La Rue de la Vistule : une rue dangereuse au nom... dangereux

Attention !!!!!!!!!!!!! Des feuilles !!!!!!!!!!!!!!!

Merci la DDE, sans vous, j'me serais empiergée là-dedans et ça aurait mal fini...

Avez-vous déjà... joué au Scrabble dans une maison de retraite ?

Non ? Pourtant c’est palpitant…
Faites-vous embaucher dans une maison de retraite, en été. Une petite canicule l’année précédente, et vous verrez que même si vous êtes étudiant(e) en architecture et que les dernières couches que vous avez touchées sont… celles de votre enfance, votre CV fera l’affaire et vous pourrez rapidement passer à l’action. Car de l’action, il y en aura : les réveils à 8 heures, les biscottes dans le bol de café au lait, les dents dans le verre, les sonotones dans les oreilles (« Faites attention de bien l’allumer et de pas vous tromper d’oreille sinon j’entends rien… Hein ? Quoi ? Ah il est déjà allumé… »), les bas de contention, et les couches à changer. Au bout de quelques jours, vous serez le roi du Fixodent, la reine des fauteuils roulants, et les changements de couches n’auront plus de secrets pour vous.

Mais parfois, de l’action, il n’y en a pas. Il faut juste occuper vos compagnons qui ont minimum quatre fois votre âge. Et là, vous vous souvenez : le dimanche en famille, les soirées camping avec les grands-parents, Pierre Palmade, « Le ciel, les oiseaux et ta mère » : vous n’y couperez pas, elle est là, devant vous, rectangulaire et verte, avec du scotch sur les arêtes du couvercle : la boîte de Scrabble, au milieu de ses petites camarades. Car la maison de retraite est le lieu de concentration de boîtes de Scrabble le plus important : 1 boîte pour 3 habitants. Minimum, là encore.
C’est parti pour un jeu à 4 : vous contre le reste du monde, constitué de 3 personnes mais c’est bien suffisant. Et c’est le drame : « Ah non ma petite demoiselle, ça n’existe pas ça ! », vous dit Mme Michu devant votre ETC mot compte triple lettre compte double. N’oubliez pas que vous êtes aussi payé(e) pour faire plaisir aux résidents : « Ah ben comme vous voulez Mme Michu, pas d’abréviations alors ». … … … … « Ah ben nan Mme Michu, PTT ça marche pas, on n’a dit pas d’abréviations ! » Vous n’avez pas pu vous en empêcher et c’est humain : mais Mme Michu se moque de l’humain. Et à un regard oblique qui en dit très long s’ajoute un « Mais non voyons, qui a dit ça ? » qui n’attend pas de réponse et qui n’en aura pas. Vous vous devez d’abdiquer devant Mme Michu, le dernier mot personnifié.

Conclusion : pratiquer le Scrabble en milieu âgé peut être dangereux pour votre santé mentale… A éviter si vous êtes de mauvaise foi et mauvais perdant. Cependant, si vous arrivez à trouver un petit vieux qui perd un peu la boule et dont les lunettes sont restées dans la chambre, vous avez vos chances…

Si vous tentez l'expérience, faites-le-moi savoir !

Oublions le conditionnel

Avec des si, on mettrait Paris dans une bouteille. Avec moi, on met une maison dans un verre. Venez prendre le thé un jour, vous découvrirez un autre don épatant : celui de transformer le blanc d'oeuf en meringues.

Mon collègue étudiant mesure environ une toise...

Une toise mesure environ 1,95 mètre. Mais je ne vous demanderai pas la taille approximative de la sculpture, ni d'un carreau de carrelage... Encore que.

Copenhague, la ville qui pique les yeux

Un cil, une poussière dans l'oeil ? Un soleil trop brillant ? Un oignon trop fort ? Non non non, rien de tout cela. Simplement des balcons. Mais le résultat est presque le même...

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde qui pense

Avouez qu'un petit voyage en Allemagne, au pays de Goethe (dont vous avez tous étudié assidument la théorie des couleurs... Non ? Je suis toute seule ? A quoi ça sert d'avoir appris ça si je ne peux en débattre avec vous ? Bref), ça ne fait pas de mal et ça nous rappelle qu'à son époque l'euro n'existait pas et qu'il fallait changer de devises pour aller le voir. C'est pour ça que tout le monde lisait Rousseau. C'était plus proche.

Mais revenons au franc. En France. Comme vous voulez, mais pensez-y :

"L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites".

Elémentaire mon cher...?

Le XIIIème arrondissement de Paris

Il faut y aller le matin, en hiver. Pour la lumière. Après, il faut trouver une rue avec un joli nom. Comme la Rue du Moulin des Prés. Et si vous avez de la chance, il y a un ravalement de façade en cours. Et le tour est joué. Vous avez du mercure qui ondule au-dessus de vous.

Avez vous déjà... rédigé un rapport de stage ?

Puisque mon actualité brûlante du moment est bel et bien ce rapport de stage, ce sujet me paraît fort opportun pour lancer un nouveau thème qui je suis sûre, vous donnera de bonnes idées pour les longues soirées d'hiver (ou d'automne pour le moment).

Alors avez-vous déjà rédigé un rapport de stage ? Non ?

Pourtant c'est passionnant... Commencez par trouver un stage dans un domaine qui vous botte. Par exemple, la rubrique courrier des lecteurs de "Tractopelle hebdo". Ou dans un atelier d'architecture. C'est selon.

Là, vous ferez une foultitude de choses intéressantes, et ce n'est pas ironique en ce qui me concerne (et non je ne suis pas payée pour dire tout cela). Pendant que vous ferez ces choses, vous sentirez que vous êtes utile et que le monde du travail est fait pour vous. Et chaque soir vous repartirez chez vous en vous disant : "Vivement le diplôme que je cotise pour la retraite".

Puis viendra le temps du rapport. Des pages et des pages à écrire pour raconter ce que vous avez fait, le tout à un professeur qui lira 50 autres rapports comme le votre, et ce en une semaine. Alors faites-lui plaisir en évitant les fautes d'orthographe et l'emploi outrancier du mot "enrichissant". Car n'oubliez jamais que stage = rapport = lecture et note = validation de l'année scolaire.

Conclusion : si le rapport n'est pas votre ami, le prof, lui, doit l'être, sous peine de sanction disciplinaire qui vous fera regretter amèrement d'avoir quitté l'équipe de "Tractopelle hebdo". N'oubliez pas non plus que votre maître de stage est votre ami aussi. Même s'il fume, est un peu vicieux, boit trop de café, croit que vous êtes bénévole et vous laisse partir quand vous n'avez plus de train pour rentrer chez vous, c'est lui qui remplit l'évaluation de fin de stage. Et vous déclare aux yeux du monde "apte au service", ou non.

Si vous tentez l'expérience, faites-le-moi savoir !

César y es-tu ?

Je suis allée au Théâtre du Châtelet. Il n'y avait personne. J'ai cherché, pourtant. Je n'ai trouvé ni Jean Rochefort, ni Marion Cotillard, ni Alain Resnais, ni Sabine Azéma. Mais j'ai quand vu quelques choses. Et je me suis assise dans quelques fauteuils rouges. Peut-être celui de Jean Rochefort...

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde sceptique

Je sens bien qu'après tous ces Eugène (Delacroix, puis Ionesco... la boucle est donc bien bouclée) vous avez envie, voire besoin de changement. Soit. Vous ne serez pas déçu(e).

"Au fond, on ne sait que lorsqu'on sait peu ; avec le savoir croît le doute".

Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant. Merci qui ?

Fleurs de pommier et de cerisier

Du ciel d'avril aux motifs peints sur la soie d'un kimono, il n'y a parfois qu'un pas...

Sur le toit de la Casa Mila

Un nuage passait par là. Malheureusement pour lui, Gaudi a mis de la pierre sur son passage.

Parc Güell - Vous devriez essayer

Il faut lever la tête. Mais si vous visez vite et bien, vous n'aurez pas le temps d'attraper un torticolis.

Barcelone 3 époques

Une cathédrale, un immeuble, une sculpture métallique. Ou comment faire tenir une ville dans une photo.

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde automnal

Attention à ne pas mélanger Eugène Delacroix qui parle effectivement de littérature, et David Swanson qui parle de bonne impression... Enfin merci pour la contre-citation, et merci d'avoir, je l'espère, inauguré le genre !

Maintenant, une petite expérience à tenter si vous avez quelques instants, précieux ou pas.

"Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux".

Et vous verrez que même si l'on change de siècle, finalement, la boucle est bouclée !

L'aquatique chef d'orchestre

D'aucuns ont dit que je passais ma vie sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Je proteste énergiquement : je vais parfois un peu plus loin. Je change d'époque, je change de style, je change de sculptures, mais je reste dans le même arrondissement. Et je mouille ma chemise pour prendre une photo.

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde paradoxal

Après Joseph "JJ" Joubert & son Oeil, retrouvons un homme dont on se demande comment il connaît si bien le sujet...

"En littérature, la première impression est la plus forte".

Pensez-y la prochaine fois que vous commencerez un livre de Zola, ou que vous ouvrirez l'indispensable "Encyclopédie du clou", une merveille de dessins techniques et d'anecdotes passionnantes, que vous avez bien sûr gagnée lors de votre passage chez Julien Lepers.

L'arrosoir de Paris

Le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris, décidément, il fait bon s'y promener les yeux bien ouverts.

Le voyage de Monsieur Souty

Pour venir à Paris, Monsieur Souty a pris le train. Lorsqu'il arrive sur le quai, il a un livre d'Agatha Christie dans la poche de sa veste à carreaux. So british.

Le mythe au détour de l'arbre

Dans la forêt, il y a un géant. Des engrenages de métal qui forment le Cyclop. C'est comme si le temps n'avait pas de prise sur la sculpture.

Mickey in the sky with diamonds

Ou comment faire le point sur un symbole de la culture américaine.

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde estival

Apparemment, vous aussi êtes familiers de l'humour de Woody Allen...

L'Amérique vous semble trop lointaine ? Alors revenons aux sources et méditons ensemble.

"L'imagination est l'oeil de l'Homme", une phrase qui devrait autrement vous inspirer qu'une réflexion scientifico-laitière...

La citation du jour - Un peu de culture dans ce monde pluvieux

Vous êtes déprimé(e) par la météo du jour ? Vous ne savez pas quoi faire en attendant le week-end ? Votre maître de stage insomniaque boit trop de café et vous ne suivez pas le rythme ?

Changez-vous les idées en trouvant l'auteur de cette phrase :
"Evidemment, la science nous a appris à pasteuriser le lait. Mais quid de la bombe à hydrogène ?"

Toute suggestion est la bienvenue...

Besoin de recueillement ?

A Chartres, il y a une cathédrale. Et donc des cierges. Et donc du feu, de la lumière, de la pénombre, de la cire qui coule, des prières qui se dérobent au fil du temps.

Chartres & Luc Besson

Vous avez sûrement vu "Le Grand Bleu". Si ce n'est pas le cas, vous devriez. En attendant, à Chartres, c'est un peu la même chose. Sans les dauphins, ni Jean Réno. Mais rien ne vous empêche d'écouter la musique d'Eric Serra...

Hors cadre

Même avec de la couleur, cette chappelle du Doubs semble proche du noir et blanc... Un petit air d'Ecosse...

Et qu'est-ce que c'est que cet arbre ? Sortir de sa photo, comme ça... En voilà des manières !

De pierre et de métal

L'église de Boujaille est partiellement recouverte de métal. Un petit côté "religion industrielle"... La messe, c'est l'usine ?

Remise en question de la loi de la pesanteur

Toujours sous le soleil d'avril... Le croc à patates de mon grand-père prend la pose. Et tient tout seul.

Cette année, il a fait beau en avril. Mais si, souvenez-vous... J'étais même allée voter en espadrilles...

4 x 4

Sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris, parfois, il pousse des plantes dans des gravillons. Cette ville est fascinante.

Merci !

Pour inaugurer ce morceau de territoire du blog, un petit message qui s'adresse à Romain C. ... qui a laissé le premier commentaire, et en y mettant les formes, en plus...
Le bac littéraire : un ami pour la vie (-:

Mme Dekeyzer, si vous passez par là, sans rancune...

Didier Super, super cadrage

Savez-vous combien de temps j'ai attendu pour prendre cette photo ? Moi non plus puisque je ne regardais pas ma montre. Un peu de bon sens voyons !

La 3ème Dimension sur le Boulevard Saint-Germain

"Qu'il est facile de faire des contes !" - Denis Diderot.

En l'occurence, Denis Diderot Décoré pour Noël.

Moins d'1 mètre 50

Aux Batignolles, les plantes sont plus tenaces qu'ailleurs...

La face cachée de la Lune

J'ai un super zoom.

La face cachée de la Lune - bis

Ok, c’est la sauce du rosbif. Mais c'était le réveillon de Noël. Tout rêve est permis, non ? Et puis il méritait bien une photo, ce rosbif, il était très bon : la preuve, l'assiette est vide.

Pas rangé, à côté, superposé

De toutes façons, tout finira comme les escargots : parsemé sur un plat de plus en plus vide.

Chocolate con churros

Ce cliché est un conseil.

Placage choco

Un jour, à Paris, il y a eu une maison recouverte de chocolat. Ceux qui me connaissent vous diront : « Forcément, elle y était »…

Le triptyque du chou

Est-ce ma faute si le chou rouge s’est vu attribuer une couleur qui n’est pas la sienne ?

Philipp

Pendant une année scolaire, il a été bon binôme de travail. Une main allemande, une main bulgare. Il ne faut pas se fier aux apparences : les doigts de Philipp sont ceux d’une fée (qui manie bien le fil et l’aiguille).

Mathieu

Le savoir-écouter et le savoir-toucher. Dans tous les sens des termes.

Cécile

Ma sœur danse. Passé / Présent, Classique / Moderne, Pied gauche / Pied droit.

Mon père (ce héros !)

Pour les réunions de famille, mon père est préposé aux cocktails. Ca permet à ma sœur et moi de tester le midi ce qui est prévu pour le soir. Je rajoute du Cointreau ? Ma vie est pénible…

Ceci n'est pas un extrait de mes mémoires

Me voilà : oculus et manus. Urticaire + argile = biographie non exhaustive, rassurez-vous…

Par exemple, il y a des sujets sur lesquels je suis quasiment incollable : la discographie de Björk, les macarons au chocolat, la filmographie de Kubrick, les goûts vestimentaires de ma sœur, ceux musicaux de mon père, la programmation de France 5, la durée de vie d’une savonnette en milieu humide, le taux de compression d’un usager de la ligne 4 à Paris à 17h30.

Je fais aussi des choses incroyables : aller voter en espadrilles turquoises, mettre du sirop de cassis dans un chocolat froid, faire rigoler le jury externe de mon dernier projet de licence d’architecture, tomber dans les pommes dans l’escalier du train, regarder les films de Bergman en VOST, et ceux de Godard sans m’endormir, contrairement à d’autres…

J’espère que maintenant vous comprendrez un peu mieux l’univers qui entoure mon œil et ma main. Pour le reste, si vous voulez connaître ma pointure ou la couleur de ma brosse à dents, vous pouvez me laisser un petit mot. Ou deux. Ou plus.

Ou beaucoup plus : gressieramelie@gmail.com