Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


vendredi 18 septembre 2009

Avez-vous déjà... quitté l’Indonésie avec un visa périmé ?

Non ?
Ben moi je l’ai fait et franchement, j’aurais peut-être dû m’abstenir…

Parce que voilà, rendons tout de même à César ce qui appartient aux Architectes de l’Urgence : l’illogisme veut qu’ils fassent faire des stages de deux mois. Sauf qu’un visa est valable 60 jours. Et qu’un mois d’été fait 30 ou 31 jours. Ergo : ça foire.

Vous partez donc tout content avec votre billet retour Jakarta-Paris en poche, départ le 31 août. Mais comme vous êtes arrivés sur le territoire le 2 juillet, vous avez beau compter et recompter, vous vous apercevez rapidement que DAMNED !! votre visa expire le 30 août et que donc non, le compte n'est pas bon.
Vous voilà donc embarqué(e) dans une folle aventure de « ah ah ah j’vous ai bien eu les poulets j’me suis barrée à temps mais je vais revenir et vous pourrez pas m’envoyer en tôle ! ».
Vous vous envolez donc d’Indonésie le 30 août pour aller à Kuala Lumpur, où vous passez la nuit dans un hôtel AVEC DOUCHE CHAUDE ET WC AVEC CHASSE D’EAU ce qui vous fait chaud au cœur et au corps comme dirait Voulzy.
Et le lendemain… retour en Indonésie ! Et oui n’oubliez pas que vous avez un billet Jakarta-Paris qui vous attend.
C’était vraiment beau la Malaisie, vous reviendrez, c’est sûr.

En arrivant à Jakarta, vous savez donc que vous êtes là en clandestin, MAIS vous savez aussi qu’il faut passer l’immigration avant de récupérer votre valoche. Et là, c’est le drame (le premier d’une longue série de deux).
Parce que vous atterrissez à 17h, que vous repartez à 22h30 pour Paris, qu’après moultes explications et négociations en anglais et en indonésien, vous apprenez que non, vous n’échapperez pas au visa. Vous restez 5h dans l’aéroport, vous n’en sortez pas, mais vous devez payer un visa d’une semaine. Combien ? 10 dollars. Oui mais en roupies (vous n’avez pas de dollars car n’oubliez pas que vous avez passé 2 mois dans le pays et que vous n'avez jamais mis les pieds aux Etats-Unis bien que ce ne soit pas l'envie qui manque) ? 110 000. OH LALA ! Et combien vous reste-t-il ?! 125 000 !! Vous avez trop la classe à Dallas et c’est limite le cœur léger et le sourire aux lèvres que vous payez votre visa.

Récupération de la valise, enregistrement pour Paris. Et là, c’est le second drame. Ah bon ? Faut payer la taxe d’aéroport ? C’est pas inclus dans le billet ça ? Alors qu’à l’aller vous n’avez rien payé ? Bon. Ah… 150 000 roupies, quand même… Et on peut payer par carte ? Non ? En liquide ? Et vous ne me donnez ma carte d’embarquement qu’en échange des biftons ?
Bon……………
Vous n’avez donc pas le choix et vous dirigez dare-dare vers le permier distributeur que vous voyez, et qui refuse de prendre votre carte bancaire. Un moment de panique plus tard, vous en trouvez un autre, demandez la somme due sauf que là encore, le distributeur peu enclin à la coopération vous demande de saisir un montant plus petit. BEN OUI MAIS NON ! Avec un montant plus petit, vous laissez un bras ou une jambe sur le comptoir, c'est ça ? Finalement, un second moment de panique plus loin, vous comprenez que le distributeur ne donne que des billets de 100 000. Vous prenez donc 200 000 et allez payer la vilaine hôtesse d’accueil qui vous donne votre carte d’embarquement avec un beau sourire. Que vous lui rendez, bien sûr, petite conne.
Conclusion : il vous reste un beau billet de 50 000, que vous allez instamment claquer dans un grand chocolat chaud avec crème au Starbucks du coin. C’est bon la honte. Nan en fait vous n’avez pas honte, et vous vous dîtes que décidément, la carte bancaire est une belle invention, et le chocolat chaud aussi.

6 commentaires:

  1. Haha le coup de la taxe d'aéroport, le truc qui fait plaisir quand tu as bien géré pour pas garder de la monnaie locale en arrivant à l'aéroport. Ca nous est aussi arrivé à Lima, mais l'avantage c'est que l'on avait pas de visa périmé, mais un avion à prendre quand même

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  2. la vériable question est: pourquoi es tu allée à Kuala Lumpur prendre une douche?... hahahah... et la taxe carbone alors?.....

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  3. ah bin didons j'aurais pas été très fière moi qui flippe d'un rien !!

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  4. Ah les joies des voyages lointains...

    Sinon, rien à voir, mais j'ai fini la seconde partie du défi, plus qu'une maintenant. J'avais pris un peu (beaucoup) de retard, je ne pensais pas que je serais aussi débordé à la rentrée, et j'ai mis un peu de temps à réemerger après mon opération, mais là on devrait plus trop tarder à toucher au but...

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  5. ah oui en effet ça rappelle des souvenirs (et des coups de flips). C'est là qu'on voit que l'Europe est pas faite... surtout à Jakarta!

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  6. Tu as raison, conforte moi dans la certitude que je ne suis pas faite pour passer les frontières!!!j'Chuis bien dans mon village!!! Et pour Emilie, l'humour donne les visas gratos? En tout cas, j'me suis bien marrée de l'index!

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