Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


lundi 22 septembre 2008

Avez-vous déjà... joué les mécanos pendant un mariage ?

Non ? Pourtant c’est super-tendance. Enfin ça c’est moi qui le dis.
Tout avait pourtant bien commencé, le soleil était là, les mariés aussi, vous de même, et à l’heure. Une cérémonie et une séance photos plus tard, vous voilà en route pour la salle des fêtes « où qu’i sont les p’tits fours on a faim, où qu’il est le champagne on a soif ». Vous arrivez à vous garer correctement le long d’un trottoir, pas trop loin du buffet histoire de ne pas vous perdre en ressortant après avoir mangé, bu, dansé, et bu. Et dansé. Bref. Petit repérage des lieux, de votre place à table, du porte-manteau, et vous êtes prêt(e) à passer à l’action. A savoir : choper un verre de kir cassis. Mais évidemment c’est sans compter sur la bienveillance de… d’ailleurs vous ne le connaissez même pas ce monsieur, en fait vous ne connaissez presque personne car vous êtes là en tant qu’ami(e) des mariés, la meilleure situation, celle où l’on n’a de compte à rendre à personne et où l'on peut mettre le souk en toute impunité. Donc ce monsieur vient vous voir avec un beau sourire que vous lui rendez, car même sans avoir eu le temps de finir votre kir, vous avez toujours un sourire prêt à être dégainé :
« C’est à vous la Twingo grise ?
- Oui pourquoi ? Il est un peu naze votre plan drague là... (Ah non ça vous vous abstenez de le rajouter histoire de ne pas pourrir l'ambiance)
- Parce que le pneu avant droit est lacéré, vous devriez le changer ».
Ah. Oooooooooooh. Effectivement vous ne l’aviez pas vu, sinon vous l’auriez changé aussitôt, plutôt que de prendre le risque soit de faire le trajet du retour avec un pneu proche du trépas, soit de devoir changer la roue à 4h du matin, avec tout ce qui fait le charme des mariages qui se terminent : la nuit, la fatigue, les invités bourrés qui essayent de vous aider en pissant sur la serrure alors que « non le problème c’est pas la serrure, il gèle pas là enfin !!! ». Alors ni une ni deux vous prenez vos clefs, et c’est parti, avec votre homme qui aura l’élégance de ne pas vous dire « C’est ta voiture, t'as qu'à y aller... J’te garde des petits-fours ? ».
Petit rappel du contexte vestimentaire : votre homme porte un élégant costume dans les tons beiges, qui parfait le blond de ses cheveux, ainsi qu’une chemise chocolat noir du Brésil 80-85% de cacao, et une cravate aux mêmes nuances que le costume, tandis que vous-même portez une robe marron foncé avec de légers motifs colorés (gentiment prêtée par votre sœur mais qui passe pour une autre robe quand c’est vous qui la portez car votre sœur a beau être plus vieille que vous, elle n’en est pas moins plus petite… vous suivez ?), des chaussures noires qui rappellent le splendide brun de votre chevelure, magnifiée par un borsalino légèrement rétro mais so chic. Et finalement vous êtes un couple de winners (il faut bien le dire) parfaitement assortis, bref le doublon gagnant qui fait des efforts quand il le faut et qui sait se tirer de n’importe quel mauvais pas. Un blond, une brune, un costard, une robe, un doublon, de l’action… Ca ne vous rappelle rien ? Mais si allez, un petit effort… Bon je vais vous aider.

Ceux qui nous connaissent savent bien que je n’exagère pas DU TOUT et que TOUTES MES ROBES SONT FENDUES PAREIL. Si si, même pour prendre le métro et faire les courses.

Quoi qu’il en soit vous n’avez peur de rien et commencez par reculer un peu la voiture pour la mettre devant un bateau, parce qu’évidemment, vous étiez garé(e) le long d’un trottoir certes, mais pile poil du côté de la roue à changer. Un début de déboulonnage, une mise en place du cric et là forcément que se passe-t-il ? Le monsieur qui vit dans la cour dont vous bouchez dorénavant l’entrée veut rentrer chez lui. Et là, c’est le moment pour vous de dégainer à nouveau votre sourire, aidé(e) par votre amie Virginie qui ne manque pas de vous encourager tandis que Romaric fait de même avec votre mécano d’un soir. Le riverain conciliant gare sa voiture un peu plus loin, mais évidemment, il habite une cour COMMUNE, donc comme de bien entendu, un deuxième riverain pointe le bout du pare-choc. Re-sourire, re-excuses, remontage de la roue et zou. Vous avez les mains suffisamment noires pour passer 15 minutes aux toilettes en revenant dans la salle, alors c’est bon, vous arrêtez les frais et confiez la remise en place de la voiture à Romaric qui, lui, a les mains propres.

Conclusion : changer une roue en tenue de soirée, c’est possible. On a la classe ou on l’a pas. Mais le plus fort, c’est de le faire sans tâcher son costume et sans filer ses collants. Je sens que vous êtes épaté(e), et pourtant j’ai envie de vous dire : « bah oui mon ami monopède, avec mon homme, c’est pas parce qu’on prend le métro qu’on se retrouve comme deux poules qui viennent de trouver un couteau quand on doit changer une roue de voiture ». Alors maintenant, à votre tour de briller en société, par exemple en remplaçant le DJ au pied levé alors que vous êtes expert-comptable ou boulanger.

2 commentaires:

  1. Chuis épatée la belette. A la fois mécanicienne, top modèle, cuisinière...

    Et c'est comme dans les films: toi aussi t'as le brushing impeccable après avoir sauté de l'avion pour rattraper de dangereux mafioso ?

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  2. ou puis-je trouver une robe noir fendu dans le style de celle presentée ci dessus ? ou en bustier... je cherche desesperemment et vu que tu porte que ca
    merkii

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