous je vous rappelle !!
Conclusion : les retrouvailles qui se passent à merveille ça n'arrive pas que dans les films, les amitiés qui durent malgré les années, pareil, et ça fait racheter du papier à lettres le lundi midi.
PS : J'espère avoir satisfait votre curiosité, Chouf et Galoune (-:
Ouch!!!
RépondreSupprimerEn te lisant, le coeur bat, joyeux, comme dans un film américain et puis... Boum!
L'important c'est pas la chutte , c'est l'atterrissage.
Merdum, j'y crois à chaque fois...
Indécrotable romantique que je suis.
Et alors, vous vous ré-écrirez ou vous avez bilanté ensemble qu'une galaxie vous sépare?
Un fils de neuf ans, matternage et pré-ado pendant que tu partais à Sigli, forcément en même temps, ça vous creuse un précipice...
Snif!
Bonne soirée!
Tout à fait !!!
RépondreSupprimerJe suis de ce genre là... malgré mon apparente froideur et mon air de détachement, je me dis assez souvent qu'en fin de compte je suis "trop bon, trop con" comme on dit..
oui...!!! super... le scénar parfait... sauf que j'ai pas bien saisi à quel moment tu l'as découpée à la tronçonneuse et pourquoi tu veux emballer les morceaux de son corps dans du papier à lettre....
RépondreSupprimerSix galopins, en trois livraisons, et tout contents de pas tomber sur un vieil acariâtre ! Et sinon, à part ça, je t'ai taguée...
RépondreSupprimer