
Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?
Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic
jeudi 31 décembre 2009
Monopède, raconte-nous une histoire

jeudi 24 décembre 2009
Quand j'étais petite...
Il y a peu, Saint-Luc évoquait le divorce, sujet pas franchement réjouissant, et pour, peut-être, apporter une note de légèreté, je lui ai raconté ce qu'était pour moi le divorce. J'entends "pour moi", "pour moi quand j'étais petite". Et j'avais conclu en écrivant qu'à cette histoire s'ajoutaient celles des bananes, de la boîte aux lettres et du mouchoir.
Sans donner plus d'explications. Ce que je me suis engagée à faire ici. Ce que je fais aujourd'hui car ce soir c'est le moment de réveillonner, de retomber en enfance en attendant minuit pour ouvrir ses cadeaux.
C'est donc parti pour vous donner l'occasion de vous payer un peu ma tronche, et aussi, j'espère, de vous rappeler ce que vous croyiez quand vous étiez gosses...
1- Le divorce Je comprenais bien que le divorce c'était la rupture d'un mariage, que ce n'était donc pas quelque chose de bien sympathique. Par contre, je croyais que quelqu'un qui divorçait "disait vorcé" ("il a dit vorcé"), du coup je ne pigeais pas pourquoi ça prenait autant de temps de dire vorcer, parce que ça se dit en 2 secondes et ensuite c'est plié.
2- Les bananes (ou "le divorce", 2ème édition) Dans les années 80-90 passait une pub à la télé, une pub pour promouvoir la banane. Le slogan était, vous vous en souvenez peut-être amis monopèdes, "mangez la banane par les 2 bouts". Et bien un jour, adolescente donc bien après que cette pub a cessé de passer à la téloche, j'ai eu une révélation : pendant toutes ces années je croyais que le slogan était "mangez la banane parlez debout". Ce qui ne voulait rien dire. Ce qui m'a valu une bonne barre de rire avec ma sœur quand j'ai enfin compris...
3- La boîte aux lettres Je pensais que quand on mettait une lettre dans la grosse boîte jaune La Poste, boîte juchée sur un poteau métallique, la lettre passait dans ce fameux poteau et arrivait directement chez le facteur. J'ai compris le sens de la plaque "Horaires des levées" quand j'ai vu, dans un film, une factrice ouvrir la boîte et prendre le courrier.
4- Le mouchoir Je comprenais bien l'expression "faire un noeud à son mouchoir" mais je n'arrivais pas à piger comment cela pouvait nous faire nous rappeler quoi que ce soit. Je m'étais donc forgé une explication on ne peut plus rationnelle : il fallait, évidemment, mettre sa pensée dans le mouchoir, faire le noeud, et le lendemain, en défaisant le noeud, la pensée s'envolait et ainsi, se montrant, nous rafraîchissait la mémoire.
Voilà ! Et arrêtez de vous moquer parce que je suis sûre que vous aussi vous en avez de belles à raconter...
En tout cas je vous souhaite un beau Noël, avec plein d'embrassades et de sourires, mais sans trop d'huîtres (ça bouge encore) ni d'escargots (c'est moche et c'est gras).
Profitez bien de tout, les monopèdes !