Ils l'ont dit et ils ont eu raison

"C'est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d'un coup en cauchemars."
Italo Calvino, l'homme onirique.

Déclaration d'amour ou déclaration de guerre ?

Prenez votre courage à deux mains : gressieramelie@gmail.com

Un p'tit four pour démarrer : le propos qui tombe à pic

Ahlala :

« Mais... Il est pas mort Pierre Palmade ?
- Ben... Non !
- Mais t'es sûre ?
- Ben oui enfin ! »

Merci Mathieu.


lundi 18 janvier 2010

Avez-vous déjà… quitté le studio d’enregistrement de Taratata avec 1h30 de retard ?

Non ? Et bien quelque part, tant mieux pour vous...

Pour ce faire, il faut commencer par chopper 2 invitations pour l’enregistrement de la fameuse émission musicale. 2 possibilités : coucher avec Nagui ou s’inscrire sur le site de l’émission.

...

Vous choisissez la solution la plus simple et embarquez avec vous ni votre homme qui a une soirée avec des collègues, ni votre coloc qui fait la tournée des bars avec son groupe pour trouver des endroits où jouer, mais votre pote Chakkra, celui-là-même qui vous a fait vous lever à 8h30 le 2 janvier dernier pour son déménagement.

Vous arrivez au studio 128 50 avenue du Président Wilson avec un peu de retard, mais finalement en avance, étant donné 1) le temps qu’il faut pour installer le public, et 2) le retard accumulé pour démarrer l’enregistrement des 2 émissions.

Tout se passe bien, vous vous marrez bien avec Chakkra, vous êtes à 2m50 de la scène de Taratata, où se produisent Indochine (le groupe qui finalement en live est vachement bien alors qu’en studio ça vous barbe), JP Nataf (et sa barbe qui renverrait Prof et le Grand Schtroumpf dans leurs 22), les Innocents (et leur monde parfait), Gaëtan Roussel (et sa calvitie naissante), Keren Ann (et Benjamin Biolay), Benjamin Biolay (et ses cheveux gras), Tom Mc Rae (et son humour very irresistible), Alain Chamfort (et sa vie Yves Saint-Laurent), et tant d’autres, sans oublier Nagui (et ses chaussures de cosmonaute).

Bref, tout va bien.

Sauf qu’à force d’applaudissements vous faites une ENORME crise d’urticaire aux mains, qui finissent par ressembler à celles de Mickey et vous oblige à faire semblant d’applaudir pendant les derniers ¾ d’heure, crise d’urticaire qui n’aura complètement disparu que le lendemain à 22h environ.

Et sauf qu’au lieu de sortir à 23h30 comme indiqué sur l’invitation, de faire un coup de RER et d’être chez vous vers 00h15, vous sortez à 01h.

Et là, vous voyez déjà l’ombre du Noctilien, le fameux bus de nuit aux horaires de passages que personne ne comprend et aux trajectoires pas toujours évidentes.

Mais bon, vous êtes avec Chakkra, donc vous allez forcément vous en sortir. Enfin ça c’est ce que vous vous dîtes jusqu’à ce que vous voyiez, au premier arrêt rencontré, que le prochain bus est dans 50 minutes. Et 50 minutes à attendre dans le brouillard, sur un grand axe, Porte de la Chapelle, c’est moche. Vous continuez donc votre chemin, bien décidés à trouver une tirette pour renflouer votre porte-monnaie et prendre un taco. ET LA, quelle n’est pas votre surprise (voire votre énervement) lorsqu’un bus, le votre, vous dépasse, à fond puisqu’à cette heure-là il n’y a personne qui roule… « ‘Tain mais en plus tout le monde le sait que les affichages des horaires dans les arrêts de bus ça marche jamais !! C’était pas 50 minutes, c’était 5 minutes ! ». Enfin la bonne nouvelle c’est qu’à l’arrêt suivant, le bus est annoncé dans 11 minutes, ce qui vous laisse le temps d’aller acheter un paquet de gâteaux car évidemment vous n’avez rien mangé de la soirée. Et oui, avenue de la Porte de la Chapelle, on peut acheter des Palmitos à 1h15 du matin.

Le bus arrive, vous descendez au terminus Gare de L’Est, attendez 20 minutes votre correspondance qui vous mènera à bon port, vous séparez de Chakkra qui prend une autre direction et roule ma poule. 25 minutes de Noctilien en solitaire. Et oui, vous êtes bien dans un Noctilien à 2h du matin car tout y est, comme il se doit : les 3 mecs un peu bourrés qui se parlent trop fort, le jeune qui dort la bouche ouverte, le mec sapé comme s’il allait au bureau (mallette comprise), le couple qui se bécote, la petite frappe un peu trop nerveuse, la nénette qui se rend compte au bout de 3 minutes qu’elle s’est plantée de bus, la fille tout seule dont on se demande bien ce qu’elle fout-là au milieu de tous ces poivrots (ça c’est vous), et enfin, car un Noctilien sans cet accessoire est in-en-vi-sa-geable : une barquette en polystyrène dans laquelle a séjourné un grec, englouti quelques instants plus tôt dans le bus. Vous commencez à sombrer quand heureusement les gentils contrôleurs font irruption à seulement 3 arrêts du votre, c’est vraiment pas de bol Anatole, parce que les contrôles à 2h30, vraiment, ça doit arriver à peu près aussi souvent qu’un dimanche sans Michel Drucker.

Conclusion : Taratata, c’est bien. Taratata avec Chakkra, c’est mieux. Taratata qui finit à l’heure, ça aurait été vraiment chouette, mais je n’aurais pas été contrôlée dans un Noctilien, et au final ça aurait été vraiment dommage. Ou pas.

ET N'OUBLIEZ PAS que j'ai toujours besoin de vous, ici ! Vous êtes formidables.

4 commentaires:

  1. waouh, quelle expédition !!!! C'est pas facile la vie de noctambule!!!
    mais au final, la question finale qui me taraude est: avais-tu composté ton ticket?
    Autre question à une spécialiste: pour ma sortir annuelle au ciné, je "me tate" entre avatar et invictus... t'en penses quoi?

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  2. Je vois tout à fait ce que tu veux dire, ça me rappelle tout le temps que j'ai passé en région parisienne, sans compter les couloirs du métro absolument vides, un peu glauques et toujours sinistres tard (ou tôt) la nuit...

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  3. Bon alors, j'aurais dû t'écouter... mais voilà ma curiosité a été plus forte que la raison.... je suis donc allée voir avatar... mais la semaine prochaine je vais voir Invictus!!! parce Clint ET rugby!!!!

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  4. Toujours là pour t'accompagner :)

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