Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


mardi 11 septembre 2007

Avez-vous déjà... eu un rendez-vous à la préfecture de Paris ?

Non ? Poutant c'est très rafraîchissant...
Tout d'abord, il faut y aller. Rien de plus facile : métro Sully-Morland, boulevard... Sully... ... ... Perdu, boulevard Morland, vous n'étiez pas loin. Bref, votre voyage ne sera pas mémorable par les millimètres de semelle usés par votre quête pédestre. Une fois sur le boulevard, dans ce quartier du IVème arrondissement loin de vous vriller le nerf optique, vous tomberez rapidement sur ce temple de l'administration. Car la préfecture est comme un temple. Le Parthénon, le Machu Picchu, sans y être allé(e), vous imaginez facilement ce que doit ressentir le touriste en arrivant sur les lieux. La préfecture, c'est pareil : vous la voyez avec tout plein de recul grâce à la grande esplanade aménagée devant, elle semble toute seule, rien ne rivalise à moins de 500 mètres, exactement comme un temple. Sauf que là, vous vous dîtes : "Bon sang de bois, mais pourquoi ?! Qui a commis ça ??"
Une petite pensée émue pour les années 70, et hop, vous prenez votre courage avec toutes vos mains (voire plus) et vous poussez non pas un cri, mais la porte. Et là, pas de surprise : l'intérieur ne jure maheureusement pas avec l'extérieur, qui lui arrive à jurer avec la ville entière, et ça, c'est quand même pas rien. Tout est d'époque (mais laquelle ?) sauf les machines à café qui du coup semblent venir du futur.
Un petit renseignement plus loin et vous voilà dans un sinistre couloir du 4ème étage "de la préfecture, mais on se croirait dans un hôpital... où qui sont les malades ?" Alors là, attention, vous ne croyez pas si bien dire : réponse dans le bureau 4 000 et plein de poussière, celui de l'architecte voyer. A première vue il a l'air sévère-concentré-je choisis mes mots et si j'aime pas votre projet tant pis pour vous, mais en fait, pas du tout. Il a 30 ans mais votre grand-père est plus dynamique, et le dessous de votre lit, moins poussiéreux. Plus gris que les murs du bâtiment, plus mou qu'une assiette de boudin noir/purée, il marmonne dans des moustaches qu'il n'a pas, faute de courage sûrement.
Conclusion : si vous en sortez vivant(e), vous aurez quand même pris 10 ans... en l'espace de 30 minutes. A la préfecture, une faille spatio-temporelle vous met à la retraite à 35 ans. Pensez quand même à boire, avant de venir, un fond de cafetière chauffé-réchauffé-reréchauffé de la veille, ça ne pourra que vous aider.
Si vous tentez l'expérience, faites-le-moi savoir !

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