Hier j'ai reçu un mail de ma cousine Lucile, qui tente l'entrée en école d'architecture et à qui je souhaite bonne chance ! Je t'offrirai du café et un kutsch le moment venu.
Aujourd'hui j'ai appris que Bridget-Emilie, "le Boule de mon Bill" comme elle me l'a dit quand on était en Indonésie, avait trouvé un boulot : nous allons donc fêter ça dignement demain devant une andouillette-frites un cabillaud-haricots verts.
Et ce soir je retombe sur ce photoshopage de platane, ou comment sortir un arbre de la ville, "en fait je pousse et vis ex-nihilo, mais ça va".
Je me revois devant mon ordinateur en train de cliquer frénétiquement pour détourer tout ça.
Et ça m'a fait penser à vous deux, les filles : Bridget, toi aussi tu as dû planter des arbres sur une coupe à 3h du matin en regardant "Confessions Intimes", l'émission de la charrette, indispensable à tout étudiant en architecture ; et Lucile, toi aussi un jour tu réaliseras que les programmes de la nuit sont en fait des rediffusions de ce que tu auras déjà vu dans l'après-midi (véridique, sauf si tu regardes "Très chasse, très pêche" mais j'espère que quand même, non).
Et n'oublions pas qu'on sait qu'on est étudiant en architecture quand, entre autres :
- on mange avec ses outils à maquette
- le soleil se lève deux fois par jour
- on peut vivre sans voir le jour ni rencontrer personne mais si on ne peut pas imprimer c'est la fin du monde
- prendre une douche est une perte de temps
- passer la nuit à faire une maquette est excitant (et ensuite on en rêve)- on a toujours un déo et/ou une brosse à dents avec soi
- on demande l'échelle quand on voit une photo
- le café est devenu un outil de travail
- on sait utiliser Autocad, Photoshop, Illustrator, Indesign, Sketchup, Rhino, mais pas Excel.
Que de souvenirs (-:
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