Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

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Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


mercredi 25 février 2009

Avez-vous déjà... regardé par-dessus l’épaule d’un conducteur de métro parisien ?

Non ?
Pourtant ça vaut le déplacement…
Déjà il faut avoir une bonne raison de monter en tête. Alors après une bonne journée d’Autocad, de Photoshop et de calque à se mettre du feutre plein la main gauche, rendez-vous chez votre chéri qui habite près du métro Alésia. Quel est le rapport me direz-vous ? Le rapport c’est qu’à cette station, il n’y a qu’une sortie, et qu’elle est en tête.
Donc une fois monté(e) dans la première rame, il vous faut faire un choix : vous asseoir parce que vous êtes amorphe et ainsi reposer vos petites gambettes mollassonnes, OU rester debout et vous poster contre la porte d’accès à la cabine du conducteur. C’est la place stratégique. Et puis de toute façon, vous montez à Saint-Germain-des-Prés donc vous faites rapidement le deuil de votre siège.
Et là il faut bien ouvrir vos mirettes et faire le point non pas SUR la glace sans tain, mais DERRIERE. Sinon c’est vous que vous regardez et là vous aurez vite fait le tour, sauf votre repsect bien sûr.
Si vous êtes verni(e), vous allez peut-être tomber sur le même conducteur que moi. Je l’ai bien observé et j’en conclus qu’un conducteur de la ligne 4 :
- Ne rechigne pas à prendre une jeune et jolie passagère dans sa cabine (non je ne parle pas de moi)
- Ne regarde pas les rails
- Conduit sans les mains
- Parle beaucoup (contrairement à sa passagère)
- Fait de grands gestes avec les mains et les bras
- Freine brusquement
- Est presque chauve
- Fait bien fonctionner les ressorts sur lesquels est placé son siège
- Accélère d’un coup dans les virages et du coup manque de me faire tomber sur un beau jeune homme derrière moi
- Compte avec ses doigts
- Ne regarde pas toujours devant lui au moment de démarrer
- A un pull gris.
Ajout du 26 février : j'ai oublié deux petites choses cruciales :
- Fume des roulées
- Balance son mégot par la fenêtre avant d'arriver à une station.
Voilà, l'erreur est réparée (-:

Le tout observé en seulement une douzaine de minutes, ce qui est bien suffisant pour mieux comprendre pourquoi vous êtes chahuté(e) dans tous les sens dans le métro parisien.

Conclusion : la place stratégique du métro est riche d’enseignement, sauf si vous prenez la ligne 14, qui n’a pas de chauffeur. Ben oui faites gaffe les monopèdes ! Un peu de bon sens voyons...

2 commentaires:

  1. c'est sympa d'être bringueballée contre un beau jeune homme, non?
    Ici, y pas de conducteur mais l'IA qui pilote le métro a certainement apprit avec l'homme chauve au pull gris qui fume des roulées...
    NB: pour les courbes de niveaux, je compatis....

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  2. y'a un truc que je saisis pas... l'idée c'est qu'en fait tu étais jalouse de la jeune fille qui se faisait draguer par le conducteur "so sexy" de la rame de métro ?????
    c'est les cigarettes roulées qui t'émoustillent à ce point ? hem... je suis perplexe :P

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