Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


jeudi 18 février 2010

Ici et là

Pour la deuxième fois de ma vie de bloggeuse j'ai été taguée comme on dit dans le jargon. Taguée ici chez Saint-Luc, alors que je m'étais portée volontaire chez Cali.
La vie n'est-elle pas bien faite parfois ? Si hein... C'est bien ce que je me disais.
Alors comment ça marche Maryse ? Et bien comme ceci :

1-Après avoir cité votre tagueur/tagueuse sur votre blog (Cf. mes confrères susmentionnés), ouvrir un dossier images et prendre la 10ème photo.
2-Lui apporter un commentaire.
3-Choisir 6 blogs à nous faire découvrir avec leur lien, puis leur indiquer la marche à suivre.
Bon alors pour les 6 blogs moi je n'aime pas trop que les gens se sentent forcés de suivre une chaîne alors les volontaires allez-y, les flemmards passez votre chemin, les autres... ben euh... vous pouvez rester (?).

Et donc dans mon dossier "images/voyages/indonésie/chantier bintang hu/S1-2009-07-15", voilà la 10ème photo :

Voilà. C'est tout con. C'est un sac de ciment, l'un des nombreux sacs qui ont été utilisés pour construire une école.

C'est tout con, un sac de ciment pris en photo sur un chantier en Indonésie. C'est tout con mais ça raconte les trajets en pick-up pour aller le récupérer avec ses homologues, les négociations au moment de les acheter, les factures, la poussière, la bétonneuse qui cale, qui fait des siennes, qui tombe en panne, le béton fait à la main par les ouvriers à même le sol, le café et le thé partagés avec eux l'après-midi, les gamins qui courent et rient, qui nous interpellent, sans cesse, la sonnerie de la fin des cours, les vaches sur la route, et sur le chantier aussi, accompagnées des chèvres, le vent dans les palmiers, la route en 125 CC, la boue les lendemains de pluie, les chaussures de chantier, les journées avec Angela, à réviser elle son français et moi mon anglais, et surtout ces murs qui se montent, les fenêtres, les portes, puis le toit.

En fait il y a tout ça dans ce sac de ciment. On n'aurait pas cru !

4 commentaires:

  1. Ciments Lafarge??? La cimenterie est à 30km de chez moi!!! Et en plus ils fabriquent des néléphants et des écoles?
    Ouha!!!
    Je file voir la vanne!!!
    En tout cas, disciplinée ou non, tu publie encore de ci de là...
    Bonne soirée.

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  2. Tu publieS, j'vas m'faire gronder. Pardon.
    ;-)

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  3. je pense qu'il ont des cimenteries partout dans le monde, non?
    sinon.. sympa le sac!!! t'en es ramené un en souvenir?

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  4. C'est vrai qu'il a une bonne tête ce sac de ciment, et ça aurait pu faire un chouette souvenir avec tout ce que tu y associes...
    Il y a un côté vachement exotique pour nous, alors que j'imagine bien que pour les locaux ça doit leur faire le même effet que nos sac à nous ici, c'est à dire quasi transparents (enfin à part pour Madame récup apparemment !), non ?

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